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L'article provient de Le Journal de Montréal

De Liane Moriarty à Ogawa Ito: voici 5 récits émouvants racontés par des romancières à la voix unique

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Photo portrait de Karine Vilder

Karine Vilder

2025-03-08T05:15:00Z
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En cette Journée internationale des femmes, on vous propose 5 romans qui ont tous été écrits par des femmes. Bonne lecture! 

Ici et maintenant

Photo fournie par les Éditions Albin Michel
Photo fournie par les Éditions Albin Michel

Liane Moriarty
Éditions Albin Michel
576 pages

Avec l’Australienne Liane Moriarty – à qui on doit entre autres Le secret du mari et Petits secrets, grands mensonges –, il faut toujours s’attendre à être un peu secoué. Mais jamais autant que les passagers du vol Hobart-Sydney, dont l’avion où ils se trouvent depuis près de deux heures n’a toujours pas décollé à cause d’un bris mécanique.

Durant tout ce temps, personne ne fera vraiment attention à la dame du siège 4D... jusqu’à ce qu’elle se lève, pointe à tour de rôle certains de ces voisins ou voisines de siège et énonce tout haut la cause de leur décès et l’âge auquel il surviendra. Et elle n’ira pas de main morte: AVC massif à l’âge de 72 ans, cancer du pancréas à 66 ans, accident du travail à 43 ans, maladie de l’appareil urinaire à 92 ans... Vrai? Faux? Quoi qu’il en soit, la vie de ces gens ne sera plus jamais pareille ensuite. Un petit régal!

Straff

Photo fournie par les Éditions Robert Laffont
Photo fournie par les Éditions Robert Laffont

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Ann-Helén Laestadius
Éditions Robert Laffont
432 pages

Après Stöld, qui a été adapté en film par Netflix, la Suédoise Ann-Helén Laestadius continue à lever le voile sur certains aspects de la vie des Samis, un peuple autochtone nomade du nord de la Scandinavie qui a longtemps vécu de l’élevage de rennes. En se basant sur des faits réels, elle nous entraîne cette fois au début des années 1950, une époque où les enfants samis étaient arrachés à leur famille et à leur village natal pour être envoyés dans des internats forçant leur assimilation à la culture suédoise. On y suivra plus particulièrement l’histoire de la petite Else-Maj, qui n’avait que sept ans lorsqu’elle a été emmenée dans l’une de ces écoles pour nomades.

Un roman bouleversant et passionnant qui fait écho à ce qui s’est aussi passé ici.

Toutes les vies de Théo

Photo fournie par les Éditions P.O.L
Photo fournie par les Éditions P.O.L

Nathalie Azoulai
Éditions P.O.L
270 pages

À 25 ans, Théo Ravier a rencontré Léa Woks dans un club de tir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a réussi assez vite à le toucher en plein cœur. Au sens figuré, bien sûr. Il est breton avec une mère à moitié allemande, elle est juive pratiquante? Pas grave. Ils vont s’aimer longtemps et énormément. Et puis surviendront les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. À partir de là, rien n’ira plus entre eux. Théo tombera même amoureux d’une jeune artiste moyen-orientale qui lui fera voir le conflit israélo-palestinien sous un tout autre jour. À lire pour mieux comprendre les deux côtés de la médaille.

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J’emporterai le feu

Photo fournie par les Éditions Gallimard
Photo fournie par les Éditions Gallimard

Leïla Slimani
Éditions Gallimard
432 pages

Dans ce troisième et dernier volet de sa formidable fresque familiale, l’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani fait place à la troisième génération de la famille Belhaj. Après Mathilde et Amine, les grands-parents du Pays des autres, puis Aïcha et Mehdi, les parents de Regardez-nous danser, elle met ainsi en scène Mia et Inès, les filles du couple précédemment cité. Toutes deux nées dans les années 1980, elles sont prêtes à prendre leur envol et à suivre leur propre route... même si cela veut dire quitter le Maroc et le clan familial. Merveilleuse conteuse, Slimani signe ici un petit bijou.

Bon à savoir: ce livre s’apprécie très bien tout seul, sans qu’il soit nécessaire de lire les deux précédents tomes.

Lettres d’amour de Kamakura

Photo fournie par les Éditions Picquier
Photo fournie par les Éditions Picquier

Ogawa Ito
Éditions Picquier
400 pages

Pour finir, un roman qui nous transporte directement à Kamakura, une petite ville côtière du Japon située à moins d’une heure de Tokyo. Celles et ceux qui ont lu La papeterie Tsubaki et La république du bonheur savent déjà que c’est là que se trouve la petite papeterie de l’adorable Hatoko – alias Poppo! Experte en calligraphie, celle-ci va décider de recommencer à offrir ses services d’écrivaine publique. Un travail qui est loin d’être aussi facile qu’on l’imagine, car elle aura vraiment toutes sortes de lettres à écrire. Du bonbon.

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