Le prince Harry sur les traces de sa mère

Le prince Harry s’est rendu en Angola pour soutenir les efforts de déminage, suivant les traces de sa défunte mère, a indiqué l’organisation caritative à l’origine du projet.

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Ce pays d’Afrique australe abrite le plus grand champ de mines du continent, héritage des 27 années de guerre civile qui ont commencé après l’indépendance du Portugal en 1975.

Le duc de Sussex a visité un village reculé dans le sud-est pour «transmettre des messages de prévention vitale aux enfants», a déclaré l’organisation de déminage Halo Trust. «Le duc a répété de simples phrases en portugais, comme “arrêtez, faites demi-tour et prévenez vos aînés”, afin d’empêcher les enfants de déclencher des engins mortels», a précisé l’ONG britannique dans un communiqué.

La mère de Harry, la princesse Diana, s’était rendue en Angola en 1997. Elle avait traversé à pied un champ de mines déminé près de la ville centrale de Huambo, durant une accalmie de la guerre civile. Diana avait été photographiée lors de sa visite en compagnie de certaines victimes. Ce voyage emblématique a eu lieu quelques mois seulement avant sa mort à Paris dans un accident de voiture. Harry avait alors 12 ans.

Dans une scène qui faisait écho à la visite de sa mère, Harry a revêtu le 17 juillet une visière de protection et un gilet pare-balles pour traverser des broussailles déminées, avant de participer à un exercice de détonation de bombe. «Aucun enfant ne devrait vivre dans la peur de jouer dehors ou de marcher jusqu’à l’école. Ici en Angola, plus de 30 ans plus tard, les vestiges de la guerre menacent encore des vies chaque jour», a-t-il déclaré.

Selon Halo Trust, au moins 60 000 personnes ont été tuées ou blessées par des mines en Angola depuis 2008. La fondation a désamorcé plus de 100 000 bombes dans le pays. La majorité des victimes ont été faites en 2002 et 2003, lorsque les Angolais sont rentrés chez eux après la déclaration de la paix.

Depuis le lancement de ses opérations en Angola en 1994, Halo Trust a déminé une surface équivalente à presque 7000 terrains de football. La visite de Harry fait suite à une autre effectuée en septembre 2019, lorsqu’il avait refait le parcours de sa mère à Huambo. Le prince, âgé de 40 ans, avait rencontré la veille Joao Lourenco, président de l'Angola, pour discuter des efforts de déminage.

Voici d'autres nouvelles royales qui ont retenu notre attention cette semaine:

Le prince William et Charlotte: une sortie père et fille

La finale de soccer de l’Euro féminin 2025 opposant les joueuses des équipes anglaises et espagnoles s’est tenue à Bâle, en Suisse, le 27 juillet, et le prince William a fait le déplacement pour l’occasion. Il était accompagné de sa fille, Charlotte, fidèle supportrice des «Lionesses». La présence du prince avait certes été annoncée plus tôt dans la semaine puisqu’il est le parrain de la Fédération britannique du football. En revanche, celle de la princesse Charlotte était une surprise. Captivés par le jeu, le père et la jeune fille ont partagé un moment de complicité. Les princesses Leonor et Sofia d’Espagne étaient également présentes dans les tribunes pour soutenir les joueuses espagnoles, qui se sont inclinées face aux Anglaises après une période de tirs au but.

