Récupérer l'eau de pluie : une solution écologique et simple à mettre en place qui peut vous faire économiser 119 000 litres d’eau d'ici à la fin de l'été

La collecte d’eau de pluie pour nos besoins à l’extérieur – arroser notre jardin ou laver notre voiture – représente un geste écolo et écono. Une solution totalement gagnante, finalement !

Si récupérer l’eau de pluie est une pratique ancienne, on constate qu’elle s’est un peu perdue, mais tend à revenir en force. Une eau de qualité est une ressource épuisable, car elle nécessite d’être traitée et exige donc une dépense énergétique considérable. Selon ÉcoHabitation, pendant un été, si on arrose les fleurs et le jardin trois fois par semaine et que pendant la même période, on lave une fois notre auto, on aura dépensé autour de 119 000 litres d’eau à la fin de la belle saison. On a donc la possibilité de « sauver » ces litres d’eau potable en récupérant l’eau de pluie pour l’utiliser pour ces tâches !

• À lire aussi: 12 gestes alimentaires très simples à poser pour manger dans « les limites d'une seule planète »

Et il n’est pas compliqué de s’équiper pour y parvenir. Le système le plus simple reste de raccorder la gouttière à un baril récupérateur (plusieurs grandeurs possibles). Si on a l’ambition d’en récupérer plus, il existe des réservoirs – de grande capacité, mais on peut aussi opter pour l’installation de deux barils. Cela dit, on pourrait tout simplement vider plus souvent le baril !

Achats subventionnés

Bonne nouvelle ! Plusieurs villes offrent des subventions ou des compensations pour les ménages qui font l’installation d’un système de récupération d’eau de pluie. C’est entre autres le cas de Lavaltrie, Granby, L’Épiphanie, Terrebonne, Saint-Hyacinthe et Lévis. Certaines offrent un montant fixe par baril, d’autres subventionnent une partie de l’achat et finalement certaines distribuent des barils. Informez-vous !

Chaque fois qu’il pleuvra, on aura l’impression d’économiser...

De quoi a-t-on besoin ?

Installer un baril est facile ! Voici quelques infos à retenir.

• On l’installe sur une surface stable.
• On vérifie qu’on est capable de glisser un arrosoir ou un seau sous le robinet. Certains barils sont légèrement surélevés ou vendus avec un support.
• Le baril doit être muni d’un couvercle pour éviter que des feuilles ou des insectes y tombent.
• On aura besoin d’un connecteur de gouttière. Certains ensembles comprennent un filtre pour éviter que des débris s’y glissent et un système de débordement automatique. On peut aussi poser un grillage sur la sortie de la gouttière.
• Les modèles sont variés. La grosseur varie et, même, les styles (en forme de baril, de vase, de tonneau, dans un style épuré, etc.).
• Pendant nos vacances, on évalue si on enlève le système ou si on « cède » notre eau à des voisins !
• Un investissement d’une centaine de dollars – et parfois moins, n’oubliez pas les subventions ! – ... et c’est réglé ! Et pour des années ! Surtout si on fait attention d’entreposer le baril et ses accessoires, en hiver, pour éviter les bris. On réinstalle au printemps... pour une autre année d’économie et de gestes écocitoyens !

• À lire aussi: Comment nettoyer une terrasse en bois devenue grise (et tous nos trucs pour entretenir sa terrasse en béton et en fibre de verre)