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Culture

Comment Patrice Robitaille gère-t-il la pression d’«Antigang»?

Découvrez «Antigang» dès le 8 septembre.

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-08-21T10:00:00Z
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Patrice Robitaille se lance dans un défi de taille cette année, puisqu’il tient le rôle principal dans Antigang, la toute nouvelle quotidienne de Radio-Canada. Après seulement quelques semaines de tournage, il aborde ce rôle avec sérieux et une discipline exemplaire — un mode de vie essentiel quand on doit mémoriser des dizaines de pages de texte chaque semaine.

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Patrice, parle-moi de ton personnage...

Je joue le sergent Jean-François Bégin, qui fait partie de l’escouade Antigang. C’est un leader, mais sans attaches, puisqu’il n’a pas de copine ni d’enfants. Il se consacre pleinement à son travail et sa situation de vie lui permet d’être un peu plus téméraire que certains de ses collègues. Certains membres de la brigade, ainsi que leurs familles, devront faire face à des menaces de la part de criminels, mais mon personnage n’aura pas à vivre cet enjeu. Il ne s’en laisse pas imposer, il est fonceur et frondeur. Et même s’il a une belle relation avec son patron (Vincent Graton), il le met beaucoup au défi.

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Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Comment va le rythme de tournage?

Ça va bien. Je savais un peu dans quoi je m’embarquais, puisque j’en avais parlé avec des collègues qui l’avaient vécu avant moi. Mais honnêtement, tant qu’on n’a pas mis les deux pieds dedans, on ne comprend pas vraiment tout ce que ça implique. Il y a toute une fébrilité qui vient avec ça, mais je sais qu’on va finir par se déposer tranquillement, une fois qu’on aura trouvé nos repères et nos aises. J’aime avoir de bonnes charges de travail. Je suis capable d’en prendre. Je suis quelqu’un de très discipliné et de travaillant: ça m’aide beaucoup! C’est sûr qu’une quotidienne, c’est un peu le summum qu’on peut avoir, mais c’est grisant comme début de tournage. J’ai hâte que le public nous découvre, ça va sans doute nous donner un nouveau souffle. J’ai vu la publicité qui commence à tourner, et ça m’a fait plaisir, car je la trouve vraiment esthétique. On fait tout ça pour l’auditoire, alors je ne conte pas de menteries quand je dis que je veux que ça fonctionne.

Les quotidiennes de Radio-Canada sont vues et aimées par de nombreux téléspectateurs. En tant que protagoniste de la série, sens-tu une certaine pression?

Le fait que j’aie décroché un tel rôle, c’est une belle tape dans le dos et un beau vote de confiance. Après ça, c’est à moi de ne pas faire dans ma culotte et de respecter les attentes. Je travaille fort, je suis bien préparé et je suis très bien entouré. J’aime beaucoup le projet jusqu’à maintenant. Chaque fois que je reçois les textes des épisodes, je reviens à la maison et, même si je suis fatigué, aussitôt que les enfants sont couchés, je plonge dedans, car j’ai hâte de savoir ce qui s’en vient. C’est un bon indicateur. J'ai l'impression que les gens vont aimer la série et qu'ils vont être au rendez-vous.

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Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Qu’est-ce que tu fais pour prendre du temps pour toi?

Quand les tournages seront terminés, je vais partir en vacances avec ma famille. J'ai déjà tout planifié. Pour rester motivé, il faut une récompense au bout. Entre-temps, les fins de semaine, je me baigne avec mes enfants. J’ai une grosse charge de travail, mais je dois prendre des pauses. Je ne peux pas faire du texte pendant 10 heures dans une journée, il y a une limite. J’essaie le plus possible de rester concentré sur ce qui est important: je suis discipliné, je planifie bien mes journées et j’ai une bonne hygiène de vie.

Quand on accepte un tel contrat, c’est aussi une décision familiale...

Bien sûr! Avant d’embarquer dans le projet, la première personne à qui j’en ai parlé, c’est bien évidemment ma conjointe. Elle m’a tout de suite encouragé à accepter ce contrat. Elle a dit qu’on demanderait de l’aide et qu’on trouverait des solutions. Ma blonde, avec le métier qu’elle pratique, travaille parfois plus que moi. C’est donc une réalité qu’on connaît déjà bien. C’est un sacrifice collectif, mais on en a parlé avec nos enfants, et tout le monde était unanime: je devais accepter ce défi. J’ai une grande fille de 19 ans, et mes deux autres ont 11 et 9 ans. Ils sont de plus en plus capables de s’occuper d’eux-mêmes. Tout ça fait partie de la dynamique à mettre en place pour faire en sorte que nos enfants gagnent davantage en autonomie. Ils se responsabilisent, puisque maman et papa ne sont maintenant pas toujours là pour tout prendre en charge. On s’assure d’avoir une bonne structure et on s’arrange bien pour le moment.

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