Après «Empathie», Florence Longpré signe un film d’horreur se déroulant à Montréal en 1962
Pierre-Luc Houle
Encore une fois, Florence Longpré élargit son univers créatif en plongeant cette fois dans le fantastique et l’horreur. La comédienne et scénariste, qu’on connaît pour son talent unique pour créer des œuvres sensibles et déstabilisantes comme Empathie et M’entends-tu?, signe le scénario de son tout premier long métrage, La portraitiste, qui sera réalisé par Annie St-Pierre (Nelly, La femme de mon frère).
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En effet, on a appris la nouvelle via un communiqué envoyé par la SODEC à propos des projets soutenus en production de longs métrages de fiction.
L’univers de La portraitiste sera situé à Montréal en 1962. Le film suivra Françoise, une femme prisonnière d’un quotidien étouffant aux côtés de son mari, Germain, et de sa tante Agathe. Réceptionniste dans un poste de police, elle se verra un jour sollicitée pour dessiner le portrait-robot d’un agresseur. Ce geste anodin réveillera chez elle une passion enfouie pour le dessin... et révélera un don télépathique insoupçonné.

Mais le drame frappera. Son cousin adoré, Gilles, se donnera la mort après avoir été victime d’intimidation. Bouleversée, Françoise quittera tout et se joindra à une enquête troublante menée par le sergent Stevenson, dans la petite localité de Causapscal. Au fil de l’enquête, ses visions prophétiques mettront au jour des secrets familiaux aussi sombres qu’intimes, qui résonneront profondément avec sa propre histoire.
Entre clairvoyance, deuil et renaissance, La portraitiste s’annonce comme un drame horrifique à la fois psychologique et spirituel, où la quête de vérité devient un miroir de l’âme. Un genre trop peu exploité au Québec.
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On imagine que le film promet d’offrir une incursion inédite dans l’univers intérieur de Florence Longpré, qui ose cette fois flirter avec le surnaturel.