Antigang: Les comédiens nous révèlent comment ils se préparent à affronter le rythme d'une quotidienne
Découvrez «Antigang» dès le 8 septembre à Radio-Canada.
Alicia Bélanger-Bolduc
L’équipe a pu se joindre à celle d’Antigang le temps de découvrir les décors de la série, ainsi que quelques nouveaux personnages. La quotidienne débutera le 8 septembre avec 4 épisodes d’une heure.
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Ça travaille fort pour combattre les crimes, mais aussi pour livrer une histoire qui sera à la hauteur des dernières quotidiennes présentées à Radio-Canada. Antigang nous offre un portrait fidèle du milieu criminel et de ceux qui ne chôment pas pour rendre la ville plus sécuritaire. Nous étions conviés dans les bureaux de l’escouade, «le cœur de la série», comme nous l’a mentionné la productrice Fabienne Larouche. Celle-ci se dit, pour le moment, très fière de la qualité de sa nouvelle série, ainsi que du travail acharné de toute l’équipe impliquée. Elle a même guidé notre visite des lieux, où bureaux et salle de réunion s’enchaînent comme dans un vrai commissariat. Les décors ont été bien pensés et choisis: des photos de chiens fictifs et des listes d’épicerie sont déposées un peu partout sur les bureaux pour donner vie aux lieux.

Nouveaux personnages
Si la distribution principale a été annoncée en mai dernier, cette rencontre nous a aussi permis de découvrir de nouvelles têtes d’affiche. S’ajoutent donc à la distribution Sébastien Ricard (chef d’un chapitre de motards), Luis Oliva (spécialiste de la filature), David Giguère (importateur de cocaïne), Patrice Bélanger (sergent de la gendarmerie), Fabiola Nyrva Aladin (technicienne en balistique) et Frank Schorpion (chef de la mafia irlandaise). Sébastien, que nous n’avions pas revu au petit écran depuis quelques années, est très heureux de revenir à la caméra. «C’est un méchant qui a de la nuance, de la profondeur. Je trouve que les situations sont ancrées dans le réel, puis ça parle d'une réalité qui est très québécoise. Les textes sont vraiment bons, c'est un vrai bonheur de les lire et d’apprendre au compte-gouttes ce qui nous arrive.» Pour Frank, Manitobain d’origine qui a appris le français au Québec, c’est une fierté de faire partie de ce projet. «Du côté anglophone, c'est très tranquille en ce moment, ce qui me permet de faire des projets comme celui-ci, qui me rendent très heureux. C’est la première fois que je fais partie d’une quotidienne et j’aime l’aventure.»



Rythme de tournage
Qui dit quotidienne dit assurément apprentissage de plusieurs pages de texte par semaine — une première pour toute l’équipe d’acteurs. Pour Catherine Trudeau, sergente dans l’escouade, la clé est la préparation. «On a eu la chance d’avoir les premiers épisodes d’avance, donc j’ai commencé avec un bon rythme. Je crois qu’il faut comprendre à quoi on appartient. Je m’attendais au pire, mais il n’y a pas une journée qui se ressemble et c’est ce qui est intéressant.» Pour sa part, Patrice Robitaille, qui tient le rôle principal dans la série, avoue trouver cette nouvelle aventure grisante. «Je pensais savoir dans quoi je m’embarquais après avoir parlé à des amis, mais on ne sait pas à quoi s’attendre tant qu’on n’y a pas goûté. Je suis un homme très travaillant et discipliné. Notre prochaine motivation sera de nous voir en ondes et d’avoir la réaction du public». Pour Karine Gonthier-Hyndman, qui fait également partie de l’escouade et qui est enceinte de quelques mois, le défi a été accueilli à bras ouverts. «On rentre profondément dans un univers, ce qu'on n'a pas toujours le temps de faire sur une série hebdomadaire ou même sur un film. Tu n'as plus à te questionner, parce que c'est comme une deuxième peau le temps que ça dure. Ma grossesse se déroule super bien et je suis même heureuse de vivre cette aventure avec une énergie qui grandit en moi. Toute l’équipe est à l’écoute et prend soin de moi.»

Une équipe tissée serrée
Quand la charge de travail est telle, il est essentiel de pouvoir compter sur son équipe, et celle d’Antigang n’y fait pas exception. «Dans la série, notre escouade est totalement honnête. On est francs les uns envers les autres, et c’est la même chose dans nos rapports entre collègues. Pour que ça fonctionne bien, on ne doit pas rester avec un ressenti, on se dit tout», confie Vincent Graton, chef de l’escouade. Patrice est du même avis. «J’ai trouvé ça rassurant qu’on parte tous sur le même pied d’égalité; on était tous, au début, un peu fébriles et nerveux. Ça tisse des liens de voir tout le monde dans la même galère! C’est une équipe que je connaissais déjà, donc ça aide à créer une chimie.» «Quand j’ai su que Patrice, avec qui j’ai déjà beaucoup joué, faisait partie de la distribution, j’ai tout de suite été soulagée. Il a un côté très rassurant. Il y a les acteurs, mais aussi toute l’équipe technique derrière nous qui fait un travail remarquable. On est devenu une grande famille», ajoute Catherine.


Prendre soin de soi
Bien évidemment, l’équipe adore travailler sur ce plateau — une chance dans le métier —, mais chacun de ses membres doit aussi prendre soin de lui. Avoir hâte de reprendre ses activités quotidiennes est bien normal. Pour Vincent, l’équilibre passe encore par le sport et le repos. «Je fais habituellement quatre à cinq classes de yoga par semaine. Ça m’aide beaucoup et ça me permet de sortir de ma tête pour qu’elle ne devienne pas un cimetière de mots! Je fais au moins cinq heures de mémorisation dans les moments les plus calmes, mais j’aime bien prendre le temps d’écouter un film en fin de soirée.» Malgré ses journées occupées, Catherine tente de profiter au maximum de l’été. «Je suis souvent dégagée les soirs et les fins de semaine, puisque j’ai toujours une journée dans la semaine où je ne tourne pas et où j’apprends mes textes. J’essaie donc de voir des amis, d’organiser des soupers, des semaines dans un chalet, et j’aime aussi faire du paddle board. Cependant, je ne me fais pas une programmation trop chargée, parce que le lundi, ça repart en grand!» Pour Karine, la fin des tournages annonce une belle et nouvelle aventure, avec son enfant à venir. «Ça me grise de tourner, mais ça me grise aussi de savoir que lorsque ce sera terminé, j’aurai une nouvelle personne dans ma vie. Ça m’occupera pas mal dans les prochains mois.» «J’ai déjà planifié des vacances en famille après les tournages; ça prend une motivation pour se rendre à la fin. On n'a pas le choix de s’arrêter. Il y a une limite à ce qu'on peut apprendre en une journée. La fin de semaine, je me baigne avec mes enfants et je profite de moments en famille, car c'est important pour moi», mentionne Patrice.
