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VIDÉO | «Coupez! Coupez! Coupez!»: Ce danseur démasqué dimanche à «Chanteurs masqués» aurait pu tomber de scène pendant son numéro

Guillaume Picard

2025-10-20T00:30:00Z

Si vous trouviez que Na-poulet-on dansait admirablement, vous aviez là l’une des clés pour deviner l’identité de la personnalité se cachant dans ce magnifique costume d’empereur, dans cette cinquième saison de Chanteurs masqués.

Dimanche, c’est le maître de la compétition de danse Révolution Jean-Marc Généreux qui a été démasqué. Plusieurs l’avaient deviné, selon le principal intéressé, qui a dû «mentir» plus d’une fois pour préserver le secret.

L’homme à l’énergie débordante avait une longueur d’avance sur les autres compétiteurs, car il avait déjà participé, en 2023, à la version française, Mask Singer, dans la peau du Lama.

«À ma deuxième chanson, ils m’avaient reconnu. Ici, j’ai pu chanter trois fois, ce qui était mon objectif, alors je suis bien content au final», a-t-il dit à l’Agence QMI, ajoutant que le costume de Na-poulet-on «était grand comme j’aurais toujours rêvé de l’être».

«Dans mon humble carrière, on m’a demandé souvent d’essayer des affaires que je ne connaissais pas. C’est la même chose qu’on demande aux célébrités de Danse avec les stars, dont je commence la 15e saison en France. Quand on se lance un défi, on est moins gêné par la suite de demander aux autres de faire pareil.»

Et chaque fois qu’il prend une scène d’assaut, il le fait pour ses proches qui n’ont pas cette chance.

«Je ne veux pas que ça devienne larmoyant, mais tu sais, ma femme France, sa carrière elle l'a mise de côté pour prendre soin de notre fille Francesca, qui est atteinte du syndrome de Rett. Donc chaque fois que je monte sur scène, j'ai l'impression que je représente toute ma famille. Mon énergie, je la mets de l’avant en respect pour les gens qui ne peuvent pas le faire.»

Tomber de scène

Dans les habits de Na-poulet-on, Jean-Marc Généreux avait surtout de la difficulté à voir où il mettait les pieds. «Tu ne vois rien!» a-t-il lâché en riant.

On a même dû, au milieu du numéro présenté dimanche, sur la chanson «J’entends frapper», du grand Pagliaro, interrompre la captation parce qu’il se déhanchait de plus en plus près de la «zone dangereuse».

«"Coupez! Coupez! Coupez!" Il a fallu qu’ils arrêtent tout parce que j’aurais pu tomber de scène», a révélé Jean-Marc Généreux, dont on n’a toujours pas la confirmation de son retour à Révolution, à un peu plus d’un mois du début des tournages de la 7e saison, laquelle sera diffusée le printemps prochain à TVA et sur TVA+.

À Chanteurs masqués, on a même dit à Jean-Marc Généreux de se calmer le bassin, tellement il se donnait dans ses chorégraphies. «On me disait: "Fais-en moins, on va y aller en crescendo". Parce que je ne réalisais pas, moi, à l’intérieur, que de danser à ma façon dans un si grand costume, ça faisait bien trop. Donc, ils m’ont demandé de me calmer. Mais pour J’entends frapper, ils m’avaient dit: "OK, là tu peux te lâcher!"» (rires)

«À Chanteurs masqués, il faut se réapproprier l’espace. La proprioception n’est pas pantoute pareille», a-t-il poursuivi, saluant les chorégraphes et ceux qui l’ont aidé à enregistrer ses chansons.

«Ils ont tiré le meilleur de ce que j’étais capable de faire!» a-t-il mentionné, reconnaissant.

Mais au-delà de la chaleur dont tout le monde parle et du fait qu’il ne voyait pratiquement rien une fois dans son costume, ce qui a été le plus difficile, pour ce verbomoteur au dynamisme contagieux, ce fut de se taire pour demeurer anonyme.

«Moi, dans la vie, le seul moment où je ne parle pas, c’est quand on me prend en photo!» a-t-il dit dans un éclat de rire.

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