Elena Faita met les candidats de «MasterChef Québec» à l’épreuve avec un défi italien
«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19h30 et le dimanche à 20h30, à TVA et sur TVA+
Marjolaine Simard
Deux semaines de compétition se sont déjà écoulées, et ce soir, pour l’émission dominicale des défis d’élimination, MasterChef Québec recevait Vincent Dion-Lavallée, le talent derrière la cabane à sucre Au pied de cochon, et l’attachante Elena Faita, de retour pour une troisième visite en autant de saisons. Les apprentis chefs devaient reproduire les plats d’exception de ces deux juges invités sous un thème qui touche droit au cœur: la famille et les amis. Radieuse, Elena confie son bonheur de retrouver son fils à l’écran et revient sur les moments forts de la soirée.
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«J’étais présente à l’émission d’élimination de ce dimanche, et pourtant, ce qui me fend le cœur, c’est quand un candidat doit partir, explique Elena. Je peux faire une recette 100 fois et la rater une seule fois... On peut parfois échouer. Quand je participe à l’émission, je souhaite vraiment que tout le monde réussisse. Je me mets à leur place, et ça me rend fébrile. Je trouve ça fantastique quand même, parce que cette année, la gang cuisine vraiment bien. Les candidats sont solides. Moi, même après toutes mes années derrière les fourneaux, ne me demande pas de couper un oignon en petits dés rapidement. Je n’y arrive pas! Eux, ils travaillent avec une précision de chef.»
Dès le début de l’émission, des photos de Stefano, Martin et Elena au fil des ans ont défilé, offrant un avant-goût du thème de la soirée: la famille et les amis proches. Un thème qui reflète parfaitement l’amour qui unit ce trio, inséparable depuis plus de 30 ans.

«Pour vous donner une idée du lien qui nous unit, Stefano, Martin et moi, je peux vous parler de la période des conserves de tomates qui se déroule en ce moment!, s’exclame Elena avec enthousiasme. Avec Stefano, on en a fait 48 litres juste pour nous, et quelques jours plus tard, j’en ai fait avec Martin pour son resto. On a préparé l’équivalent de 200 pots. Pour moi, c’est un vrai bonheur, une tradition que l’on perpétue chaque année. On est tous très occupés et on ne se voit pas souvent, alors ces moments sont précieux. On en profite pour prendre des photos, tourner de petites vidéos. Les tomates, c’est un peu la base de mon amitié avec Martin, puisque c’est en voulant apprendre à faire des conserves de tomates qu’il est venu me rencontrer à la quincaillerie, alors qu’il était un jeune chef dans la vingtaine. Imaginez, ça fait 35 ans!»

Elena partageait le rôle de juge avec Vincent Dion-Lavallée, le bras droit de Martin Picard à la cabane à sucre Au pied de cochon, qui fait également partie de la famille, comme l’explique Elena: «Vincent, je l’aime beaucoup. Il m’impressionne par ses connaissances culinaires. On s’est beaucoup amusés, car c’était une très longue journée de tournage. On a donc eu le temps de jaser beaucoup. Vincent, c'était un de mes locataires en haut de la quincaillerie, pendant près de six ans. Il a eu ses enfants alors qu’il vivait en haut du magasin. Les neveux de Martin, Raphaël et Michaël, ont eux aussi habité en haut du magasin. Les employés du Pied de cochon, ce sont comme mes petits-enfants, et moi, je suis leur grand-mère!»

Elena en est à sa troisième participation à l’émission. Lorsqu’elle entre en scène, tous les candidats jubilent... tout en se doutant qu’un défi de pâte les attend! «Lors de la première saison, j’ai animé un atelier sur le fameux raviolo al uovo. Ensuite, j’ai présenté une spécialité toscane: les gnudis florentins. Cette fois, j’ai choisi d’enseigner la préparation des raviolis doppio, ce qui signifie “raviolis doubles”. C’est un plat exigeant, car il faut vraiment bien travailler la pâte. Et comme ils n’avaient pas beaucoup de temps pour la laisser reposer – une étape pourtant essentielle –, ce n’était pas facile. Mais beaucoup d’entre eux ont créé leur propre recette, et j’ai trouvé ça fantastique!»


Lorsqu’on demande à Elena pourquoi elle a voulu cuisiner des raviolis doppio lors de sa troisième apparition à l’émission, elle nous répond avec une belle histoire: «Ce style de raviolis doubles vient du nord de l’Italie, probablement du Piémont. Ce n’est pas une tradition ancestrale, mais une version assez moderne du ravioli. Ma fille habite en Italie, et je vais souvent lui rendre visite. Quand je suis là-bas, on regarde ensemble la version italienne de MasterChef. Un jour, il y a environ trois ans, ils ont préparé des raviolis doppio. J’ai trouvé ça fascinant, et comme je savais déjà faire des pâtes, ça m’a semblé tout simple. Le lendemain, ma fille et moi en avons cuisiné pour la première fois et c’était délicieux. De plus, mes petits-enfants ont adoré!»

Stefano a même comparé les raviolis doppio à sa relation avec Elena, en disant qu’ils sont un duo inséparable. «C’est vrai que nous sommes comme des raviolis doppio, Stefano et moi, car on est différents, mais unis dans le même morceau! (rires) Dans mon quotidien, beaucoup de gens me parlent de MasterChef Québec quand ils viennent me voir à la quincaillerie. Depuis qu’il y a eu MasterChef Junior, des enfants viennent voir la quincaillerie de la famille de Stefano. Ils savent que je suis la mère de Stefano et ils veulent parfois prendre des photos avec moi. C’est beau la relève!»