Sinem Kara: De «Big Brother Célébrités» au «Bye Bye 2025»
«Cette victoire à changé ma vie!»

Victor-Léon Cardinal
Après huit ans à tracer son chemin en humour, Sinem Kara cumule les beaux projets depuis sa victoire à Big Brother Célébrités, en avril dernier. Alors qu’elle sera de la distribution du Bye Bye 2025, l’artiste nous parle de sa vie, de son parcours et de ses projets.
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Rare représentante de la communauté turque au sein de la colonie artistique québécoise, Sinem Kara aime explorer les différences culturelles dans son humour. Née au Québec de parents turcs, c’est tout d’abord à Montréal-Nord et ensuite à Saint-Jean-sur-Richelieu, où ses parents deviennent propriétaire d’une pizzeria, que l’humoriste grandit. La jeune femme, qui n'a pas la langue dans sa poche, rêve depuis l'enfance de devenir actrice. C'est en 2014 qu'elle obtient son diplôme en théâtre, au Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. «Au départ, mon rêve était de devenir comédienne. J’adorais la comédie, mais je me voyais plutôt faire un jour un one woman show. Je me suis donc lancée sur scène en humour.» En 2020, la jeune femme se fait remarquer du public lors de sa participation à l’émission Le prochain stand-up, à Noovo. En 2022, elle part en tournée à travers le Québec avec son premier spectacle solo.
Entre la scène et l’écriture
Toutefois, c'est depuis qu’elle a remporté fin avril la cinquième saison de la téléréalité Big Brother Célébrités que l’artiste voit les beaux projets se multiplier. «Cette victoire a changé ma vie! Ça ne fait que deux mois que je suis sortie de Big Brother Célébrités et j’ai l’impression que ça fait 1 000 ans. Il m’est arrivé tellement d’affaires, ces derniers temps. En ce moment, je travaille fort à l’écriture de mon prochain spectacle, dont le rodage officiel débutera en janvier 2026.»
L’artiste, qui s'inspire beaucoup de son vécu pour son écriture, reste très attachée au pays de ses parents. «Même si j’ai grandi au Québec, j'ai passé tous mes étés en Turquie, lorsque j'étais plus jeune. On allait au bord de la mer, à proximité de la ville d’Izmir, d’où on peut apercevoir les côtes de la Grèce à l’horizon. J’ai ainsi grandi entre le Québec et la Turquie.»
Un beau cadeau
En dehors de la scène, Sinem Kara n’en revient toujours pas d’avoir la chance de faire partie de la distribution du Bye Bye 2025, qui marquera la 50e édition de cette légendaire émission, diffusée le soir du 31 décembre, à Radio-Canada. «Je vais y croire quand je me verrai à la télévision. C’est le producteur Guillaume Lespérance qui m’a téléphoné directement pour m’offrir ce beau cadeau. Il m’a dit qu’il me suivait depuis longtemps et qu’il me voulait dans le Bye Bye. Je n’aurais jamais cru me retrouver là un jour!»
L’artiste se dit aussi choyée d’avoir la chance de partager ce projet avec des acteurs d’expérience, tels qu’Anne Dorval et Antoine Bertrand. «Ce sera une classe de maître incroyable pour moi.»
Un mari réalisateur
Sur le plan personnel, Sinem Kara partage sa vie depuis plusieurs années avec le réalisateur Onur Karaman. «Ça fait 7 ans que nous sommes mariés. Mon mari et moi sommes les deux seuls Turcs que nous connaissons dans le milieu culturel. Par chance, nous sommes tombés amoureux. De son côté, mon chum évolue en cinéma dans le drame et les films d’auteur. Son quatrième long métrage, Respire, a d’ailleurs remporté le prix du meilleur film québécois au festival Cinemania, en 2022.»
Après plusieurs années passées à évoluer dans des univers artistiques bien différents, les amoureux travaillent actuellement à un projet commun. «Ce sera un projet comique dont l’action se déroulera dans le milieu de la restauration. Il s’agit d’un domaine que je connais bien, du fait que j’ai grandi dans la pizzeria de mes parents. Il s’agira d’ailleurs d’une histoire inspirée de mon vécu», souligne-t-elle en terminant.