Privatisation d’Hydro-Québec: «François Legault ne dit même pas la vérité»
TVA Nouvelles
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a talonné François Legault, mardi, sur le projet de loi de la CAQ qui vise à légaliser la vente d’électricité d’une entreprise privée à une autre.
Le leader péquiste s’inquiète d’une «dénationalisation» de la société d’État.
• À lire aussi: Vers une privatisation tranquille d’Hydro-Québec?
• À lire aussi: Hydro-Québec: le potentiel des centrales inutilisées analysé
• À lire aussi: Des entreprises compensées par Hydro-Québec pour moins consommer
La réponse du premier ministre du Québec a laissé les collaborateurs de l’émission «La Joute» perplexes.
Il dit : "on va faire ce que René Lévesque avait permis", mais René Lévesque n’a jamais permis à une entreprise de vendre à une entreprise voisine. C’est un tout nouveau débat. François Legault ne dit même pas la vérité ultimement sur ce que René Lévesque a fait», clame Elsie Lefebvre.
Son collègue Mathieu Bock-Côté abonde dans le même sens.
«On a tous compris que ce dont il est question ici, c’est une brèche qui relève d’une forme de privatisation partielle d’Hydro-Québec, donc partielle indirecte mais réelle. Ça, c’est le sujet qui s’impose dans le débat public, mais François Legault nous dit : "Non, non, non. Ça ne se fera pas d’une autre manière." À un moment donné, le débat se présente à nous et il n’est pas très rassurant pour ceux qui s’inquièteraient d’une privatisation partielle d’Hydro», soutient le jouteur.
Pour Thomas Mulcair, le chef du PQ a été très efficace avec la seule question qu’il a pu poser en cette journée de rentrée parlementaire.
«Là, le débat est lancé. Qui est dans le débat? Paul St-Pierre Plamondon. Est-ce que vous voulez savoir pourquoi le Parti québécois mène les autres partis et même la CAQ? C’est à cause de ça : leur parti est discipliné et reste sur le message», affirme M. Mulcair.
Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.