Fiasco SAAQclic: «Geneviève Guilbault ne peut pas s'en laver les mains comme elle le fait toujours»
TVA Nouvelles
La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, ne peut plus se dédouaner des problématiques entourant le fiasco de SAAQclic, estiment les panélistes du segment La Joute des Analystes.
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Parmi les plus récentes révélations entendues à la commission Gallant, celles selon lesquelles la SAAQ se trouvait au bord du gouffre financier ont forcé la ministre Guilbault à admettre que la SAAQ pourrait utiliser le fonds réservé aux accidentés de la route pour payer ses publicités de sensibilisations à la sécurité routière.
«Elle a dit: on ne fera pas ça pour boucher les déficits, les trous, les déficits du passé, mais les dépenses du présent. Ça revient au même. On franchit quand même cette clôture-là qu'on n'est pas censé. Et c'est là que ça l'interpelle, c'est que là tu n'es plus dans le passé. Tu es dans les conséquences du passé sur la gestion actuelle présentement de l'année en cours de la SAAQ», a argumenté Mario Dumont.
Son collègue Gaétan Barrette est du même avis et il souligne que Geneviève Guilbault se défend souvent en rejetant le blâme sur les gouvernements précédents. Il trouve donc légitime la demande du Parti libéral du Québec de mettre la SAAQ sous tutelle.
«Le premier réflexe qu'elle a, c'est de dire non et de ne pas s'expliquer sur le présent. Alors oui, l'opposition libérale et les autres ont tout à fait raison de faire cette proposition à cette étape-ci. Oui, un jeu politique, mais Geneviève Guilbault ne peut pas s'en laver les mains comme elle le fait toujours», soutient l’ex-ministre libéral.
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