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L'article provient de Le Journal de Québec

Une entente renouvelée pour le partage de sentiers

Le président de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec, Réal Camiré (à gauche), et le président de la Fédération québécoise des Clubs Quads, Réjean Blouin (à droite), signent l’entente permettant le partage des sentiers.
Le président de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec, Réal Camiré (à gauche), et le président de la Fédération québécoise des Clubs Quads, Réjean Blouin (à droite), signent l’entente permettant le partage des sentiers. Photo fournie par Karl Tremblay
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Photo portrait de Julien Cabana

Julien Cabana

2023-12-02T05:00:00Z
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Les dirigeants de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et de la Fédération québécoise des Clubs Quads (FQCQ) ont renouvelé l’entente qui permet le partage de certains sentiers partout au Québec.

Les deux présidents, Réal Camiré pour la FCMQ et Réjean Blouin pour la FQCQ, ont profité de la tenue du dernier Salon de la motoneige et du quad de Québec pour signer l’entente.

« Notre fédération tente par tous les moyens de développer des ententes avec ses partenaires et autres fédérations, afin d’optimiser l’utilisation des fonds provenant de la vente des droits d’accès aux bénéfices de ses membres, de déclarer le président de la FQCQ, Réjean Blouin. Nous voulons leur offrir des sentiers permanents et sécuritaires. »

De son côté, le président de la FCMQ, Réal Camiré y est allé de cette déclaration : « En tant que président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, je tiens à saluer les efforts de collaboration qui ont été déployés dans le renouvellement de cette entente. La sécurité de nos membres est au cœur de nos actions. »

L’entente fait le point sur les mécanismes de partage et de départage des sentiers. Son énoncé est très clair : les sentiers mixtes ne devraient être utilisés que pour les cas d’exception et pour une distance sécuritaire la plus courte possible. Pour les deux organisations, les sentiers mixtes ne sont pas vraiment souhaitables et doivent surtout être considérés comme temporaires.

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Il y a parfois de ces situations où le partage est nécessaire et profitable pour les deux organisations, comme dans le cas d’un pont ou encore d’un droit de passage très limité accordé par un propriétaire. On peut aussi penser à l’accès à certains points de services ou encore à la topographie du terrain.

UN REGISTRE

Pour arriver à bien définir les balises de ces sentiers partagés temporaires, un travail de terrain sera fait pour arriver à la rédaction d’un registre de ces derniers.

Dans l’entente, il est prévu qu’il doit y avoir une identification de tous les sentiers mixtes au Québec et l’inscription de ceux-ci dans un registre. Il va y avoir la mise en place d’une procédure de départage des sentiers identifiés comme étant moins sécuritaires. Ce travail sera effectué par les agents de liaison et les clubs des deux fédérations. Les coûts liés à toute cette opération seront financés par le fonds de départage des sentiers dans lequel les deux fédérations investissent chacune 50 000 $.

En travaillant ensemble, les deux fédérations s’assurent de la pérennité des sentiers pour leurs membres respectifs. Au lieu de tout faire en double, parfois, en s’entendant, on peut trouver une solution intéressante pour tout le monde. C’est ce que font les deux fédérations avec cette nouvelle entente d’une durée de trois ans. Aujourd’hui, créer et entretenir un réseau de sentiers, avec toutes les embûches qui se présentent aux bénévoles des clubs des deux fédérations, représente des efforts considérables.

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