«Menteuse»: voici ce qui a fait rires aux larmes Anne-Élisabeth Bossé
Le film «Menteuse», présentement à l'affiche au cinéma.
Nathalie Slight
Et si vos pires mensonges prenaient vie? Dans Menteuse, Anne-Élisabeth Bossé plonge tête la première dans un délire comique où chaque bobard crée un univers parallèle plus éclaté que le précédent. L’actrice se révèle plus pétillante que jamais dans ce rôle qui lui permet de repousser les limites de la comédie, un mensonge à la fois.
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Anne-Élisabeth, dans le film Menteuse, Virginie multiplie les mensonges, à un tel point qu’elle crée des univers parallèles. Dans lequel as-tu préféré évoluer?
C’est certain que je pense immédiatement à la nunuche. De tout le tournage, c’est le moment où je me suis le plus amusée. Il faut dire que la coiffure, la bouche pulpeuse et les faux ongles... tout ça m’aidait à entrer dans ce personnage coloré.
Comment avez-vous créé ce look?
En amont du tournage, j’ai fait des essayages pour trouver les looks de Virginie dans chacun des univers. Pour la nunuche, au départ, c’était quelque chose de très vaporeux, à la Marilyn Monroe. En jasant avec la costumière, on s’est dit que ce serait encore plus drôle une nunuche plus moderne, comme les Kardashian.
C’est franchement réussi!
J’ai porté une prothèse de lèvres toute la journée. Comme c’est hyperlong à installer, je devais me nourrir uniquement avec une paille, pour éviter que le maquillage décolle! À quelques reprises, j’ai croisé mon reflet dans un miroir et, chaque fois, je faisais le saut! (rires)

Les mensonges de Virginie ont des répercussions sur son entourage, ce qui donne lieu à des performances hilarantes des personnages qui l’entourent. Qui t’a fait le plus rire?
Rémy Girard, qui incarne le père de Virginie, est vraiment drôle en jovialiste. Son personnage est tellement zen qu’il tape solidement sur les nerfs des autres! (rires) Sinon, on a beaucoup rigolé sur le plateau lorsque Monika Pilon, qui incarne la sœur de mon personnage, fait une chorégraphie complètement déjantée sur du Marie-Mai. Sa perruque bleue, ses petits moves, son intensité... J’ai littéralement pleuré de rire!

Dans le film, Virginie raconte des petits mensonges blancs par empathie, pour ne pas décevoir son entourage. As-tu ce trait en commun avec ton personnage?
Je suis une personne quand même assez transparente mais, comme mon personnage, je suis persuadée que toute vérité n'est pas bonne à dire. Par exemple, si quelqu’un arrive en retard ou a oublié notre rendez-vous, je vais lui dire: «Aucun stress, ça ne me dérange pas du tout.» Dans le fond, ça me dérange un peu, mais je vis mieux avec un petit mensonge blanc sur la conscience qu’avec l’idée de dire quelque chose qui pourrait peut-être blesser quelqu’un.