Voici 12 films sur l’émancipation féminine à voir ou à revoir


Maxime Demers
De Wonder Woman à Barbie en passant par Frida Kahlo, plusieurs héroïnes marquantes de l’histoire du cinéma ont incarné l’émancipation féminine à travers leur désir de se libérer et de s’affirmer. À l’occasion de la sortie de la comédie Deux femmes en or, voici 12 films mettant en scène des personnages féminins forts et inspirants.
Barbie

Dans la comédie à succès de Greta Gerwig qui a fracassé des records au box-office à l’été 2023, Margot Robbie incarne une Barbie qui cherche à se défaire de son image de femme parfaite pour dénoncer le patriarcat et assumer sa féminité.
Thelma et Louise

Ce film routard (road movie) de Ridley Scott est assurément un des films les plus marquants sur l’émancipation des femmes. Geena Davis a été couronnée par l’Oscar de la meilleure actrice en 1992 pour sa performance sous les traits d’une femme qui tente de se libérer de son mari toxique et possessif.
Babygirl

Ce thriller érotique sorti en salle en décembre dernier explore la question du désir féminin à travers la relation complexe entre une femme de pouvoir qui s’ennuie avec son mari et son jeune stagiaire. Nicole Kidman a remporté le prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise l’an dernier pour sa performance dans le film.
Erin Brockovich

Cette héroïne campée par Julia Roberts incarne à elle seule toute la persévérance et le courage au féminin. À partir d’une histoire vraie, le film de Steven Soderbergh relate le combat d’une mère monoparentale contre une puissante compagnie qui déversait des produits toxiques dans l’eau potable d’une petite ville californienne.
Virgin Suicides

Ce premier long métrage de la réalisatrice Sofia Coppola, sorti en 1999, met en scène cinq sœurs qui essaient de s’émanciper de leur milieu familial, dans une banlieue de Détroit pendant les années 1970. Soulignons que Coppola a abordé le thème de l’émancipation féminine dans plusieurs de ses films suivants, dont Marie-Antoinette et Priscilla (sur la vie de Priscilla Presley).
Simple comme Sylvain

Les thèmes de l’émancipation et du désir féminin sont aussi au cœur de cette comédie romantique de la réalisatrice Monia Chokri qui relate l’idylle entre une professeure de philosophie de 40 ans (Magalie Lépine-Blondeau) et un entrepreneur en construction (Pierre-Yves Cardinal).
Frida

Connue pour ses œuvres évocatrices et introspectives, l’artiste peintre Frida Kahlo s’est battue toute sa vie pour le droit des femmes et leur émancipation dans la société. L’actrice Salma Hayek a donné vie à cette icône de la culture mexicaine dans ce film biographique de Julie Taymor, sorti en 2002.
Les quatre filles du docteur March

Adapté maintes fois au grand écran, le célèbre roman féministe de l’auteure américaine Louisa May Alcott demeure toujours aussi pertinent 150 ans après sa publication. On y suit le passage à l’âge adulte de quatre sœurs déterminées à vivre leurs vies selon leurs propres règles et à s’épanouir dans l’art.
La Daronne

Isabelle Huppert incarne une traductrice discrète qui se hisse à la tête d’un immense trafic de drogue dans ce film de Jean-Paul Salomé. Sous ses allures de comédie policière, La Daronne brosse le portrait d’une quinquagénaire qui échappe à son quotidien en plongeant dans la criminalité et pour se libérer en tant que femme.
Charlotte a du fun

Avant d’écrire la nouvelle version de Deux femmes en or, l’auteure Catherine Léger a signé le scénario de cette comédie de Sophie Lorain qui aborde avec humour et légèreté les pulsions et le désir sexuel de trois adolescentes de 17 ans.
La leçon de piano

Le chef-d’œuvre de la réalisatrice Jane Campion met en scène l’éveil sexuel d’une jeune femme muette et veuve qui quitte l’Écosse, au milieu du XIXe siècle, pour aller vivre chez son nouveau mari dans la jungle de la Nouvelle-Zélande. Ce puissant film féministe a permis à Jane Campion de devenir la première femme cinéaste à remporter la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes en 1993.
Wonder Woman

Créée par le scénariste de bandes dessinées William Moulton Marston en 1941 et récemment portée à l’écran par la réalisatrice Patty Jenkins, la superhéroïne Wonder Woman est rapidement devenue un symbole d’émancipation et de force féminines dans la culture populaire. Elle a d’ailleurs été nommée «symbole de la révolte féminine» en 1972 dans le contexte d’une vague de luttes et de mouvements de femmes.