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Culture

Voici le métier surprenant que Marie-Lyne Joncas a exercé, avant de bifurquer vers l’humour et le jeu

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Nathalie Slight

2025-10-09T10:00:00Z
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Animation de la compétition Le grand chantier RONA, tournage de la comédie Les crues et de la dramatique Dumas : malgré un horaire bien rempli et digne d’un marathon, Marie-Lyne Joncas s’estime choyée de pouvoir vivre de sa passion entourée d’humains qu’elle aime profondément.

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Marie-Lyne, tu as terminé les tournages de la comédie Les crues?

Oui, un beau 28 jours de tournage assez intense! (rires) Eve Côté et moi, on était pas mal tout le temps sur le plateau. Même lorsqu’on ne tournait pas, on était quand même là, pour regarder les autres comédiens jouer, pour peaufiner des petits détails qui rendent la scène encore plus comique. On fait 100% confiance à la réalisatrice Isabelle Garneau; elle est extraordinaire. Mais Les crues, c’est notre univers, alors on veut s’assurer que le résultat final nous ressemble.

Où avez-vous tourné?

À Québec. J’ai habité un mois dans un loft avec une super belle terrasse sur le toit. L’avantage de rester sur place, c’est qu’on a développé une super belle complicité, la gang de comédiens, la production et les techniciens. On est allés manger dans de bons restos, on est sortis dans un bar de chansonniers. Si le tournage avait eu lieu à Montréal, on serait probablement retournés chacun à sa maison, au lieu de faire des activités ensemble.

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Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Est-ce ton bouledogue anglais, Georges, t'a accompagné à Québec?

Ça m’a effleuré l’esprit, mais ça aurait exigé beaucoup d’organisation. J’ai donc préféré le faire garder par une amie, afin de me concentrer sur le tournage. Même chose pour mes chats, Martin et Denis. Bref, mes bêtes ont été gérées à l'externe. (rires)

La série Les crues est inspirée de votre spectacle Su’l gros vin présenté par votre duo Les grandes crues. Allons-nous retrouver vos personnages de scène tels quels à l’écran?

Sur scène, c'est Eve et Marie-Lyne version exponentielle avec un côté un peu plus trash, plus vulgaire, plus... cru! À la télé, on retrouve l’essence des personnages, des filles qui n’ont pas de filtre, qui ont le coude léger, mais on creuse plus en profondeur, en abordant des enjeux plus personnels. Ça reste une comédie, mais il y aura des moments plus touchants.

Quelle est la prémisse de la comédie Les crues?

Ça débute alors que nos personnages, Marie-Lyne et Eve, sont en chicane après leur tournée. Elles renouent afin de réaliser leur plus grand rêve: créer leur propre vin. Elles deviennent propriétaires d’un vignoble et leur rêve se transforme rapidement en cauchemar.

Dans la vraie vie, aurais-tu le courage de te lancer dans un projet semblable?

Totalement... mais ce serait plus un projet de préretraite. (rires) On a tourné Les crues au Vignoble et cidrerie Sainte-Famille, à l’île d’Orléans. J’ai eu l’occasion de jaser avec les propriétaires, d’anciens producteurs laitiers, qui ont racheté le vignoble il y a trois ans. Côtoyer cette famille qui réalise leur rêve, c’était pas mal inspirant.

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Aurais-tu de la difficulté à travailler dans l’ombre?

Pas du tout! C’est plutôt le contraire: un des aspects de mon métier que j’ai dû apprivoiser, c’est la notoriété. Si je pouvais changer de face le soir pour passer incognito, je le ferais! (rires) Même si ça ne paraît pas, j'ai un petit côté ermite, j’aime bien être dans ma bulle.

Qu’est-ce qui t’occupe présentement?

J’ai commencé à tourner Le grand chantier RONA le 3 mars, pour enchaîner immédiatement avec Les crues. J’ai eu un petit deux jours de congé, avant de poursuivre avec Dumas jusqu’en novembre. On dirait que tout déboule en même temps dans ma vie, mais c’est vraiment un concours de circonstances.

Que veux-tu dire?

Le tournage de la comédie Les crues devait avoir lieu l’année dernière, mais il a été repoussé à cause de la faillite de Juste pour rire. Cela dit, la vie fait bien les choses: ça m’a permis de décrocher le rôle de Sophie Lacoste dans Dumas, un de mes plus beaux cadeaux en carrière. C’est tellement une bonne série, un beau personnage, une belle gang! Je suis infiniment reconnaissante d’être de ce projet-là. Même si j’adore ma job, je suis plus que due pour de vraies vacances! J'aimerais beaucoup aller en Thaïlande, probablement avec ma cousine et amie Valérie De Launière.

Elle est agente d’artistes, n’est-ce pas?

Elle a récemment fermé son agence, après 20 belles années à représenter des comédiens. Petit fun fact: en sortant du cégep, j’ai travaillé en tant qu’assistante pendant deux ans pour l’agence de ma cousine, car je voulais devenir agente d’artistes. Mais la gestion de calendrier, la négociation de contrats... ça ne me faisait pas tant triper. J’ai rapidement réalisé que ce que je voulais vraiment, ce n’était pas représenter des artistes, c’était être une artiste! Voilà pourquoi je me suis inscrite à l’École nationale de l'humour, et c’est ce qui m’a menée au jeu et à l’animation.

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Bell média
Bell média

Y aura-t-il une troisième saison de la compétition Le grand chantier RONA?

Rien n’est confirmé pour le moment, mais ça augure bien. Quand je me suis lancée dans ce projet, j’avais sous-estimé le côté humain de l’aventure. Les participants sont coupés du monde extérieur, ils ne voient pas leurs proches, ils rénovent 40 heures par semaine, c’est vraiment intense pour eux. Leur dépassement de soi me touche énormément.

As-tu gardé des liens avec les participants?

Absolument! Les gagnants de la première saison de la compétition Le grand chantier RONA, Maxime Dumontier et Stéphanie Brodeur, sont des amis à moi. L’an dernier, je suis allée à la fête à Maxime, dans la maison qu’ils ont remportée grâce à l’émission. Sinon, je garde contact avec plusieurs participants sur les réseaux sociaux. Je les ai accompagnés dans un moment marquant de leur vie, alors ça a définitivement créé des liens.

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