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Lucie Rhéaume fait un retour sur le décès de son père et lance un message que tous devraient entendre

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Sarah-Maude De Rive

2025-10-21T17:00:00Z
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Lucie Rhéaume a pris un moment pour connecter en toute vulnérabilité avec sa communauté sur un sujet poignant, soit celui du deuil, et a offert une réflexion bienveillante qui aidera le cheminement de plusieurs.

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En décembre 2017, l'influenceuse annonçait avoir perdu son papa, une épreuve de taille qu'elle a abordée à travers les années avec une ouverture qui a parlé à plusieurs de ses abonnés qui trouvaient écho dans son expérience difficile. Toutefois, elle a à présent souhaité faire une mise au point plus franche, et en explique un peu les raisons en description:

«C'est un sujet que j'aborde moins, ces dernières années.
Parfois, j’y pense à peine.
D’autres fois, c’est comme si tout me ramenait à ça - comme si le deuil reprenait doucement sa place, sans prévenir.
Cette année, il est revenu me visiter avec un peu plus de force...🪽»

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Dans un carrousel de souvenirs et de photos actuelles, l'entrepreneure explique donc que le deuil de son père a, à travers les années, fluctué dans la façon qu'il l'impacte. Cette variation, Lucie la comprend comme la nature changeante du deuil suivant la perte d'un être cher, et aussi comme découlant du réflexe qu'elle a eu de refouler les diverses émotions qui naissent de cette réalité difficile. Elle écrit:

«C'est particulier, le deuil. Une année, tu peux être en mesure de regarder avec reconnaissance et douce nostalgie les moments passés ensemble. La suivante, tu peux ressentir l'ampleur du vide dans ton coeur & t'enfoncer dans un inexplicable gouffre de tristesse. Ce que j'apprends avec les années, c'est que le deuil, c'est non linéaire. Ça ne fait pas de sens. Ce n'est pas rationnel. On ne peut pas décider comment le vivre. On le vit, tout simplement.»

«Il m'est souvent arrivé d'éviter de vivre mes émotions par culpabilité. Je savais que les gens ne sauraient pas quoi dire (à mes yeux - il n'y a rien à dire, la simple présence suffit) et ne voulais pas les mettre dans cette situation inconfortable, alors j'évitais d'en parler. Année après année, je continuais à tout garder à l'intérieur de moi.»

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«J'ai ensuite vécu de la culpabilité de ne pas "assez" pleurer. De ne pas paraître "assez" dévastée. Avec le recul, je sais maintenant que c'est parce que j'étais en déni et que je m'occupais au point de ne jamais être confrontée à mes émotions, mais dans le moment, j'éprouvais du jugement pour moi-même & craignait le jugement des autres. Certaines années ayant suivi m'ont amené de la reconnaissance pour les moments passés ensemble puis d'autres, de la rancune et de l'incompréhension.»

«Je pourrais continuer éternellement sur comment j'ai vécu chaque étape depuis les 8 dernières années. Mais le plus important - c'est que si tu passes par là toi aussi, saches que tu n'es pas seul(e). C'est normal de vivre des hauts et des bas, et il n'y a pas de "bonne" manière de le vivre. Je t'envoie de la lumière et de la douceur. De meilleurs temps s'en viennent. La vie est un cycle et on vit les bas pour mieux apprécier les hauts.

Empreints d'authencité décomplexée, ces mots de la créatrice de contenu agissent comme baume au coeur pour plusieurs qui traversent une période similaire — ils mettent en lumière l'importance de se laisser l'espace nécessaire pour vivre le décès d'un proche de la façon dont on en a besoin: sans comptes à rendre, sans se soucier d'être trop lourd(e) et surtout en acceptant les moments plus sombres pour ensuite faire place aux plus lumineux. On pense fort à Lucie et à tous ceux qui se sont reconnus dans ses paroles. 

Voyez sa publication poignante ci-bas:

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