Hugo Girard et son fils Tyler: Une grande épreuve a soudé leur relation
Nathalie Slight
L’homme fort du Québec Hugo Girard partage bien plus qu’une passion pour l’entraînement avec son fils, Tyler. Entre les matchs de football, les balades à moto et les enregistrements du balado Hugo sans limite, le duo père-fils partage une complicité unique. Portrait d’une relation forte... dans tous les sens du terme!
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Hugo, tu as visiblement transmis l'amour du sport à ton fils, Tyler!
Hugo : L’entraînement physique a toujours été au cœur de ma vie! Ça m’a tellement apporté que je souhaitais secrètement que Tyler exerce un sport. Peu importe lequel, je savais qu’il allait en retirer de bonnes habitudes de vie, de la discipline et de la confiance en lui. Cependant, comme j’étais souvent parti pour participer à des compétitions lorsqu’il était enfant, je craignais de ne pas être un exemple assez fort pour lui.
Tyler : Jeune, j'allais voir mon père à ses compétitions, mais je ne comprenais pas que c’était exceptionnel, ce qu’il faisait. Pour moi, il était d’abord et avant tout mon père. À l’école primaire, j’ai réalisé qu'il était une personnalité publique, puisque des gens étaient impressionnés que mon père soit Hugo Girard.
À l’époque, voulais-tu devenir un homme fort, comme papa?
Tyler : Non. Ma discipline à moi, c’était le ski alpin. J'ai commencé à l’âge de deux ans. Et comme j’aimais la vitesse, j’ai commencé la compétition vers quatre ans. Au début, je n’étais pas le plus doué, mais à force de travailler fort, je me suis mis à performer. La compétition de ski a fait partie de ma vie durant 11 ans!
Hugo: Le ski alpin de compétition n’a jamais été mon sport de prédilection, mais regarder mon fils évoluer dans une discipline qui le passionne, ça faisait mon bonheur.
Avez-vous toujours été aussi proche?
Hugo : On était proches... mais à distance, puisque Tyler vivait à Québec avec sa mère. La pandémie a été une grande épreuve pour la majorité des Québécois, mais pas pour Tyler et moi. Au contraire, ça a soudé notre relation, puisque durant le confinement, il est venu vivre avec moi sur la rive sud de Montréal. Je me suis donc retrouvé avec un «mini me» à la maison! (rires) On a le même sens de l’humour, les mêmes intérêts, le même amour de l’entraînement et de la bonne bouffe. On fait aussi de la moto ensemble, une de nos passions communes.
Notre photographe a justement pris des photos de vous avec vos motos!
Hugo : Lorsqu’il était enfant, Tyler me demandait souvent de lui faire faire des tours de moto. Je n’ai donc pas été surpris lorsqu’il m’a annoncé qu’il allait suivre des cours pour décrocher son permis. Les premières fois qu’on faisait des sorties de moto ensemble, j’étais un peu nerveux, j’observais sa conduite, je voulais m’assurer qu’il était prudent. Honnêtement, il est vraiment bon, alors je peux relaxer! (rires)

Tyler, tu joues maintenant au football. Quand as-tu découvert cette discipline?
Tyler : J’ai commencé le football à sept ans, dans le cadre du camp Les minis Rouge et Or à Québec. À l’école secondaire, je pratiquais deux sports : le football et le ski alpin.
Hugo : En troisième secondaire, Tyler a pris 50 livres et grandi de 7 pouces... en un été! Lorsqu’il s’est retrouvé sur ses skis l’hiver suivant, ses repères n’étaient plus du tout les mêmes.
Tyler : J’ai donc arrêté la compétition de ski, pour me concentrer uniquement sur le football. Aujourd’hui, je joue avec l’équipe collégiale Les Géants de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Hugo : Le soir, dès que j’ai fini de travailler, je me rends au stade pour assister aux pratiques de Tyler et son équipe.
Tyler, as-tu une idée de ce que tu veux faire plus tard?
Tyler : J'étudie présentement en administration. Je poursuivrai ensuite à l'université, toujours dans le même domaine, dans le but d’obtenir mon MBA. Depuis quelques années, mon père m'emmène dans ses réunions d'affaires et ce domaine m’intéresse énormément.
Hugo : Je veux qu’il voie tout le travail qu'il y a derrière un projet, et non uniquement les résultats. Si jamais il désire un jour s’impliquer dans mes différentes business, il aura déjà pris de l’expérience.
En quoi votre relation a-t-elle évolué avec le temps?
Hugo : Avant, j’étais une inspiration pour mon fils et aujourd’hui, il est une inspiration pour moi. Par exemple, l’idée de créer le balado Hugo sans limite, ça vient de Tyler, car il écoutait des podcasteurs américains et me montrait des extraits de ce que ces gens-là faisaient.
Tyler : Dans la plupart des balados ici au Québec, deux personnes jasent devant un micro, assis dans un studio d’enregistrement. Aux États-Unis, l’ambiance se rapproche davantage d’un studio télé et la conversation est entrecoupée d’activités. Par exemple, les invités peuvent tout à coup se lever et aller jouer au basketball!
Hugo : À force d’en parler, l’idée de me partir un balado a tranquillement germé dans ma tête. Juste à côté de ma maison, j’ai une grange, que j’ai aménagée en studio d’enregistrement. J’ai ensuite décoré le studio à l’image de mes différentes passions : l’entraînement, le sport, la rénovation, la chasse, la pêche, les motos, les autos, la boisson, etc. Pour ce qui est de l’activité à faire avec mes invités, c’est Tyler qui est arrivé avec l’idée du lancer de la hache!


Tyler, trouves-tu ça spécial que des personnalités québécoises débarquent chez vous pour enregistrer le balado?
Tyler : Pas vraiment. Mon père reçoit autant des personnalités publiques comme Georges Laraque, Maxim Martin, Bob le chef, José Gaudet et Dave Morissette que des gens moins connus comme l’entrepreneure transgenre Sophia D’Aoust ou la coach familiale Nancy Doyon. Vedettes ou pas, ça ne fait aucune différence pour moi. Je suis comme mon père, je jase avec tout le monde.
En terminant, quels sont vos projets?
Hugo : Tyler et moi, on s’en va assister à un championnat d'hommes forts en Angleterre, organisé par un de mes amis irlandais, que j’ai connu à l’époque où nous participions à des compétitions à travers le monde. Je participe à l’événement en tant qu’invité d’honneur. Tyler était jeune à l’époque de ma carrière d’homme fort, alors je trouve ça le fun de lui offrir une incursion dans mon ancienne vie. En plus, ce sera son tout premier séjour en Europe. On a hâte de vivre ça ensemble.