Un premier médicament pour ralentir l'Alzheimer approuvé par Santé Canada

Le 27 octobre dernier, Santé Canada a homologué un premier médicament contre l'Alzheimer : le lécanémab (commercialisé sous le nom de Leqembi). La pharmacienne Diane Lamarre était sur le plateau de Salut Bonjour ce matin pour nous en parler.

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Connu depuis environ deux ans, ce médicament homologué ailleurs dans le monde, sert à lutter contre les formes très précoces de la maladie d'Alzheimer et des troubles cognitifs. 

Le traitement se fait en perfusion intraveineuse aux deux semaines. «C'est très complexe et il y a beaucoup de suivis qui doivent être faits avec des résonnances magnétiques, mais il reste que c'est intéressant parce qu'on a évaluer qu'on avait diminuer les pertes cognitives des gens de 27% en 18 mois.»

Diane Lamarre précise que le médicament est assez dispendieux (35 000$), mais que c'est une très belle avancée qui donne un souffle d'espoir dans le domaine de la santé et des sciences.

Maladies inflammatoires : une classe de médicaments de plus en plus utilisée

Les maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, la colite ulcéreuse ou la dermatite atopique touchent souvent des personnes jeunes et altèrent sévèrement leur qualité de vie. Heureusement, une nouvelle classe de médicaments suscite l’espoir : les inhibiteurs de JAK.

Ces traitements ciblent les enzymes JAK (Janus Kinase), responsables de la transmission de signaux dans les cellules et de l’activation du système immunitaire. En cas de dérèglement, ces enzymes peuvent provoquer une inflammation excessive. Les inhibiteurs de JAK permettent de calmer cette hyperactivité et, dans certains cas, de permettre une rémission.

Mais cette avancée médicale n’est pas sans risques. En 2021, Santé Canada a émis un avis soulignant des effets secondaires possibles : infections (dont une réactivation du zona), hausse du cholest érol, caillots sanguins, crises cardiaques et certains cancers. Ces complications concernent surtout les patients plus âgés, d'où l’importance d’évaluer chaque cas individuellement.

Chez les jeunes atteints de formes sévères, les bénéfices peuvent toutefois surpasser les risques. Par exemple, l’Opzelura, une crème à base d’inhibiteur de JAK, désormais approuvée pour les enfants de moins de 12 ans souffrant de dermatite atopique ou de vitiligo. Ce traitement topique, efficace en huit semaines, améliore le sommeil et la qualité de vie des enfants en réduisant les démangeaisons persistantes.

Trucs et astuces pour passer l'Halloween en toute sécurité

On met toutes les chances de notre côté pour une soirée d'Halloween à l'abri des incidients! 

Pour ceux qui vont « passer » l’Halloween :

• On favorise les costumes courts ou ajuster à la bonne longueur (éviter les robes et les capes) pour éviter de trébucher.
• On fait essayer le costume à l’enfant à l'avance.
• On favorise les couleurs vives.
• On préfère le maquillage plutôt aux masques. À noter : Ne pas oublier de démaquiller les enfants avant le coucher (pour éviter les réactions le lendemain matin).
• On ne passe pas l’Halloween seul, on ne rentre pas dans les maisons et les autos.
• Pour les ados : on informe les parents du trajet que l'on va faire et de l'heure de notre retour. 
• On évite de traverser la rue «en zigzag» pour passer d'une maison à l'autre. On fait un côté de rue à la fois.
• On vérifie les emballages des bonbons. Attention aux risques d’étouffement chez les moins de 3 ans !

Pour ceux qui accueillent et donnent des bonbons :

• On évite les décos avec des bougies.
• On éclaire les marches.
• On évite à tout prix les friandises avec arachides.