On teste l'amitié de Laurence Leboeuf et Karine Gonthier-Hyndman

Le mardi 20 mai, nous sommes allés rencontrer Laurence Leboeuf et Karine Gonthier-Hyndman, les deux têtes d'affiches du film Deux femmes en or, qui sera en salle le 30 mai prochain.

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Nous avons profité de l'occasion pour leur faire passer un test d'amitié.

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Découvrez le résultat dans la vidéo ci-bas: 

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Pour lire l'entrevue: 

Où était votre première rencontre?

Laurence Leboeuf: C’était au Montréal Plaza. 

Karine Gonthier-Hyndman: Oui, au Montréal Plaza, au restaurant avec Chloé Robichaud [la réalisatrice].

Laurence Leboeuf: On ne s’était jamais rencontrées avant !

Karine Gonthier-Hyndman: On a commandé beaucoup de bouffe.

Laurence Leboeuf: Ouais.

Karine Gonthier-Hyndman: Il y avait du vin.

Laurence Leboeuf: Ouais, on ne va pas se mentir.

Karine Gonthier-Hyndman: Et on est rapidement rentrées dans des conversations très intimes, comme quand tu m'as raconté... (Elle chuchote quelque chose à l'oreille de Laurence.)

Quel est le plus beau souvenir de l’autre sur le tournage de Deux femmes en or?

Karine Gonthier-Hyndman: Moi je pense qu'un des plus beaux souvenirs de Laurence, en tout cas, un de ses plus beaux, c’est son fou rire avec Félix Moati, qui joue son mari. À un moment donné, il lui dit: «Mais enfin, Violette.» Puis il fait comme une steppette avec ses pieds. Et pour Laurence, ç'a été comme un déclencheur absolu, total.

Laurence Leboeuf: C'était plus possible pour moi. Pour Félix non plus. Pis même à un moment donné, Chloé s'est mise de la partie. On était les trois...

Karine Gonthier-Hyndman: ... morts de rire!

Laurence Leboeuf: Mais le tien, attends... Je sais qu'on a eu beaucoup de fun avec nos scènes ensemble. Je crois que ce serait quand on a tourné la première scène où nos personnages se rencontrent. Il me semble que c’était un beau moment, ça.

Karine Gonthier-Hyndman: Oui. Puis c'était une de nos premières scènes qu'on tournait vraiment les deux ensembles. Et c'était notre scène d'audition, mais que nous n'avions pas faite ensemble.

Laurence Leboeuf: Ouais. Ça fait que je pense que c'était un beau moment, ça, pour moi.

Karine Gonthier-Hyndman: Oui, c'est vrai.

Quel est le plus gros irritant de l'autre sur un plateau de tournage?

Laurence Leboeuf: Je pense que pour Karine, quand il n’y a pas de la bonne bouffe, c'est plate. (Elles rient.)

Karine Gonthier-Hyndman: C'est vrai.

Laurence Leboeuf: C'est irritant, parce qu'il faut bien manger, tu sais.

Karine Gonthier-Hyndman: Oui, et je pense que pour Laurence, le plus gros irritant, c'est quand il n’y a pas de bon café. (Elles rient.)

Laurence Leboeuf: Ah oui, c'est vrai.

Karine Gonthier-Hyndman: Le café, pour elle, c'est très important dans sa vie. Ce n’est pas juste sur les plateaux, c'est dans le quotidien. J'ai voyagé avec elle : le café est le point de départ de sa journée, mais c'est aussi le point de mi-journée, et possiblement de fin de journée.

Laurence Leboeuf: En mode obsession.

Quel serait le talent caché de l’autre?

Laurence Leboeuf: Je suis bonne dans les capitales.

Karine Gonthier-Hyndman: Hé, tu n’es pas censée le dire! C’est moi qui dois répondre! (rires) Je vais rentrer dans quelque chose de plus profond. Là où Laurence avait peut-être une petite fébrilité, et où elle s'est révélée être ultraperformante et avoir un grand talent, c'est en humour. C'est une super actrice de comédie aussi, pas juste de drame.

Laurence Leboeuf: Wow! c'est fin. C'est gentil, ça.

Karine Gonthier-Hyndman: C'est mieux que les capitales, c'est certain! (rires)

Laurence Leboeuf: C'est mieux que les capitales. Mais c'est quand même quelque chose d'être bonne dans les capitales, là!

Karine Gonthier-Hyndman: Mais ça, tu ne me l'as jamais montré.

Laurence Leboeuf: Non, c'est vrai.

Karine Gonthier-Hyndman: On peut-tu juste le tester une seconde ?

Laurence Leboeuf: Vas-y, voir.

Karine Gonthier-Hyndman: OK, la capitale du Zimbabwe.

Laurence Leboeuf: Harare. (Elle regarde la caméra avec fierté.) Mais pour répondre à la question, moi ce que j'ai vu de Karine, c'est que je pense que tu ferais vraiment une bonne réalisatrice. Karine, elle a un talent pour tous les détails qui se passent pendant un tournage, puis dans tous les départements. Tu as l'œil.

Karine Gonthier-Hyndman: C'est un beau compliment, ça me fait plaisir. Moi, j'allais dire que je me stationne super bien en parallèle. Non, c'est un vrai talent. Parce que donne-moi pas d'espace, donne-moi, je veux dire, très, très peu d'espace, et je te garantis que ma voiture rentre dans tout ce que je fais. Dans tout ce que je fais! (rires) 

Le dernier texto que vous avez reçu de l'autre?

Karine Gonthier-Hyndman: OK, alors, le dernier texto que j'ai reçu de Laurence, ce sont des recommandations. Laurence, un de ses talents, c'est qu'elle adore sortir. Et donc, elle a toujours des recommandations de bars, de speakeasy, de restaurants où je ne penserais jamais aller. Alors, au risque de dévoiler quelques-uns de tes secrets les mieux gardés, je vais les dire très rapidement: Nhâu bar, Coldroom, El Pequeno, Bar George, Cloakroom.

Quelle a été la première job de l'autre dans le milieu?

Karine Gonthier-Hyndman: C'est parce que toi, tu as commencé dans le milieu quand tu avais genre trois mois. Est-ce que c'était avant Ma fille, mon ange?

Laurence Leboeuf: Oui, lors de ce tournage-là, j'avais 11 ans.

Karine Gonthier-Hyndman: C'était quoi alors ?

Laurence Leboeuf: L'ombre de l'épervier.

Karine Gonthier-Hyndman: Ah, j'allais le dire! (rires) 

Laurence Leboeuf: Toi, c'était Like-moi ?

Karine Gonthier-Hyndman: Non, même moi, je me rappelle pas. C'était dans Nouvelle adresse. Mais avant ça, j'avais fait une apparition dans Rumeurs, parce que mon oncle [James Hyndman] y jouait et m'avait fait venir sur le plateau.

Ne manquez pas Deux femmes en or, en salle, dès le 30 mai.

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