«Antigang»: Après deux semaines de diffusion, voici ce que le public en pense
Pierre-Luc Houle
Après deux semaines de diffusion à Radio-Canada, la quotidienne policière Antigang suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux concernant ses personnages et ses intrigues. Nous avons donc souhaité dresser un bilan à partir des commentaires partagés par les téléspectateurs sur les diverses plateformes.
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Si la première semaine d’Antigang était surtout axée sur l’introduction de ses personnages - avec son format, seulement pour cette semaine, de quatre épisodes d’une heure -, les intrigues se sont vite ficelées à travers la complicité des membres de l’escouade Antigang, les enjeux policiers et la mise en place des tensions dramatiques qui nourrissent désormais la série au quotidien.
Même si on retrouve de nombreux commentaires positifs dans les différentes publications de la page Facebook de l’émission, d’autres, plus critiques, estiment que le rythme s’installe parfois trop rapidement ou que certaines situations semblent un peu exagérées.
De nombreux internautes signalent qu'ils ont de la difficulté à comprendre certains dialogues et s'interrogent sur l'absence de contrôle de qualité lors du montage. Les commentaires du public révèlent principalement que la série Antigang est perçue comme du «réchauffé», et bien des gens disent s’ennuyer du confort que STAT apportait à leur quotidien avant que la série médicale passe au format hebdomadaire.
Beaucoup estiment également que le genre des séries policières semble avoir épuisé ses possibilités créatives.
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Ci-dessous, voyez quelques commentaires des internautes:
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«Pour ma part, si on compte ça en épisodes de 30 minutes, ça fait 12 épisodes qu'il ne se passe rien à part du blabla sur le même cas. Ceux qui disent que c'était pareil au début de District 31, non. Il n'y avait pas qu'un seul cas, d'autres venaient se greffer à l'émission. Je continue de souhaiter que ça change... à suivre.»
«Cette série prendra son souffle avec le temps, car c'est avec le temps qu'on s'attachera aux personnages, et cela n'est pas encore fait. Ceci dit, la production et la scénarisation de la série doivent tenir compte des critiques émises.»
«Je trouve que c'est "du réchauffé" cette quotidienne... dommage. Plusieurs personnages ne sont pas crédibles (à mes yeux). Le format 30 min est mieux que celui de 60 min de la semaine dernière... petite consolation. Si au moins, on nous avait proposé une quotidienne dans un univers complètement différent au lieu (encore) du monde de Luc Dionne (y'a déjà Dumas). Bref, je suis déçue et m'ennuie de mon rdv quotidien avec STAT!»
«C’est bon de nous mettre la transcription, car on perd beaucoup de mots en fin de répliques... C’est pas normal que la production ne s’en rende pas compte au montage!!!»
«Je leur donne encore une semaine d'écoute, car à date, je trouve que c'est juste du mémérage de bureau, pas trop captivant... dommage... Je réussis pas à embarquer...»
«C’est très brun comme émission.»
«En fait, tous ces comédiens que j'aime beaucoup ne vont pas bien ensemble, et ça fait que la série Antigang n'est pas crédible. C'est dommage!»
«Plusieurs mentionnent qu'il y a trop de monde et préfèrent STAT. Pourtant, dans STAT, il y a beaucoup de monde, le staff, les dirigeants, les patients, différents cas en même temps, etc. C'est juste le temps de s'adapter, car jusqu'à présent, c'est intéressant.»
«Je ne commente pas habituellement, mais voilà... Le débit des dialogues est beaucoup trop rapide, irréaliste. Les comédiens ne sont pas en discussion, ils sont plus en mode “on livre le texte”. L’atmosphère est comme s’ils sont toujours en urgence. C'est dommage parce qu’à la longue, on décroche.»
Bien évidemment, il ne faut pas généraliser, et surtout, il faut laisser le temps à l'émission de prendre sa place avant de décider si on poursuit notre visionnement ou pas, surtout pour une quotidienne.
Ne manquez pas Antigang du lundi au jeudi à 19 h, à Radio-Canada.