Un cadeau de fête pour sa mère
Benoît Rioux
En remportant le championnat de la NBA avec le Thunder d’Oklahoma City, dimanche soir, le Québécois Luguentz Dort a offert un nouveau cadeau d’anniversaire, un peu à l’avance, à sa mère Erline Mortel.
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À n’en point douter, le parcours de Dort, qui avait été boudé en 2019 au repêchage de la NBA, en est un de résilience et de persévérance.
«Il y a six ans, le repêchage était un 19 juin et cette semaine-là a sans doute été la pire de ma vie, a lui-même rappelé l’athlète de Montréal-Nord, au moment de rencontrer les médias, après la conquête du Thunder. Le 22 juin 2025, je suis maintenant un champion.»
«C’est fou, quand on y pense, a ajouté l'ancien des Sun Devils de l'université d'État de l'Arizona. J’ai dû faire confiance au processus. Cette organisation m’a donné une belle opportunité et je suis reconnaissant d’être ici.»
Impossible sans Erline
Sa mère étant née le 24 juin, Dort lui avait déjà offert un cadeau à cette date, en 2020, quand il avait signé un premier contrat professionnel à un volet avec le Thunder.
«Bonne fête Mom!, avait-il alors publié, sur ses réseaux sociaux. C’est le meilleur cadeau que j’aurais pu t’offrir après tout ce que tu as fait pour moi. Sans toi, rien de tout ça n’aurait été possible.»
L’athlète de 26 ans a remis ça, dimanche soir, en devenant le quatrième Québécois à être couronné champion de la NBA, après Bill Wennington, Joel Anthony et Chris Boucher.
À propos de sa situation contractuelle, Dort avait signé un nouveau contrat de cinq ans pour un montant de 82,5 millions $, le 30 juin 2002, avec le Thunder. Cette entente est valide jusqu’au terme de la saison 2026-2027, le club ayant toutefois une option à propos de la dernière campagne. Il y a fort à parier que l’équipe d’Oklahoma City souhaitera poursuivre son association avec le Québécois.
Représenter Haïti
Dort a aussi rendu hommage à ses parents au moment de se présenter devant les médias, dimanche soir, en portant sur ses épaules un drapeau du Canada et autre d’Haïti.
«Je suis Canadien, mais mes parents ont immigré d’Haïti, a-t-il souligné. Je suis toujours fier de les représenter sur la plus grande scène. Haïti en a vu de toutes les couleurs et je suis fier d’être Haïtien et d’être champion.»
«D’être en mesure d’amener le trophée à Montréal, cet été, je suis vraiment fier», a ajouté le nouveau champion.