«Les bricoleurs du dimanche: La compétition»: Le point commun inattendu de Dave Morissette et Pat Lap
Lundi 7 juillet 20 h, TVA
Nathalie Slight
En tant que bricoleur du dimanche, Dave Morissette était la personne toute désignée pour animer cette nouvelle compétition de rénovation, dans laquelle 12 rénovateurs amateurs doivent user d’ingéniosité pour relever des défis liés à la rénovation, la construction et la réparation!
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Dave, comment as-tu réagi lorsque tu as été approché pour animer Les bricoleurs du dimanche?
Je suis moi-même un bricoleur du dimanche, alors je me suis dit que c’était l’émission parfaite pour moi. Chez moi, j’ai toujours un petit projet de réno en cours, je suis capable de tout faire, mais je n’excelle dans rien! (rires)
Tu animes avec l’ébéniste Patrick Laperrière, que tout le monde surnomme «Pat Lap». Le connaissais-tu avant?
Non, du tout. Nous avons eu un screen test, comme on dit dans le jargon du métier, pour vérifier notre chimie à l’écran. Je lui ai raconté que mon amour de la rénovation provenait de mon père, qui m’a légué ses vieux outils quand j’étais jeune. Pat m’a répondu que c’était la même chose pour lui. On a réalisé, en discutant, que nos deux paternels étaient décédés et ça nous a immédiatement rapprochés. Notre complicité a été quasi instantanée!
En quoi consiste la compétition Les bricoleurs du dimanche?
Nous avons 12 rénovateurs amateurs totalement différents. Certains excellent dans la construction, d’autres, dans la rénovation ou la réparation. Mais les candidats ont tous un point en commun: une personnalité attachante.
Où avez-vous tourné l’émission?
Sur un site enchanteur à Grenville, au Québec. Nous tournions dans une vieille grange totalement rénovée. L’émission débute toujours avec une épreuve, comme retaper une vieille chaise. Celui qui s’est le plus illustré remporte le titre de Bricoleur de la semaine, qui est assorti d’une immunité. Les trois candidats qui ont le moins bien performé sont mis en danger: ils doivent affronter la Maison aux malheurs.
Ce doit être assez stressant de relever un défi d’élimination dans cette maison!
Effectivement. Moi et Pat, on avait beaucoup de plaisir à regarder nos candidats rivaliser d’originalité pour boucher un trou dans un mur ou réparer la tuyauterie à la suite d'un dégât d’eau. C’est là qu’on voit la débrouillardise des bricoleurs, qui trouvent toujours une solution, parfois inusitée, pour venir à bout d’un problème de rénovation.
Les candidats doivent garder leur sang-froid lors de ce défi d’élimination!
Le plus difficile, c’est le temps alloué pour réaliser les tâches. Donne-moi deux heures pour poser un panneau de gypse, je vais finir par y arriver. Mais si tu m’accordes uniquement 30 minutes, il y a des grandes chances que je me plante. Le facteur temps joue pour beaucoup, il faut avoir les nerfs solides pour passer à travers la Maison aux malheurs.
Juges-tu les concurrents?
Non, heureusement! De un, je n’ai pas l’expertise de notre juge, Patrick Laperrière, et de deux, je suis trop sensible! (rires). Vous me connaissez: je m’attache rapidement aux gens et je suis incapable de les laisser aller. Plus la compétition avance, plus je suis émotif au moment de leur départ! Sincèrement, je ne pensais pas vivre autant d’émotions sur le plateau d’une compétition de rénovation. Des amitiés se créent, des gens s'énervent, pleurent, versent aussi des larmes de joie. Au-delà de l’aspect rénovation, le facteur humain est très présent dans cette compétition.
Animer cette émission de rénovation t’a-t-il donné envie de rénover chez toi?
Bien sûr. J’ai tellement appris lors des tournages de l’émission que j’ai l’impression d’être un meilleur rénovateur amateur. Et je crois que l’émission aura le même effet chez les téléspectateurs. Pat Lap ne fait pas que juger les défis, c'est un excellent vulgarisateur. Grâce à lui, on comprends mieux comment réaliser les travaux de rénovation, on voudrait tous l’avoir comme ami!
L'habit ne fait pas le moine
Selon ses dires, Dave n'aurait pas fait un très bon participant à l’émission. «Donne-moi un tiroir à réparer, je vais le faire... mais ça se peut que quelques clous dépassent. Tant que c’est fonctionnel, c’est bon pour moi, mais je ne porte pas attention à la finition.» (rires)