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Culture

Guy Nadon nous parle de son personnage dans la nouvelle série «Casse-gueule»

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Marjolaine Simard

2025-08-06T10:00:00Z
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Le monde de la gastronomie fascine les Québécois, et la série Casse-gueule promet de leur en mettre plein les papilles. Plongée dans les coulisses d’un grand restaurant, cette fiction savoureuse explore un univers où la pression est constante, où les ego s’affrontent et où les passions mijotent à feu vif. À l’occasion d’une journée de tournage dans l’ancien restaurant Kampai, au centre-ville de Montréal, nous avons rencontré la brillante distribution pour prendre le pouls de cette série où les durs à cuire se frottent à l’intensité des services... et des sentiments.

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Lors de notre visite sur le plateau, nous avons assisté à une scène tournée dans la salle à manger du prestigieux restaurant Panaché, lieu central de l’intrigue. Assis face à face à une table, Mylène Mackay et Guy Nadon se donnaient la réplique dans une scène soulignant les tensions et les enjeux du monde de la restauration. 

Patrick Seguin / TVA Publications
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Dans la série, Mylène Mackay incarne Manon Lemay, une sommelière chevronnée de 37 ans qui s’est taillé une réputation internationale. Elle veille désormais au bon fonctionnement de la salle à manger et gère également la comptabilité du restaurant. Guy Nadon, quant à lui, prête ses traits au grand chef de renom René Lacombe, propriétaire du Panaché. Nous lui avons parlé quelques minutes après le tournage de cette scène. «Dans la scène que je tourne aujourd’hui avec Mylène Mackay, on sent que René Lacombe est ébranlé et fragilisé, car Clovis Lambert, son talentueux chef, vient de rendre son tablier, et il craint de perdre aussi Manon, sa brillante et convoitée sommelière. Il essaie de la dissuader de suivre Clovis, avec qui elle entretient une liaison.»

Patrick Seguin / TVA Publications
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Mais qui est donc ce talentueux cuisinier de 36 ans qui ébranle René Lacombe en quittant sa cuisine? C’est Émile Schneider qui endosse l’uniforme de cuisinier de Clovis Lambert, un jeune prodige: «Mon personnage est doué, mais surtout, il incarne ces cuisiniers broyés par des chefs autoritaires. Il avait des rêves, mais s’est fait casser en cuisine. On découvre un milieu où tout doit être impeccable: la gestuelle, l’allure, la soumission à un cadre rigide. Mais cette pression le mène à l’explosion. Il va péter une coche et quitter le Panaché pour renaître de ses cendres. La série suit cette transformation. On va voir la personnalité de Clovis émerger. On va assister à l'émergence d'un chef!» 

Patrick Seguin / TVA Publications
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Fait intéressant, pour incarner ce talentueux chef, Émile a eu droit à un véritable entraînement en compagnie du chef reconnu Antonin Mousseau-Rivard, qui lui a lancé de nombreux défis: nettoyer sa grille de four, préparer des bouchées durant 10 heures, concocter de l’huile de truffe noire, faire de la boucherie... bref, cuisiner beaucoup, beaucoup!

Autour de Clovis se greffent plusieurs personnages qui viendront teinter son parcours. Évidemment, il y a sa collègue et amante très occasionnelle Manon Lemay, une amoureuse déçue qui attend de lui plus qu’une amitié. Malheureusement, Clovis étant volage et difficile à ancrer dans une relation stable, elle ne peut qu’en souffrir.

Patrick Seguin / TVA Publications
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Le jeune chef aura aussi la surprise de voir débarquer sa fille de 18 ans, Zoé McGarrigle, incarnée par Estelle Fournier.

Patrick Seguin / TVA Publications
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 «Zoé a grandi à la campagne avec sa grand-mère et, à 18 ans, elle décide de venir en ville pour retrouver son père, raconte son interprète Estelle Fournier. Zoé veut comprendre d’où elle vient. Bien sûr, elle en veut à son père de l’avoir abandonnée, mais elle a aussi un réel désir de faire partie de sa vie. En parallèle, on suit la brigade de Clovis, que Zoé va intégrer. Elle va parfois les mettre dans le pétrin... et parfois aussi les en sortir!»

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Dans sa cuisine, Clovis pourra compter en cours de route sur son bras droit, Benjamin Bouzaida, que tout le monde appelle simplement Ben. 

Patrick Seguin / TVA Publications
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Ce personnage haut en couleur est incarné par le comédien Zouheïr Zerhouni, un acteur venu de France pour réaliser son rêve de jouer au Québec. Ensemble, Clovis et Ben lanceront leur propre restaurant, Le Casse-Gueule. «Ben, c’est un Français d’origine maghrébine, un ancien toxicomane au cœur tendre et au tempérament de feu, raconte l’acteur. Il est installé à Montréal depuis environ cinq ans, et c’est le meilleur ami de Clovis. Ce dernier le sort de la galère en lui offrant un poste dans sa cuisine. Peu à peu, Ben gravit les échelons jusqu’à devenir son sous-chef. Il est extrêmement loyal.»

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Entrevue avec Guy Nadon

Patrick Seguin / TVA Publications
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Guy Nadon, parlez-nous de votre personnage...

Je joue René Lacombe, chef propriétaire du restaurant Panaché. À 70 ans, c’est une véritable sommité, à la tête d’un établissement réputé comme l’une des meilleures tables de cuisine gastronomique française classique. Plusieurs scènes de la série se déroulent dans la cuisine, un univers où il règne en maître.

Il a tout de même fait le pari d’engager un chef plus jeune que lui...

Oui, il a embauché Clovis Lambert, un jeune chef fougueux au talent brut. C’est un pari audacieux, parce que Clovis crée des associations parfois risquées. Il ne veut rien savoir de la cuisine classique, alors que René incarne la vieille école très classique, celle où l’humiliation faisait partie de la formation.

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Avez-vous eu des sources d’inspiration pour construire ce personnage?

J’ai pensé à des figures comme Charles Dutoit, l’ancien chef de l’Orchestre symphonique de Montréal. On raconte que ses musiciens sortaient des répétitions avec des tendinites tellement il poussait dans les détails. Il était d’une exigence extrême. Je me suis aussi amusé à regarder sur YouTube des vidéos en tapant «chefs cuisiniers qui crient». J’y ai vu des chefs comme Marco Pierre White hurler sur leur brigade. C’est cette intensité-là que j’ai voulu canaliser.

Votre personnage évolue-t-il au fil de la série? Devient-il plus doux?

Non. René est figé dans ses convictions. À son âge, il ne changera pas. J’ai pensé à ces gens qui, dans leur jeunesse, ont eux-mêmes été humiliés pendant leur apprentissage et qui perpétuent ensuite cette façon de faire, comme si elle allait de soi. Mais aujourd’hui, ces méthodes-là ne passent plus. René, lui, continue. Si le comptoir est sale, il ne dira pas au barman que c’est dégoûtant, il lui dira que «lui» est dégoûtant. C’est sa manière de gérer. Ses méthodes sont dépassées et la nouvelle génération les rejette. Cette rigidité finira par éloigner Clovis.

Avez-vous suivi une formation culinaire pour ce rôle?

Non, je n’ai pas appris à couper des oignons comme un chef! Heureusement, la production a engagé ce qu’on appelle des «mains savantes» pour les gros plans! (rires)

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