Meghan Markle prépare-t-elle son divorce en cachette?
Isabelle Hontebeyrie
Les Sussex doivent gérer une nouvelle tempête médiatique, le prestigieux Vanity Fair ayant révélé avoir eu vent de discussions entourant leur divorce.
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Le prestigieux magazine Vanity Fair a consacré plusieurs pages au couple qui fut jadis royal. Dans un article dévastateur pour la réputation du couple d’exilés californiens, on apprend que Meghan Markle aurait entamé des pourparlers avec une maison d’édition. «Cette histoire, dont une personne bien informée confirme les grands détails, c’est que l’équipe de Meghan aurait eu une conversation avec une maison d’édition pour évaluer l’intérêt de cette dernière quant à l’idée d’un livre potentiel», affirme la journaliste Anna Peele, qui a interrogé des dizaines de personnes proches du couple. «Le concept, pour lequel il n’y avait pas de proposition écrite ou formelle, était un livre post-divorce. Il ne s’agissait pas d’un livre général sur la vie après la dissolution du mariage ni sur l’expérience passée de Meghan. (Elle a été mariée au producteur Trevor Engelson de 2011 à 2014.) Ce livre — cette idée de livre, en fait — pourrait être centré sur un divorce post-Harry.» La question posée il y a plusieurs années à l’éditeur était simple: «Si jamais un divorce avait lieu, l’éditeur serait-il intéressé à publier un livre écrit dans la foulée?» Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs croient que Meghan planifie son divorce en cachette.
«Narcissiques»
On imagine sans peine la déflagration qui a résonné dans les 18 000 pi2 de la demeure de Montecito, lieu de refuge de Meghan et Harry après leur exil du Royaume-Uni il y a cinq ans. Par l’entremise du Times britannique, le couple aurait «nié les allégations faites contre lui» et les aurait trouvées «pénibles». Toujours selon l’enquête menée par Vanity Fair, Meghan et Harry s’aiment encore et toujours... — malgré tout! serait-on tenté d’ajouter. «Ils sont profondément amoureux et se désirent», a ainsi confié une personne qui a travaillé en étroite collaboration avec eux.
Mais derrière cette image presque parfaite, abondamment relayée tout au long de l’année par des photos prises lors des derniers jeux Invictus (les prochains auront lieu en février à Whistler), se cache un couple qui n’est pas facile. Meghan, apprend-on, ressemble parfois à une «adolescente du film Mean Girls» et son attitude a même provoqué le départ d’un employé d’Archetypes, le balado qu’elle a fait pour Spotify. Harry, de son côté, est quelqu’un qui est «toujours gentil et amical avec tout le monde», qui ne s’est pas «rendu compte de la gravité de son geste quand il a publié son autobiographie». Ainsi, le fils cadet du roi Charles III espère toujours une réconciliation et ne comprend pas pourquoi William n’est pas disposé à lui parler. «Je crois, comme l’explique un observateur, qu’il veut juste qu’on le laisse tranquille et qu’il puisse embrasser des bébés de temps en temps, sans avoir à se soucier de finances. Je ne pense pas qu’il veuille être célèbre de la manière dont Meghan veut l’être.» Et c’est du côté de Page Six et d’un observateur que vient la description la plus froide du couple qui, selon l’aveu même des résidents de Montecito, crée plus de problèmes dans la communauté qu’il n’en règle. «Ils sont obsédés l’un par l’autre. Ce ne sont que deux narcissiques.»
Pourquoi ils ne divorceront jamais
Chez les Windsor, la mention d’un divorce devient vite une affaire d’État. Il suffit de se rappeler les tractations entre Charles et Diana, puis entre Andrew et Fergie, pour savoir que rien n’est simple dans cette famille au passé plus que millénaire. Interrogé par Page Six, un spécialiste s’est penché sur la question et son analyse est sans appel. «Leur valeur réside dans le fait qu’ils sont un couple. Même s’ils voulaient se séparer, ils ne le peuvent pas.» Même son de cloche chez Penguin Random House, éditeur de Spare (Le suppléant, en version française), l’autobiographie du prince parue en 2021. «Ils valent bien plus ensemble, a ainsi souligné un employé qui a souhaité conserver l’anonymat. Cela ne leur est pas profitable d’être séparés, tous leurs accords commerciaux ont été conclus pour le couple. Je pense que l’accord avec Random House ressemble beaucoup à l’accord avec Netflix. Les gens de Netflix ont dit oui à tout parce qu’ils voulaient avoir la série documentaire Harry & Meghan. Ils ont dit: “OK, nous allons produire l’émission Polo, et voyons ce qui se passe avec l’émission style de vie de Meghan.”»