Luguentz Dort est champion de la NBA
Il devient seulement le quatrième Québécois à réaliser un pareil exploit


Benoît Rioux
Le joueur de basketball québécois Luguentz Dort est champion de la NBA, le Thunder l’ayant emporté par le pointage de 103 à 91, dimanche soir à Oklahoma City, lors du septième match de la finale de la NBA.
• À lire aussi: Un autre cadeau de fête pour sa mère
• À lire aussi: Représenter le Québec, mais aussi Haïti
• À lire aussi: Un message clair pour les jeunes de Montréal-Nord
• À lire aussi: Bennedict Mathurin, le combattant, a tout donné dans la défaite des Pacers
• À lire aussi: Le Canadien Shai Gilgeous-Alexander complète sa saison parfaite
• À lire aussi: Tyrese Haliburton aggrave sa blessure lors du match décisif
«Si on joue bien en équipe, on va être durs à battre», avait indiqué Dort, durant un point de presse accordé à l’aube de cette cruciale partie disputée devant la foule enthousiaste du Paycom Center.

C’est justement ce qu’ont fait Dort, l’Ontarien Shai Gilgeous-Alexander et les autres joueurs du Thunder durant la deuxième moitié de la rencontre.
Le bonheur des uns faisant souvent le malheur des autres, c’est un autre athlète originaire de Montréal-Nord, soit Bennedict Mathurin, qui est arrivé à court d’un championnat à l’issue de ce match ultime.
From childhood to the biggest stage...
— NBA (@NBA) June 23, 2025
Mutual respect between two kids from Montreal 🙌 pic.twitter.com/5zlPuu6mPD
Dort et Mathurin, qui se considèrent comme des frères, ont néanmoins échangé une accolade au terme de la joute.
Un rare champion québécois
Âgé de 26 ans, Dort devient seulement le quatrième joueur originaire de la Belle Province à être couronné champion dans la NBA après Chris Boucher, Joel Anthony et Bill Wennington.

Pour se joindre à ce club sélect, Dort a encore une fois excellé en défensive durant le match fatidique contre les Pacers. Le Québécois d’origine haïtienne a également contribué à l’attaque en inscrivant neuf points. Il a notamment réussi un long tir de trois points, au troisième quart, pour battre de justesse l’horloge de 24 secondes.
Premier titre à Oklahoma City
Pour le Thunder, il s’agit d’un premier titre depuis que cette organisation s’est établie à Oklahoma City, en 2008.

Les Pacers de l’Indiana étaient pour leur part à la recherche d’un premier championnat en 49 ans d’histoire. Pour Mathurin, auteur de 24 points et 13 rebonds dimanche, il est permis de croire qu’il aura la chance de se reprendre au cours des prochaines années, lui qui a célébré son 23e anniversaire de naissance dans la dernière semaine.
Une blessure ayant mis fin au match de Tyrese Haliburton, avec un peu moins de cinq minutes à écouler au premier quart, n’a certainement pas aidé la cause des Pacers durant cette septième rencontre de la finale. La vedette des visiteurs avait déjà eu le temps d’inscrire neuf points, à l’aide de trois lancers de l’extérieur du périmètre, avant de devoir quitter la partie en raison d’une déchirure du tendon d’Achille. Malgré tout, les Pacers menaient toujours 48 à 47 à la mi-temps.
Logique respectée
Avec la victoire du Thunder, la logique a été respectée. Le club avait dominé la saison régulière en vertu d’un impressionnant dossier de 68-14, bon pour le premier rang du classement général de la NBA. Les Pacers, avec une fiche de 50-32 en saison, avaient déjà pour leur part surpris en battant tour à tour les Bucks de Milwaukee, les Cavaliers de Cleveland et les Knicks de New York plus tôt dans les éliminatoires.
La finale de la NBA nécessitait un septième et ultime match pour une 20e occasion seulement. La précédente fois, en 2016, LeBron James et les Cavaliers de Cleveland avaient alors battu les Warriors de Golden State.