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Culture

«MasterChef Québec»: Le défi mystère qui a rappelé à Chuck Hughes une compétition où tout a dérapé

«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19h30 et le dimanche à 20h30, à TVA et sur TVA+

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Marjolaine Simard

2025-10-27T01:35:00Z
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Chuck Hughes, le chef au sourire contagieux, fait partie de l’aventure MasterChef Québec depuis la première saison. Cette année, il revient en tant que juge récurrent aux côtés de Marina Orsini et de Jonathan Garnier. S’il a été présent lors du tout premier épisode de la saison, il est revenu cette fois pour découvrir où en sont les participants maintenant qu’ils sont à mi-parcours et il n’a pas été déçu. Il nous parle de sa présence cette semaine, lors d’un défi inédit de boîte mystère qui lui a rappelé bien des souvenirs.

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Même s’il n’a pas le droit d’interagir directement avec les concurrents, Chuck Hughes garde un œil attentif sur leur progression. «On n’est pas vraiment en contact avec les participants, mais comme les journées sont longues, on finit par échanger entre nous. C’est un peu comme dans la vraie vie, quand tu sens des affinités avec des personnes, même à travers de brèves rencontres.» Au fil des épisodes, il apprend à reconnaître les participants, à percevoir leur évolution et à repérer ceux qui se démarquent. Ayant exercé le métier de chef durant plus de 20 ans et ayant lui-même participé à des concours de cuisine, il est conscient du stress que ressentent les candidats. «Particulièrement lorsque tu dois cuisiner devant les caméras de télévision, sous l'œil des juges et avec toutes les contraintes imposées... C'est un défi de taille!»

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Ce qu’il aime particulièrement, c’est observer les candidats dans l’action. «J’aime juger leur évolution aussi en remarquant la propreté de leur espace de travail, leur façon de gérer leurs émotions et de s’organiser. Des fois, un plat est superbe, mais le plan de travail est un vrai champ de bataille! Quand les assiettes se valent et qu’il faut trancher, c’est ça qui fait la différence. J’accorde plus de points à ceux qui restent structurés!»

Lors du dernier épisode tourné, deux groupes s’affrontaient: l’un pouvait utiliser tout le garde-manger, mais seulement quelques outils, alors que l’autre avait accès à toute la cuisinerie, mais il ne pouvait utiliser que quelques ingrédients imposés. Chuck, lui, sait très bien ce qu’il aurait choisi entre les deux défis. «Même si je suis chef, à la maison, j’ai pratiquement juste un Creuset et un fouet. La cuisine, ça reste simple, mais personnellement, j’aurais quand même choisi le défi avec les ingrédients imposés. Quand tout est possible, tu peux perdre 10 minutes à réfléchir à ce que tu vas faire. Alors qu’avec un citron, une demi-courgette, un pilon de poulet, un bâton de cannelle et un peu de parmesan, tu fonces avec ce que tu as!» Et il en parle en connaissance de cause. «Je me suis déjà enfargé lors d’une compétition! Dans un épisode de Chopped aux États-Unis, j’ai complètement manqué le bateau. Il y avait tellement d’ingrédients que je me suis perdu. Des fois, c’est mieux d’en avoir moins. Quand tu as trop de choix, ça peut vraiment te nuire.»

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Les compétitions, il connaît. «Je cuisine depuis que j’ai 16 ans, j’ai toujours fait ça. Ma première grosse compétition, c’était Iron Chef America avec Bobby Flay... et j’ai gagné! L’ingrédient imposé, c’était le homard — que j’ai tatoué sur le bras! Autant dire que la pression était énorme! Imagine que tu as un tatou de homard sur le bras et que tu rates ton coup... Ce serait très gênant.» Il sourit en repensant à ce moment. «C’était à New York, avec mon équipe. J’ai rencontré Morimoto et plein de chefs qu’on voyait à la télé. Pour un petit gars de Montréal, juste d’être là, c’était irréel. Gagner, c’était incroyable! J’étais le premier chef montréalais à participer à l’émission, et à 33 ans, j’ai été le plus jeune à remporter la compétition. Depuis, j’ai un respect immense pour ceux qui se lancent dans ce genre d’épreuve.»

Ce respect, il le partage aussi avec ses collègues juges. «Je m’entends super bien avec Stefano et Martin. C’est toujours le fun de passer la journée avec eux et toute l’équipe. J’ai aussi retrouvé Stéphanie Tremblay, qui dirige l’équipe de cuisine. On a travaillé ensemble sur plusieurs shows de télé. Revoir tout ce monde-là, c’est juste du plaisir! Aussi, j’ai un parcours assez similaire à celui de Martin Picard. Ça fait 30 ans que je coupe des carottes! Mon resto, Le Garde-Manger, célébrera ses 20 ans en juin 2026. Aujourd’hui, je ne suis plus toujours en cuisine, mais j’y travaille toujours en donnant un coup de main où on a besoin d’aide. Et je fais la vaisselle. J’aide un peu partout.»

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Quant au trio de juges récurrents qu’il forme cette saison avec Marina Orsini et Jonathan Garnier, il voit une belle complémentarité entre eux. «On est très différents. Jonathan a une approche plus classique française. Moi, j’aime faire les choses à ma façon, plus librement. Et Marina, elle, c’est une vraie passionnée. Elle n’est pas cheffe, mais la cuisine fait partie de son ADN. Ensemble, on a du fun, et je pense que ça s’est senti lors de la première émission et que les gens vont le sentir lors de la finale.»

Si Chuck passe un peu moins de temps derrière les fourneaux de son restaurant, la cuisine fait toujours partie de son quotidien. «Je cuisine beaucoup à la maison, surtout pour mes deux gars. Ce sont deux petits critiques très exigeants, et c’est pas mal de ma faute! (rires) Ils mangent de tout, ils sont aventureux, ils adorent la bouffe. Je suis chanceux, parce qu’ils font leurs déjeuners, leurs omelettes... Ils veulent toujours cuisiner. C’est beau à voir, parce que quand tu cuisines, tu manges mieux et tu vis mieux. Et ça, pour moi, c’est la base.»

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