LPHF: un séjour fructueux pour la réserviste Catherine Dubois avec l’équipe de Montréal
L’attaquante originaire de Charlesbourg profite d’un premier essai de 10 jours avec le club


Benoît Rioux
La Québécoise Catherine Dubois est en voie de se magasiner un poste à temps plein dans la Ligue professionnelle de hockey féminin.
Limitée à un rôle de réserviste avec l’équipe de Montréal cette saison, l’attaquante originaire de Charlesbourg profite pleinement d’un premier essai de 10 jours avec le club. La hockeyeuse de 28 ans s’attire ainsi les éloges de l’entraîneuse-chef Kori Cheverie.
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«Dubois apporte beaucoup à notre groupe, a vanté Cheverie. Dans le vestiaire, toutes les autres joueuses l’aiment. Elle apporte une énergie contagieuse à l’aréna. Sur la glace, elle est courageuse et se sacrifie devant le but adverse. Elle dirige constamment des rondelles au filet. Nous sommes contentes pour elle, car elle a sauté sur l’occasion quand elle a eu la chance de jouer et elle a eu un impact immédiat.»
Déjà présente à l’entraînement avec l’équipe de Montréal, Dubois raconte avoir appris sur le tard qu’elle faisait le voyage à New York, pour le match du 10 janvier, lors duquel elle a marqué un but en supériorité numérique dans une victoire de 5 à 2.

«Mon rôle, c’est d’être prête en tout temps: je suis venue à l’aréna pour déjeuner à 8h du matin et c’est là qu’on m’a dit de retourner chez moi pour faire mes valises, a-t-elle raconté, à propos de son premier match dans la LPHF. Je n’étais pas au courant que j’accompagnais l’équipe à New York et on partait à midi trente. Encore là, je n’étais pas certaine de jouer. Il faut vraiment que je sois toujours prête mentalement.»
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Pas un rôle facile...
Avant le match de mardi soir prévu à Laval, l’ancienne des Titans du Cégep de Limoilou et des Carabins de l’Université de Montréal a aussi eu l’occasion de prendre part à la partie d’ouverture locale, samedi dernier, à l’Auditorium de Verdun.
«Je connais Catherine depuis quelques années et c’est plaisant de la voir aller, a commenté la capitaine Marie-Philip Poulin. Son rôle n’est pas nécessairement le plus facile comme joueuse de réserve. Elle est là à chaque entraînement et elle a toujours le grand sourire. Elle nous aide à être meilleures sur la glace et hors glace.»

Poulin était par ailleurs aux premières loges, sur la patinoire, quand Dubois a inscrit son premier but dans la LPHF à New York.
«Ça n’aurait pas pu arriver à une meilleure personne, pour être honnête, a affirmé Poulin. Elle a haussé son jeu d’un cran pour notre équipe et je suis très fière d’elle.»
Un précieux souvenir
Poursuivant ses efforts pour la suite de sa carrière, Dubois assure qu’elle se souviendra longtemps de ce premier but inscrit à New York, d’autant plus que Poulin était présente à ses côtés.
«De jouer sur le même trio qu’elle, c’était une première pour moi et c’était vraiment spécial, a indiqué Dubois. Sur la patinoire, elle me disait continuellement ce qu’on pouvait faire, elle communique beaucoup sur la glace et c’est ce qui facilite le fait de jouer avec elle.
«Marie-Philip est comme une grande sœur pour moi, mais aussi pour toutes les autres joueuses dans l’équipe. Elle nous supporte. C’est une grande joueuse, mais aussi une grande personne. Après le but, elle m’a dit qu’elle était fière de moi et c’était vraiment spécial. Ça te donne de la motivation et de l’énergie pour continuer.»
-Avec la collaboration de Mylène Richard