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Culture

Christian Bégin attendait son invitation depuis longtemps à «MasterChef Québec»

«MasterChef Québec», du lundi au mercredi à 19h30 et le dimanche à 20h30, à TVA et sur TVA+

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Marjolaine Simard

2025-10-20T01:35:00Z
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Pour Christian Bégin, animateur de Curieux Bégin, mettre les pieds sur le plateau de MasterChef Québec était un vieux rêve qu’il nourrissait depuis longtemps. Grand fan de l’émission, il avait envie d’y goûter de l’intérieur. Ce souhait s’est enfin concrétisé, car dimanche, il était juge invité lors de l’épisode d’élimination. Entre discipline, adrénaline et plaisir gourmand, il a savouré chaque minute de cette expérience. Une journée riche en émotions et en découvertes.

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«C’est une émission que j’écoute passionnément depuis longtemps, surtout la version australienne!, raconte-t-il. Quand la version québécoise est arrivée, ça a suscité beaucoup d’envie chez moi. Je vais le dire franchement... Au cours de la première saison, je me disais: “Comment se fait-il qu’ils ne m’aient pas invité? Ça fait 18 ans que j’anime une émission de cuisine!”», lance-t-il en riant. Derrière cette pointe d’ego assumée, il y avait surtout un vrai fan, fasciné depuis longtemps par cette grande machine culinaire et télévisuelle. Alors, quand l’invitation est finalement arrivée, la joie a été immense. «J’étais content, pas seulement parce que j’aime le format, mais parce que je voulais voir la mécanique derrière, comprendre comment tout ça fonctionne.» Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la bête est impressionnante. «J’anime Curieux Bégin, où on prépare trois recettes en une heure avec quatre personnes autour d’un îlot, et déjà, la logistique est énorme. Alors, imaginez avec une vingtaine de concurrents, chacun à son poste! Il y avait 11 ou 12 caméras dans le studio.»

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Et que dire du tournage qui l’a surpris. «C’est une émission très fragmentée, avec beaucoup d’arrêts et de reprises. On ne peut pas se laisser porter par le flot comme à Curieux Bégin. Tout est millimétré, contrôlé, discipliné. Ce n’est pas un reproche, mais un constat. Moi, je suis plutôt du genre délinquant!», dit-il en riant. Cette rigueur l’a impressionné. «Ça demande une concentration et une précision incroyables. J’ai beaucoup d’admiration pour Martin Picard et Stefano Faita, qui doivent animer dans un contexte aussi exigeant!»

Justement, il était bien heureux de se joindre aux animateurs et collègues juges, Martin et Stefano. «Je les ai reçus à mon émission et j’ai fréquenté leurs restos. Stefano, je le connais aussi comme homme d’affaires. Quand je me suis lancé dans mes produits alimentaires, il m’a conseillé, m’a aiguillé... Bon, je n’ai pas suivi ses conseils et j’ai fait faillite! (rires)»

Et s’il a semblé parfaitement à l’aise dans son rôle de juge, c’est qu’il l’était. «Je me sentais très confortable. J’ai un profond respect pour les concurrents. Ils atteignent des niveaux d’exécution que moi-même je n’atteindrais pas. Je les regardais aller et j’apprenais aussi. Avec les années, j’ai développé une réelle capacité à lire une assiette.» Une expertise acquise au fil de 18 saisons de Curieux Bégin, mais aussi dans les restaurants qu’il fréquente passionnément. «Je mange beaucoup au restaurant. Trop, selon ma comptable! (rires) Les gens pensent que je suis un bon buveur, mais non, je suis plutôt un boulimique de restos.» Cette curiosité gourmande est sa meilleure école. «Chaque tournage de Curieux Bégin, c’est une classe de maître. J’ai appris comment on construit une assiette et comment on lui apporte de la cohérence, de l’harmonie entre le sucré, le salé, l’amer, l’umami...» Et comment se sent-on lorsqu’on sort de table à MasterChef? «On a le ventre plein. On mange quand même pas mal, mais pas toujours chaud, forcément. C’est impossible, vu la logistique. Il faut faire un devoir d’imagination, se représenter comment les saveurs se seraient exprimées à la bonne température. C’est là que l’expérience joue!»

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Christian Bégin oserait-il participer à une compétition de ce genre? «Non, non! Je n’ai pas la rapidité d’exécution pour ça. Si tu viens manger chez moi, ça va être bon, mais pas vite. Je cuisine avec soin, sans recette, même si j’ai 800 livres chez moi! Alors, j’ai beaucoup de respect pour les artistes qui ont fait les émissions spéciales de Noël. Moi, je dirais non tout de suite!» Reste qu’en dehors du plateau de son émission, Christian cuisine avec plaisir. «Je suis un bon cuisinier, sans fausse modestie. Si tu viens manger chez moi, tu vas bien manger.» Il le fait surtout lorsqu’il est à Kamouraska, où il aime recevoir. «À Montréal, je travaille tout le temps, alors je mange souvent au resto. Mais quand je suis à Kamouraska, je prends le temps de cuisiner et d’accueillir du monde.»

Son amour des restaurants va au-delà du simple plaisir de manger. «Je me sens bien dans un resto. C’est un lieu de vie, de communauté. Si un jour, je n’ai plus de job et que les gens sont tannés de me voir à la télé, je serai heureux de travailler comme serveur. J’aime les gens et l’univers de la restauration. Et quel bonheur d’avoir vécu ce moment de restauration à MasterChef Québec

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