Fiasco SAAQclic: nos chiens de garde ont-ils failli à la tâche?
TVA Nouvelles
Les plus récentes révélations entendues à la commission Gallant laissent le chroniqueur Antoine Robitaille perplexe.
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«On sait que l'AMP, c'est-à-dire l'Autorité des marchés publics, a réagi après le dépôt de la vérificatrice générale et a gelé des contrats pour dire: "là, il faut arrêter l'hémorragie." [...] L'AMP a posé des questions dans les dernières années, même l'UPAC a posé des questions à partir de 2023. On s’est donné des chiens de garde comme l'AMP par exemple. C'est un produit de la commission Charbonneau, c'est une façon de rendre la commission un peu permanente et d'avoir une vigie, une attention. Et la question que je me pose c'est: pourquoi ne sont-ils pas, ces chiens de garde, intervenus avant? Pourquoi il a fallu la vérificatrice générale?» a-t-il demandé lors du segment «Ça fait débat!», mercredi midi.
Ce dernier déplore qu’il ait fallu les problèmes de files d’attente pour que les enjeux de dépassements de coûts éclatent au grand jour, alors qu’il y avait des signaux dès 2017.
Plusieurs personnes ont souligné des problématiques au fil des années sans que rien ne soit fait pour corriger la situation.
«Comment ça que le conseil d'administration s'est dit surpris lorsque la vérificatrice générale a déposé son rapport? Ça, je ne comprends pas. Puis d'autre part, si tout se discutait comme ça à l'interne – si le vérificateur en chef lui-même était au courant de toutes sortes de choses, d'une possibilité, dès les premières années, d'une explosion de ce programme-là, SAAQclic – je ne peux pas croire qu'à un moment donné, ça ne soit pas monté au cabinet ou au ministre», soutient Antoine Robitaille.
Celui-ci estime que les «chiens de garde» indépendants n’ont pas fait leur travail.
«Le vérificateur général a fait le boulot, la vérificatrice [aussi], mai les autres, l'AMP et l'UPAC, où ils étaient pendant ce temps-là?» s’interroge le chroniqueur.
Pour voir le segment complet, visionnez la vidéo ci-haut.
