Après Verdun, voici Laval: des moments à embrasser pour Marie-Philip Poulin et le hockey féminin
Environ 7000 partisans de hockey sont attendus mardi soir, à Laval, pour le match de la Ligue professionnelle de hockey féminin
Benoît Rioux
Il y a eu Ottawa, le Minnesota, New York, Verdun et maintenant Laval! Chaque fois, le discours de la capitaine Marie-Philip Poulin est semblable: elle insiste auprès de ses coéquipières sur l’importance d’en profiter pleinement.
«Il faut prendre un moment pour regarder aux alentours et voir ce qui se passe, réaliser à quel point nous sommes chanceuses, dit la Québécoise de 32 ans. Il faut le prendre et en profiter.»
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Depuis le début de la saison, qui a été lancée au Nouvel An, chaque match disputé par l’équipe de Montréal dans la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) semble avoir une saveur particulière. On parle d’une série de premières: premier match de l’histoire du club à Ottawa, une première au Minnesota devant un record de 13 316 personnes, puis ces jours-ci, match d’ouverture locale à l’Auditorium de Verdun et cette première rencontre, ce mardi soir, à la Place Bell.
7000 spectateurs
Environ 7000 partisans de hockey sont attendus à Laval pour cette partie contre New York, ce qui laisse imaginer une autre soirée bien spéciale pour les joueuses actuelles. Sentiments partagés par les pionnières du passé sans oublier les jeunes filles qui peuvent désormais rêver au hockey professionnel.
«C’est énorme, a décrit Poulin, qui a d'ailleurs été nommée lundi la première étoile de la dernière semaine dans la LPHF. On sait qu’on a l’occasion d’être des modèles pour des jeunes filles. Elles ont la possibilité de nous voir et de s’imaginer être à notre place un jour, c’est remarquable et nous ne prenons pas ça à la légère.»
Un 2e match contre New York
Les émotions sont forcément au rendez-vous et le défi est de garder sa pleine concentration quand la rondelle est déposée sur la patinoire. Après quatre matchs, l’équipe de Montréal a tout connu: une victoire à la régulière, un gain en prolongation, une défaite en période supplémentaire et un revers par jeu blanc.
Samedi, à Verdun, Poulin semblait avoir mis un point final à une soirée magique, mais son but en prolongation a été refusé. Boston l’a finalement emporté 3 à 2.
Il s’agit maintenant d’un deuxième duel entre Montréal et New York. Le 10 janvier, au sud de la frontière, l’équipe de Montréal avait gagné 5 à 2 au UBS Arena grâce, surtout, à un tour du chapeau de Poulin.