Hydro-Québec: le potentiel des centrales inutilisées analysé

Hydro-Québec analyse présentement le potentiel des centrales inutilisées à la grandeur de la province pour répondre aux besoins énergétiques. La société État se penche notamment sur les centrales hydroélectriques Mitis-1 et Mitis-2 au Bas-Saint-Laurent.

Ces deux petites centrales sur la rivière Mitis ont une puissance de 10 Mégawatts. La centrale Mitis-1 a vu le jour il y a presque 100 ans et la centrale Mitis-2 a été mise en service en 1947.

«Les centrales sont arrêtées depuis 2018 en raison de bris mécaniques. Donc, il y aurait effectivement des investissements à faire pour les repartir et c'est ce que l'on regarde», a expliqué la porte-parole d’Hydro-Québec, Ariane Doucet-Michaud.

L'analyse pour voir les possibilités de remettre en service les ouvrages se poursuit. La société d'État souhaite évaluer les coûts d'une éventuelle relance et de possibles échéanciers pour réaliser le projet.

Plusieurs paramètres sont aussi à considérer pour ajouter de la puissance. Pour le moment, aucune décision n'a été prise.

Dans son plan d'action 2035, Hydro-Québec a identité un besoin supplémentaire de 8000 à 9000 mégawatts d'électricité.

Différentes solutions sont explorées sur le terrain à la grandeur de la province, y compris au Bas-Saint-Laurent.

«Il y a différents projets chez Hydro-Québec pour l'augmentation de puissance et la recherche d'énergie supplémentaire. Oui, il y a l'augmentation de puissance dans certaines de nos centrales existantes. Pour ce qui est des centrales à l'arrêt, il y en a quelques-unes à l'arrêt au Québec, qui sont déjà à l'arrêt. 

«Donc, oui, on regarde différentes alternatives pour ces centrales-là, mais il est vraiment trop tôt pour se prononcer sur une relance ou si on les laisse à l'arrêt», a ajouté Mme Doucet-Michaud.

Hydro-Québec espère compléter ses analyses sur les centrales inutilisées d'ici la fin de l'année 2024.