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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Souvenirs télé: «André Robitaille était mon ami de fin de semaine» - Naadei Lyonnais

Agence MVA
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Yan Lauzon

2025-06-01T11:00:00Z
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La télévision ne faisait pas partie de la vie de tous les jours de Naadei Lyonnais quand elle était enfant. Ne disposant pas de grandes heures d’écoute, elle a toutefois vécu de bons moments avec elle, le week-end. Aujourd’hui, elle essaie de rattraper le temps perdu...

Naadei, quelles sont les émissions jeunesse qui t’ont marquée?

Quand j’étais petite, je n’avais pas beaucoup le droit de regarder la télévision. Mais la fin de semaine, j’avais le droit de regarder Vazimolo. C’était le plus beau moment de la semaine! J’ai des amis qui regardaient la télé en revenant de l’école, mais il n’y avait pas ça dans ma réalité. Avec les bonhommes, il n’y avait rien qui pouvait me sortir de l’univers télé du samedi et du dimanche.

Étais-tu critique ou bien gobais-tu tout ce qu’on te présentait?

Non, je n’aimais pas tout. J’avais mes moments préférés, mais j’aimais surtout les interactions entre les bonhommes. Je suis une fan finie d’André Robitaille pour les petits sketchs qu’il y avait [dans Vazimolo]. Il était mon ami de fin de semaine.

IMDB
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Plus jeune, te voyais-tu, un jour, être à la télé?

Je ne me suis pas beaucoup vue à la télé, donc je n’ai jamais imaginé y être. J’étais une grande fanatique de musique; il y en avait beaucoup à la maison et j’en ai fait pendant 10 ans. J’ai toujours imaginé que je deviendrais une grande artiste musicale, mais finalement, la vie a eu d’autres plans pour moi. (rires)

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Est-ce que le temps que tu n’as pas pu passer devant la télé t’a manqué?

Je m’en rends compte aujourd’hui. Quand je parle avec les gens, il y a beaucoup de références télévisuelles qui me manquent. Ces rendez-vous font partie du tissu culturel du Québec; il y a des choses que tout le monde a vues et vécues en même temps. Mais je m’affaire à reconstruire ça. Et je le fais avec grand plaisir. J’ai trouvé un site qui diffuse les épisodes de Chambres en ville. J’ai recommencé à écouter de vieilles émissions, une fois de temps en temps. Avec modération, dans les émissions télé, on peut voir se dessiner qui on est en tant que peuple. J’explore ça avec une grande curiosité.

Courtoisie Reseau TVA
Courtoisie Reseau TVA

Aimerais-tu un jour jouer dans une émission jeunesse?

Mets-en! Et j’arrive dans une partie de ma vie où je pourrais jouer un parent. (rires) Dans ces émissions, les parents deviennent un peu les parents d’une génération et je ne sais pas si j’aurai l’occasion de devenir parent dans la vraie vie, alors ce serait une chance d’en incarner un à la télévision.

En terminant, que souhaiterais-tu à la jeune génération en matière de télé?

Quand on parle d’une jeune génération, la pire chose qu’on peut faire, c’est de lui imposer quoi que ce soit. Comme ce qui s’est passé avec moi, il y a un retour nécessaire et naturel vers quelque chose qui nous ressemble, dans lequel on peut se retrouver. En ce moment, c’est une erreur de paniquer et de dire qu’il faut que nos jeunes consomment du contenu québécois. On va y revenir parce que notre culture est forte, magnifique et tellement unique qu’on a besoin d’y revenir. On ne se retrouve pas ailleurs. Laissons les choses aller.


Naadei Lyonnais est à la barre de l’émission Divergentes diffusée les mercredis à 21 h sur AMI-télé et en ligne sur AMI+ ( amiplus.ca). Elle et Coco Belliveau portent leur regard sur la neurodivergence au féminin. De plus, la comédienne et animatrice a accepté de faire partie de l’aventure Sortez-moi d’ici!, dont la troisième aventure se vit les dimanches à 19 h 30, sur TVA, de même que sur TVA+.

Photo fournie par TVA
Photo fournie par TVA

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