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L'article provient de Le Journal de Montréal

Voici 5 classiques dépoussiérés

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Photo portrait de Karine Vilder

Karine Vilder

2025-06-08T14:00:00Z
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Ce n’est pas parce qu’ils ont été publiés il y a 50 ans, 100 ans ou 200 ans qu’ils ne sont plus bons à lire! Profitant tous d’une nouvelle traduction, voici cinq grands romans qui valent toujours le détour.

Taï-Pan – Tome 1

Photo fournie par les Éditions Callidor
Photo fournie par les Éditions Callidor

James Clavell
Éditions Callidor
512 pages

Tout le monde a entendu parler de Shogun, surtout après l’immense succès qu’a remporté l’an dernier la série télé qui en a été tirée. Mais bien avant de publier ce best-seller international se déroulant au Japon, le Britannique James Clavell avait fait un détour par la Chine pour nous offrir Taï-Pan. Paru en 1966, ce roman historique retrace la naissance de Hong Kong qui, encore au début du XIXe siècle, n’était qu’une île méconnue, peuplée de pêcheurs.

Grâce à cette nouvelle traduction qui a été enrichie de près de 150 pages, on pourra donc comprendre comment un simple petit port de pêche a pu devenir en quelques années l’un des points stratégiques de l’Empire britannique.

Emma

Photo fournie par les Éditions Le livre de poche
Photo fournie par les Éditions Le livre de poche

Jane Austen
Éditions Le livre de poche
704 pages

Un autre grand incontournable de la littérature britannique, qui a lui aussi récemment profité d’une nouvelle traduction. Avec ce quatrième roman écrit entre 1814 et 1815, la célèbre femme de lettres Jane Austen a souhaité «créer une héroïne que personne n’aimera bien, à part [elle].» Mission réussie? Pas tout à fait, puisqu’on est très, très nombreux à avoir vraiment aimé Emma Woodhouse, une jeune femme bien comme il faut qui, entre mariages arrangés, quiproquos et orgueil mal placé, finira par grandir, apprendre de ses erreurs... et trouver l’amour là où elle ne l’attendait plus!

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Le masque de Dimitrios

Photo fournie par les Éditions Points
Photo fournie par les Éditions Points

Eric Ambler
Éditions Points
288 pages

Avant John le Carré, Ian Fleming, Tom Clancy ou Robert Ludlum, il y a eu Eric Ambler. On dit de lui qu’il est l’inventeur du roman d’espionnage moderne et, par bonheur, ses livres sont maintenant proposés dans des traductions entièrement révisées. Celui-ci, Le masque de Dimitrios, nous permet de faire connaissance avec Charles Latimer, un auteur de polars en quête d’inspiration. Flairant un sujet potentiel en la personne de Dimitrios Makropoulos, un criminel hors du commun dont le corps vient d’être repêché dans le Bosphore, Latimer cherchera à en apprendre plus sur cet étrange personnage. Et ce qui devait nourrir un simple roman deviendra une dangereuse plongée dans les ténèbres. Un classique bourré de suspense très dur à lâcher.

Le Ministère de la Peur

Photo fournie par les Éditions Flammarion Québec
Photo fournie par les Éditions Flammarion Québec

Graham Greene
Éditions Flammarion Québec
384 pages

Tant qu’à être dans les romans d’espionnage, autant y rester encore un peu! Avec Le Ministère de la peur, désormais lui aussi proposé dans une nouvelle traduction, Graham Greene nous entraîne en plein blitz, à Londres. Malgré les bombardements ennemis, la vie suit son cours. Ça va d’ailleurs être dans une fête foraine qu’Arthur Rowe, un homme apparemment ordinaire, va gagner par hasard un gâteau pur beurre... et déclencher sans le vouloir une incroyable cascade d’événements. Complots, espions, faux-semblants... Rien n’est ce qu’il paraît dans ce thriller aux allures kafkaïennes. Une lecture aussi étrange qu’étonnante.

L’adieu aux armes

Photo fournie par les Éditions Gallimard
Photo fournie par les Éditions Gallimard

Ernest Hemingway
Éditions Gallimard
416 pages

Cette fois, c’est au cœur de la Première Guerre mondiale qu’on va être plongé. Grâce à cette traduction qui serait «plus fidèle au style et au souffle de Hemingway», on peut découvrir ou redécouvrir l’émouvante histoire d’amour entre Frédéric Henry, un jeune ambulancier américain qui a été envoyé sur le front d’Italie, et Catherine Barkley, une infirmière anglaise.

Un grand, grand classique de la littérature du XXe siècle, et pour cause: l’intrigue est de celles qui ne s’oublient pas facilement, et elle continue de toucher juste, cent ans après les faits qu’elle évoque. Quant à la manière dont Hemingway raconte, eh bien, c’est un pur bonheur de lecture.

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