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Culture

La vie du prince Harry est-elle en jeu?

Oui, selon son avocate!

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Agence France Presse et Anaïs Chabot

2025-04-17T12:00:00Z
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«La vie et la sécurité» du prince Harry «sont en jeu», a plaidé le 9 avril son avocate à Londres, en clôture d'une audience qui examinait son recours contre la décision du gouvernement de rétrograder sa protection policière au Royaume-Uni.

AFP
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Vêtu d'un costume sombre et d’une cravate rayée, le fils cadet du roi Charles III, qui revient rarement à Londres, était à nouveau présent au tribunal pour cette deuxième et dernière journée d'audience devant la Cour d'appel. Il était installé derrière son avocate, Me Shaheed Fatima.

Harry et son épouse, Meghan, ont déménagé aux États-Unis après avoir renoncé à leurs obligations royales en 2020. Ils ont alors perdu la protection systématique de la police prévue pour les membres actifs de la famille royale, payée par les contribuables britanniques, le ministère de l'Intérieur ayant opté pour une protection évaluée au cas par cas. Harry, 40 ans, a engagé une action en justice en 2021 pour contester cette décision. Après avoir vu sa demande rejetée en première instance l'année dernière, il a introduit un recours devant la Cour d'appel. Le 9 avril, son avocate a appelé les juges à «ne pas oublier la dimension humaine de cette affaire. Il y a une personne assise derrière moi dont la sécurité et la vie sont en jeu», a-t-elle souligné.

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Plus tôt, l'avocat du ministère de l'Intérieur, James Eadie, a défendu l'approche «sur mesure» adoptée par les autorités britanniques, arguant que cette dernière était «mieux adaptée» au prince, qui vit en Californie. Le duc de Sussex a écouté attentivement la plaidoirie de la partie adverse, s'entretenant de temps à autre avec son avocate.

Une décision après Pâques 

Une grande partie de l'audience s'est déroulée à huis clos en raison du caractère sensible des informations sur la sécurité du fils cadet du roi et des menaces auxquelles il pourrait être exposé. La Cour d'appel rendra sa décision par écrit à une date ultérieure, «très probablement» après Pâques, a déclaré le juge Geoffrey Vos à l'issue de l'audience. La veille, l'avocate du prince Harry avait déploré que son client ait «fait l'objet d'un traitement différent, injustifié et inférieur». Dans des conclusions écrites, l'équipe d'avocats du prince a fait état de menaces sur sa sécurité et celle de sa famille. Ils ont notamment indiqué qu'«Al-Qaïda avait appelé à (son) meurtre», et que Meghan et lui avaient été pris dans «une dangereuse course-poursuite» avec des paparazzis à New York en mai 2023. Ce sujet est sensible pour Harry, dont la mère, la princesse Diana, est morte dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était poursuivie par des photographes à moto.

Au tribunal, le 9 avril, une femme dans la galerie publique a crié son soutien au prince. «Si vous êtes membres de la presse, vous êtes la raison pour laquelle il n'est plus en Angleterre», a-t-elle dit. Le prince, qui vit en Californie avec Meghan et leurs deux enfants, affirme que les questions de sécurité sont un frein à ses séjours au Royaume-Uni. Ses liens sont très distendus avec le reste de la famille royale. Sa dernière entrevue connue avec son père remonte à plus d'un an, peu après l'annonce du cancer de Charles III. Le roi se trouvait en voyage d'État en Italie avec la reine Camilla, où ils ont célébré leurs 20 ans de mariage, au moment où son fils séjournait à Londres. 

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De l'eau dans le gaz avec Meghan?

Selon Page Six, le prince ne serait pas particulièrement enchanté que son épouse, l'ex-actrice Meghan Markle, utilise leurs enfants pour la promotion de sa nouvelle marque, As Ever. Matt Wilkinson, rédacteur royal au Sun, a affirmé que le duc et la duchesse de Sussex ne sont pas sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la publication de photos de leurs enfants, le prince Archie, cinq ans, et la princesse Lilibet, trois ans, sur les réseaux sociaux. «D’après ce que j’ai compris, Harry préférerait de loin que ses enfants ne soient pas vus», a déclaré Wilkinson dans un épisode du balado A Right Royal Podcast.

Voici d'autres nouvelles royales qui ont attiré notre attention cette semaine:

Catherina-Amalia des Pays-Bas: Un merci chaleureux à Madrid

En 2023, à la suite de menaces d’enlèvement par la Mocro Maffia, puissante pègre néerlandaise, à son égard, la princesse héritière des Pays-Bas a dû fuir à Madrid, dans le plus grand des secrets, afin de poursuivre ses études. Elle y a vécu pendant un an, dans l’anonymat le plus complet. En guise de remerciement, la princesse a offert un parterre de tulipes néerlandaises à la capitale espagnole. Le 7 avril dernier, en compagnie du maire de Madrid, José Luis Martinez-Almeid, la princesse a inauguré son jardin sur la place d’Orient, face au palais royal du roi Felipe VI, dont la princesse est très proche. Les tulipes, de couleur orange, comme le nom de la dynastie occupant le trône royal, sont comme un petit écrin de couleur. La princesse s’est rendue sur place afin d’inaugurer une plaque commémorative et de prononcer un court discours dans un espagnol plus que parfait (sa mère est Argentine après tout). «Madrid est réellement une seconde maison pour moi et, a fortiori, quand je vis une période difficile de ma vie», a-t-elle confié. 

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Sofia d’Espagne ne suivra pas les traces de Leonor

La petite sœur de la princesse héritière d’Espagne, Sofia, ne suivra pas de formation militaire. Elle opte plutôt pour un parcours académique. On ne sait pas si elle poursuivra ses études en Espagne ou à l’étranger. Jusqu’à présent, les sœurs avaient eu un parcours académique semblable, étudiant toutes les deux dans les mêmes écoles primaire et secondaire et allant ensuite au UWC Atlantic, au pays de Galles. Mais contrairement à Leonor, Sofia ne montera pas sur le trône. Elle peut donc se permettre un parcours moins rigoureux.

Ingrid Alexandra de Norvège: un premier dîner d’État

La fille du prince héritier de Norvège a participé à sa première visite d’État en Islande, en compagnie de ses parents et grands-parents. Elle a fait tourner les têtes, portant la robe que sa mère, Mette-Marit, avait revêtue pour le mariage de la princesse héritière de Suède Victoria. La princesse portait également un diadème qui lui a été offert pour ses 18 ans, ainsi qu’une rivière de diamants, un cadeau de ses grands-parents, le roi Harald V et la reine Sonja. «En 2004, alors que cette jeune fille n’avait que cinq mois, elle a accompagné ses parents pour sa première visite officielle à l’étranger en Islande. Compte tenu des excellents souvenirs qu’elle en garde, il était tout naturel qu’elle participe à sa première visite d’État», a raconté Harald V, provoquant les éclats de rire de la foule.

Juan Carlos d’Espagne: ses mémoires seront publiées cette année

Son fils, le roi Felipe VI, lui avait demandé de reporter la parution de ses mémoires, selon le journal Web Monarquia Confidencial. Mais, selon la presse espagnole, les mémoires de l’ex-roi espagnol déchu seront bien publiées cette année, soit avant l’été, soit en décembre, selon les sources. L’autobiographie serait publiée simultanément en espagnol, en anglais et en français. Juan Carlos n’aurait pas consulté le palais royal avant de prendre sa décision de publier. Une histoire à suivre au cours des prochains mois!

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