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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Kim Rusk souvent comparée à des personnages télé

DS Sanchez
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Yan Lauzon

2025-07-27T11:00:00Z
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La télévision a enseigné de bien belles choses à Kim Rusk. Elle a aussi été synonyme de nombreux heureux souvenirs.

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Kim, quelles émissions jeunesse t’ont le plus marquée?

Spontanément, j’en ai deux. D’abord Watatatow; c’est un incontournable pour les gens de ma génération, les ados et préados dans les années 1990. J’ai grandi avec Michel Couillard et les jumelles. S’il y avait un objet ou un poster dans une revue, je l’avais. Je me suis beaucoup fait comparer à des personnages et celui d’Élyse Aussant, qui faisait Émilie, la badass, on me disait que je lui ressemblais. Je trouvais ça particulier parce qu’elle était rock and roll, mais c’était aussi une femme forte. Elle était résiliente.

JMTL
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Et la deuxième émission?

Ex æquo, c’était Chambres en ville. On me comparait aussi à un personnage: celui de Lola jouée par Anne Dorval. Je parlais comme elle. Un jour, mon prof de secondaire un en arts plastiques m’avait dit: «Toi, tu me fais penser à Lola, et Lola, ce n’est pas ma préférée.» [...] J’aurais voulu être dans cette série-là, aller au cégep et vivre dans cette résidence.

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Courtoisie Tele-Metropole
Courtoisie Tele-Metropole

Tes plus beaux souvenirs télé, les as-tu vécus en famille ou seule?

La télévision, c’est beaucoup de souvenirs avec mon frère. Encore aujourd’hui, à 41 et 45 ans, nos conversations, ce sont des images télé d’émissions de quand on était petits comme Télé-Pirate. Je connais le générique par cœur. Et The Price Is Right. On prenait chacun un concurrent à la fin; celui qui gagnait sautait sur le divan, celui qui perdait tombait du divan.

Photo tirée du Facebook Télé-Pirate
Photo tirée du Facebook Télé-Pirate

On parle beaucoup de la consommation d’écrans... Dirais-tu que tu regardais trop la télé?

C’est drôle, mais la télé, je ne considère pas ça comme un écran. Ce que je pense qui n’est pas bon, c’est le contenu dans l’écran. La télé de mon époque, c’était de la slow tv: on s’assoyait, on regardait ce qu’il y avait. Maintenant, c’est YouTube. Dès que les jeunes n’aiment plus ça, ils ont le pouvoir de changer. Il n’y a plus de concentration à long terme. Ce qui me gosse, c’est le flux d’informations et la quantité de choix. Netflix, ça me fait angoisser! Trop de choix tue le choix. Bref, je ne regardais pas trop la télé, j’avais un bel équilibre. La télé m’a enseigné de belles choses, elle m’a enseigné mon métier. C’est là que j’ai appris ce que je voulais faire. Ma relation avec la télévision est très positive.

Y a-t-il un personnage ou un artiste qui t’a influencée?

La belle Véronique Cloutier. Véro à MusiquePlus, mais aussi à La tête de l’emploi. Je la trouvais tellement bonne! Elle a la faculté de rendre l’information concise et de nous la rendre intéressante. À MusiquePlus, elle sortait du lot. Véro, c’est un 10 sur 10. C’est une beauté accessible. Encore aujourd’hui, je la trouve bonne et pertinente. J’aime plus qu’elle soit interviewée que ce soit elle qui interviewe.

JdeQ
JdeQ

Enfin, que penses-tu qu’on pourrait proposer aux jeunes d’aujourd’hui à la télé?

Tout évolue. Même mon rapport à la télé a changé. Ma fille, à 6 ans, regarde la famille Ventura sur YouTube. Au début, ils me gossaient et aujourd’hui, je les trouve attachants. Pire que ça: s’ils annonçaient leur venue, j’irais les voir avec ma fille.
Peut-être qu’à la télé, il faudrait penser plus au style vérité. Comme avec les Ventura qui ont une complicité avec l’auditoire qui est le fun. S’adresser directement aux jeunes et revenir dans les personnages. Ramdam faisait ça.

Kim Rusk a participé à la plus récente saison de Sortez-moi d’ici! diffusée en rattrapage sur demande grâce à TVA et en ligne sur tvaplus.ca.

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