«MasterChef Québec»: Voici pourquoi le défi dessert a particulièrement ému Joël Legendre
«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19h30 et le dimanche à 20h30, à TVA et sur TVA+
Marjolaine Simard
Joël Legendre respire la cuisine. À la maison, il n’hésite jamais à mettre sa cuisine sens dessus dessous pour partager sa passion avec ses filles jumelles, Marion et Anaïs. Son aventure à MasterChef Québec avait donc une saveur toute particulière: il connaît déjà l’univers de cette compétition culinaire sur le bout des doigts et a même coanimé Le meilleur pâtissier du Québec. Avec son enthousiasme contagieux, il revient sur son expérience dans l’arène de MasterChef, lors d’une soirée d’élimination des plus sucrées.
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On peut dire que Joël Legendre connaissait déjà l’univers de MasterChef comme sa poche avant de s’y aventurer... mais il a enfin mis les pieds dans une cuisine MasterChef pour la toute première fois. «Je double MasterChef Australie pour CASA depuis des années. Ils doivent être rendus à la saison 17! Imaginez: je suis payé pour suivre ça! Je suis donc déjà un grand fan!», lance-t-il en riant. Autant dire qu’il avait déjà les codes de la compétition en tête avant de se présenter sur le plateau de MasterChef Québec.

Ce n’était pas non plus la première immersion de Joël dans une compétition culinaire. «Avec Marie-Eve Janvier, j’ai animé Le meilleur pâtissier du Québec. Je savais donc déjà que la rigueur est essentielle. Quand on dit trois heures, ce n’est pas trois heures et cinq minutes, c’est trois heures pile.» Une précision qu’il a retrouvée instantanément dans l’arène supervisée par Martin Picard et Stefano Faita. «Au départ, on me demandait d’être sur le podium au début de l’émission, ensuite je pouvais me retirer pendant le défi et attendre la dégustation, mais je n’ai pas été capable de sortir du studio. J’étais scotché là, à regarder pour voir toutes les étapes. C’était un défi vraiment extraordinaire!»
Qu’est-ce qui peut bien différencier la version australienne de la version québécoise de cette compétition? Selon Joël, les Québécois se démarquent des autres pays en général. «Les créateurs de cette émission qui a été vendue dans de nombreux pays autour du monde ont noté que les Québécois ont un esprit d’entraide unique. Ici, on s’épaule, on rit, on se relève. C’est notre touche à nous. On est compétitifs, mais jamais pour nuire; on aime mieux aider que gagner! Il paraît qu’on est les seuls à faire ça.»
Le défi de ce dimanche a particulièrement marqué Joël. «Les participants étaient jumelés en équipe de deux et devaient réaliser le même dessert en étant séparés par une cloison qui bloquait la vue. En plus, le son passait mal. En studio, c’était cacophonique. Ils se criaient les informations à travers le mur. Bien qu’ils ne communiquaient que par la parole et souvent en criant, certains ont réussi des desserts quasi identiques!»

«C’était estomaquant! Et quand un ingrédient manquait parce qu’un des candidats l’avait oublié par erreur au garde-manger? Pas de reproches. Cette résilience, c’est tellement nous! On passe à autre chose et on s’adapte», ajoute-t-il en souriant. Justement, Joël dit avoir été impressionné par Corine et Anne-Catherine, qui ont créé un moule avec un couvercle de pot Mason, puisque Corine avait oublié de prendre ses moules à la «cuisinerie». «Je ne pensais pas qu’elles réussiraient, et c’est pourtant elles qui ont fait le dessert le plus semblable et le plus réussi! Leur symbiose m’a rappelé mes jumelles, qui souvent, sans se consulter, finissent par faire les mêmes choix ou la même chose. J’ai senti une grande proximité dans ce duo, comme si elles étaient jumelles. C’était émouvant!»

Au fil du tournage, des souvenirs ont aussi refait surface. «Le pouding chômeur m’a ramené à ma grand-mère Simone. Et le gâteau à la vanille m’a rappelé le gâteau que ma mère me faisait à mon anniversaire. Elle n’était pas une grande pâtissière, mais ce gâteau-là, c’était pour moi le meilleur du monde.»
Cuisiner, pour Joël, est une véritable passion, un peu comme pour les participants de l’émission. «Je ne suis pas un grand chef, mais j’ai écrit plusieurs livres. Si un jour il y a une compétition sur la cuisine végétarienne, j’embarque tout de suite!»
Dans son quotidien, la cuisine, c’est en famille que ça se vit, puisque ses jumelles de 11 ans sont ses complices derrière les fourneaux. «Avec Marion, je fais des desserts. On a testé les biscuits aux paparmanes du livre Nostalgie: 100 desserts rétro revisités d’Antoine et Philippe, deux anciens candidats du Meilleur pâtissier du Québec. Avec Anaïs, je cuisine les pains et les plats salés. La cuisine finit toujours en bordel, mais ça ne me dérange pas. Moi, je ramasse, tant qu’elles ont du plaisir à cuisiner.» Pour lui, c’est ça le cœur de MasterChef Québec: pas seulement la victoire, mais le bonheur de créer ensemble. «Les participants sont contents d’être là. On sent une entraide, une gentillesse. C’est beau à voir... et encore plus beau à goûter!»