Ingrid Alexandra de Norvège: une nouvelle étape

Après avoir terminé en avril son service militaire de 15 mois et reçu la médaille de bronze du Mérite sous les yeux de son père, le prince héritier Haakon, la princesse Ingrid Alexandra de Norvège, 21 ans et future souveraine, entame une nouvelle étape importante de sa vie. À partir de la rentrée, Ingrid Alexandra s’installera en Australie pour entamer un baccalauréat en trois ans à l’université de Sydney. Elle se spécialisera en relations internationales et en économie politique, un cursus directement en lien avec ses futures responsabilités de chef d’État. La princesse va vivre comme une étudiante ordinaire, hébergée sur le campus dans une résidence universitaire, et suivra un rythme à temps plein, loin des projecteurs royaux. Le choix de l’Australie surprend, puisque les jeunes royaux choisissent d’ordinaire les universités britanniques ou américaines. La famille royale indique qu’Ingrid Alexandra désirait découvrir une autre culture, loin de la Norvège. Sa mère, la princesse héritière Mette-Marit, avait elle-même effectué une partie de ses études en Australie dans sa jeunesse. Pendant cette période, la princesse mettra de côté ses fonctions officielles pour se concentrer sur ses études. Elle prévoit revenir en Norvège durant les vacances, mais sa priorité sera sa formation universitaire.

Sofia d’Espagne prend son envol

Sofia d’Espagne, âgée de 18 ans et détentrice d’un diplôme international obtenu au UWC Atlantic College, au Pays de Galles, entamera à la rentrée un baccalauréat en sciences politiques et relations internationales au Forward College. Cet établissement privé, récemment fondé, propose une expérience universitaire innovante: les étudiants changent de ville chaque année, se rendant successivement à Lisbonne (première année), à Paris (deuxième année) et à Berlin (troisième année). Le diplôme est délivré par l’Université de Londres, sous la supervision académique de la London School of Economics et du King’s College; les cours sont dispensés en anglais dans des classes très réduites, favorisant un suivi personnalisé. Les frais de scolarité s’élèvent à environ 18 500 € (29 500 $ CA) par an, entièrement pris en charge par ses parents, le roi Felipe VI et la reine Letizia. Ce choix, appuyé par sa famille, permet à Sofia de suivre une trajectoire différente de celle de sa sœur aînée, Leonor, engagée dans une formation militaire. Les campus sélectionnés sont tous situés à quelques heures de vol de l’Espagne, facilitant ainsi les éventuels engagements protocolaires de la princesse au cours de ses études. Ce cursus met l’accent autant sur l’excellence académique que sur l’ouverture internationale et le développement personnel, caractéristiques que Forward College souhaite transmettre à ses étudiants.

Felipe d’Espagne: rare sortie officielle avec sa mère

Le 18 juillet, le roi Felipe VI et sa mère, la reine émérite Sofía ont fait une apparition conjointe publique exceptionnelle au palais de la Zarzuela à Madrid, en recevant ensemble le comité exécutif de la Fédération espagnole des banques alimentaires (FESBAL). Il s’agit de leur première sortie officielle à deux depuis 15 ans: leur dernier engagement officiel commun remontait à 2010, lors d’un concert hommage à la reine Victoire-Eugénie, bien avant l’accession au trône de Felipe VI. Cet événement marquait aussi le 30^e anniversaire de la FESBAL, une cause chère à la reine Sofía, très investie depuis des années dans la lutte contre la pauvreté et le gaspillage alimentaire: sa fondation a versé 600 000 € aux banques alimentaires espagnoles rien qu’en 2025. Si mère et fils ont souvent été présents ensemble lors d’événements familiaux ou en compagnie d’autres membres de la maison royale, ils n’avaient pas paru seuls à deux lors d’un engagement public depuis fort longtemps, rendant cette apparition particulièrement symbolique.

Un coming out en Norvège

À l’occasion de la marche des Fiertés d’Oslo, Maud Angelica Behn, 22 ans, a fait son coming out bisexuel sur Instagram, s'affichant fièrement avec les couleurs de la Pride. Fille de la princesse Märtha Louise et petite-fille du roi Harald V, elle devient l’un des premiers membres d’une famille royale à révéler publiquement son orientation sexuelle. Son message a été chaleureusement accueilli par sa famille, notamment sa sœur Leah Isadora et sa mère, qui a partagé un message d’amour et de soutien. Présente à ses côtés lors du défilé, la princesse Märtha Louise a salué le courage de ceux qui vivent leur vérité. Maud Angelica Behn, bien que sans titre de noblesse, occupe la cinquième place dans l’ordre de succession au trône norvégien, ce qui lui confère une place importante au sein de la monarchie.

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