La pêche: Juteuse vedette de l’été

Avec sa chair à la fois sucrée, parfumée et juteuse à souhait, il ne fait nul doute que la pêche incarne l’été à chaque bouchée! Jaune ou blanche, selon les variétés, elle est un incontournable du verger à la table, et ce, jusqu’en septembre. Qu’elle soit croquée nature, grillée, tranchée en salade ou transformée en confiture, voici ce qu’il faut savoir sur ce fruit, qui est aussi le fruit d’un savoir-faire bien enraciné au pays.

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Terres de prédilection

La pêche pousse en abondance dans deux provinces du Canada. L’Ontario est le plus gros producteur national, avec environ 80 % des pêches cultivées dans la Niagara Fruit Belt, une région au microclimat doux, parfait pour les fruits à noyau. La Colombie-Britannique arrive au deuxième rang avec près de 18 % de la production nationale, concentrée essentiellement dans la vallée de l’Okanagan.

Au Québec, il n’y a qu’un seul producteur de pêche commercial. Il s’agit du Domaine de Dunham, une ferme familiale en Estrie, qui cultive également des nectarines en régie biologique. À cet endroit, le début de la récolte de pêches commence normalement à la mi-août, contrairement à la mi-juillet pour les autres provinces canadiennes.

Vertus vitaminées

Faible en calories, mais riche en vitamine C, la pêche est une alliée nutritionnelle qui contribue à renforcer le système immunitaire. Elle contient aussi des composés phénoliques, «bénéfiques pour la santé grâce à leur pouvoir antioxydant et leur capacité à maintenir l’intégrité des tissus vasculaires, favorisant ainsi la santé cardiovasculaire», peut-on lire sur le site Internet du Mouvement J’aime les fruits et légumes.

Par ailleurs, la pêche renferme des fibres qui contribuent à la prévention de la constipation, tout en favorisant la satiété et un meilleur contrôle du diabète de type 2.

Utilisation au quotidien

À mordre à pleines dents ou à cuisiner en toute simplicité, la pêche est un fruit polyvalent. On aime la savourer dans les salades sucrées-salées, les salsas fruitées, les desserts d’été, mais aussi coupée en quartiers sur le gril pour accompagner les plaisirs carnivores! Elle se glisse aussi parfaitement dans les smoothies, les tartes rustiques ou les confitures maison. Autre possibilité: si elle est trop mûre, on la transforme en compote minute avec un soupçon de sirop d’érable — et peut-être même quelques larmes de rhum. De quoi épater vos invités à la dent sucrée!

Où la trouver au Québec

Même si elle ne pousse pas au Québec à grande échelle, la pêche est bien présente dans les étals de toutes sortes durant la belle saison. Dès juillet, on en trouve dans les épiceries, les marchés publics et les kiosques en bord de route, souvent étiquetées «pêches de Niagara» ou «produit de l’Ontario».

Et si on plantait un pêcher?

Plusieurs pépinières offrent des pêchers et des mandariniers à cultiver chez soi. Oui, même ici! En fait, plusieurs variétés résistent bien à notre climat. Place à un impressionnant spectacle de fleurs au printemps, et de couleurs lorsqu'ils portent leurs fruits!