Marilyn Castonguay incarne une sorcière pas comme les autres dans le film familial «Ma belle-mère est une sorcière»

Marilyn Castonguay ne fait pas partie des actrices qui ont déjà rêvé d’incarner une princesse dans un conte de fées. «C’est ben plus le fun de jouer une sorcière!» lance-t-elle en riant.

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C’est donc avec un grand enthousiasme que la comédienne de 40 ans a défendu le rôle-titre de Ma belle-mère est une sorcière, le nouveau film familial de la série des Contes pour tous, qui prendra l’affiche dans quelques jours, juste à temps pour l’Halloween.

Marilyn Castonguay y incarne Jeanne, une mystérieuse inconnue qui apparaît soudainement dans la vie de Margot (Juliette Aubé), une préadolescente marginale, après avoir apparemment ensorcelé son père (Pierre-Yves Cardinal). Refusant de voir ses parents divorcer, Margot fera tout pour éloigner Jeanne de son père. Marilyn Castonguay dit avoir eu un coup de cœur instantané pour le personnage de Jeanne, une sorcière pas comme les autres.

«C’est une sorcière qui doit essayer de passer incognito mais en même temps, elle a un look complètement excentrique que j’adore. C’est toujours le fun de jouer des personnages qui sortent de l’ordinaire. Mais c’était important aussi de lui trouver un peu d’humanité pour que ça reste ancré dans le réel.»

L’actrice s’estime aussi chanceuse d’avoir décroché un rôle dans un Conte pour tous pour une deuxième année d’affilée après avoir joué aux côtés d’Antoine Bertrand et de Marguerite Laurence dans Mlle Bottine, une relecture du classique Bach et Bottine sortie l’an passé. «Quand tu joues dans un Conte pour tous, tu fais partie de l’histoire et tu as la chance de pouvoir marquer plusieurs générations [de jeunes spectateurs]. Ce sont des films tellement rassembleurs! Je viens d’en faire deux de suite mais là, je pense que j’ai signé pour quatre!» ajoute-t-elle en riant.

Surréalisme et magie

Réalisé par Joëlle Desjardins Paquette (Rodéo) d’après un scénario écrit par Christine Doyon et Dominic James (Coco ferme, Mlle Bottine), Ma belle-mère est une sorcière s’inspire très librement d’un récit écrit par l’auteur américain Martin Bartlett. Même s’ils ont acquis les droits du texte il y a plusieurs années, les deux scénaristes ont mis beaucoup de temps avant de trouver le bon ton pour raconter cette histoire, un récit initiatique qui traite de l’inclusion et des familles recomposées.

«On savait qu’on avait un bon concept entre les mains. Mais un concept ne fait pas un film, souligne Christine Doyon. On s’est demandé pendant longtemps ce qu’on voulait dire avec cette histoire-là. Finalement, on a fait un film sur l’acceptation de la différence et sur l’importance d’accepter les éléments de la vie que tu ne contrôles pas pour arriver à trouver qui tu es.»

Mine de rien, Ma belle-mère est une sorcière est le 27^e film signé Productions La Fête et le troisième depuis que Dominic James a repris le flambeau du regretté producteur Rock Demers en relançant la tradition des Contes pour tous. C’est aussi une des premières fois que la franchise à succès flirte avec le fantastique.

«Le petit côté fantastique commercial, on ne l’explore pas souvent au Québec, observe Dominic James. Et c’est difficile à faire, honnêtement. Ça demande beaucoup de budget et d’effets visuels, et les gens ont tout vu déjà. On a donc décidé de faire un film avec du surréalisme et de la magie mais qui reste ancré dans des situations réelles. Et il y a de l’engouement pour ce genre. Les gens qui ont vu le film nous disent: “My God, ça fait du bien de voir ça au Québec”.»

Ma belle-mère est une sorcière prend l’affiche le 10 octobre.

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