Julie Bélanger réalise un rêve en achetant un pied-à-terre sur la Côte-Nord
Pour découvrir la Collection Julie Bélanger, rendez-vous à l'adresse marie-claire.com
Marjolaine Simard
Julie Bélanger vient de réaliser l’un de ses grands rêves: lancer sa propre collection de vêtements en collaboration avec la boutique Marie-Claire. Alliant douceur, confort et praticité, cette collection reflète à merveille sa personnalité rayonnante. À 51 ans, l’animatrice de Ça finit bien la semaine continue de nourrir de nombreux projets pour la prochaine décennie. Elle nous parle de sa nouvelle bulle de bonheur, son chalet sur la Côte-Nord, et de ses rêves à venir, avec la générosité et la lumière qui la caractérisent.
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Tu signes maintenant ta propre collection de vêtements avec la boutique Marie-Claire. Comment cette belle aventure a-t-elle commencé?
C’est vraiment une belle surprise! C’est quelque chose que je souhaitais secrètement depuis longtemps. J’avais vu d’autres artistes le faire et je me disais: «Ah, elles sont tellement chanceuses!» Moi, je fonctionne beaucoup par listes de souhaits, et un jour, j’ai écrit dans la mienne — en position 36! — «Avoir ma propre collection de vêtements». Alors quand l’équipe de Marie-Claire m’a approchée, j’ai tout de suite su que c’était exactement ce que je voulais. J’avais même déjà des notes sur ce que j’imaginais pour ma collection.

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J’imagine que la Collection Julie Bélanger est vraiment à ton image. Comment la décrirais-tu?
J’ai écrit un livre qui s’appelle Être bien, donc je voulais aller dans cette direction. Je voulais des vêtements confortables, parce que le bien-être passe aussi par ce qu’on porte. Je suis très cocooning, j’aime les vêtements doux, enveloppants, soyeux. Ma ligne directrice était simple: créer des morceaux qu’on peut porter au quotidien à la maison, pour travailler, faire des courses ou même un 5 à 7, tout en restant cute.


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Sur le site de Marie-Claire, tu dis: «Je suis un peu tannée de souffrir pour être belle. On peut-tu juste être bien?»
Oui, je suis vraiment tannée de ça! En vieillissant, on peut être belle et bien dans ses vêtements. C’est pour ça que j’ai choisi des matières toutes douces, avec beaucoup de stretch. Je ne voulais rien qui serre la bedaine, je veux être à l’aise! C’est une collection parfaite pour l’automne: des chandails confortables, des pantalons souples, et une petite touche de couleur qui illumine les journées grises.

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Ta collection compte plusieurs chandails tout doux, mais aujourd’hui, tu portes une blouse léopard habillée...
Oui! J’adore le léopard. C’est un motif qu’on peut porter autant pour une sortie chic que dans la vie de tous les jours. Pour moi, c’est devenu un basique, un indémodable qui traverse le temps.

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Tu viens de célébrer tes 51 ans. Comment as-tu souligné cet anniversaire?
Très simplement! L’an dernier, pour mes 50 ans, j’avais organisé quelque chose de plus grand avec toute ma famille. Cette année, j’avais envie d’intimité. Et honnêtement, 51, c’est un chiffre un peu ordinaire! (rires) On s’est fait un bon souper, mon chum et moi, au resto, et on a aussi fêté un peu avec ma belle-sœur. Tranquille mais parfait.

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Et comment vois-tu cette nouvelle décennie?
Quand j’ai eu 50 ans, je me suis dit: cette décennie, je veux qu’elle soit placée sous le signe de la création. Je ne veux pas m’arrêter à l’âge. Je veux créer plus que jamais! Et tu vois, l’arrivée de la collaboration avec Marie-Claire, c’est exactement ça. Ma cinquantaine, je la vois comme une période d’élan et de projets.

Tu es aussi de retour à la barre de Ça finit bien la semaine pour une 13e saison...
Oui, et je suis toujours aussi reconnaissante! Le milieu est difficile en ce moment, alors être encore là, avoir une place et pouvoir faire rayonner les artistes, parce qu’il n’y a plus beaucoup d’émissions qui ont ce mandat, c’est un vrai privilège. Chaque année, je me dis: «Merci mon Dieu, on a encore une saison!» Et depuis quelques années, je suis aussi productrice associée. J’ai mon mot à dire sur les orientations, je suis autour de la table des grands. Ça aussi, c’était sur ma liste de souhaits!
Quels autres souhaits figurent sur ta fameuse liste?
Ce ne sont pas toutes de grandes choses. Il y a des voyages que j’aimerais refaire, comme la Grèce. Je veux aussi suivre un cours de poterie ou de céramique, créer des bols de mes mains. Et dans mes plus grands souhaits, il y a celui de tourner une suite à ma série documentaire Imparfaite.

Cette série t’a fait du bien?
Un bien énorme. Vieillir, c’est accepter ses imperfections, mais aussi devenir plus solide. Imparfaite était la première fois que j’avais vraiment les mains sur le volant d’un projet. Il venait de moi, de mon cœur, de ma vision. J’étais productrice au contenu, et je me faisais confiance pour aller au bout de mon idée. Ça m’a fait un bien fou de me prouver que mes intuitions ont autant de valeur que celles des autres. Aujourd’hui, j’ai envie de pousser cette vision encore plus loin.
Ton cœur est toujours resté sur la Côte-Nord, et tu viens de réaliser un grand rêve en y achetant un chalet...
Oui! C’est mon petit chalet, un rêve que j’avais sur ma liste depuis longtemps. Je voulais un pied-à-terre là-bas, parce que chaque fois que j’y retournais, je logeais chez mes parents. Et à 51 ans, j’étais tannée d’envahir leur maison! (rires) Il nous fallait un coin à Ken et moi.
Comment as-tu trouvé cet endroit si spécial?
Je voulais un chalet sur ma plage, celle de mon adolescence, où j’ai passé beaucoup de temps avec des amis. Il y a moins de 20 maisons là-bas, et pour moi, c’est l’une des plus belles plages au monde. Chaque fois que j’y retournais, je pleurais. Il y a quelque chose de viscéral, une connexion profonde, comme un sentiment d’être enfin revenue chez moi quand je mets les pieds sur cette plage.

Et comment cette maison est-elle arrivée sur ton chemin?
C’est presque un miracle! J’avais dit à ma cousine: «Si jamais tu vois quelque chose, tu me fais signe!» Et là, il y a un an à l’Action de grâce, elle m’appelle pour dire qu’un chalet sur cette plage est apparu sur Marketplace. J’ai tout de suite contacté le propriétaire et, le soir même, je faisais une offre d’achat sans l’avoir visité! Même si c’était un gros move, on ne pouvait pas passer à côté. À ce jour, c’est l’une des meilleures décisions que nous ayons prises. Je ne vous cacherai pas qu’on a eu peur, Ken et moi. Ken sait que lorsque mon instinct me dit de foncer et que c'est si fort, c’est que c’est la bonne chose à faire.

Qu’as-tu ressenti la première fois que tu y as mis les pieds comme propriétaire?
Un immense sentiment de paix. J’ai pleuré en ouvrant la porte. La boucle était bouclée, la vie me ramenait exactement là où je devais être. Ce chalet, c’est plus qu’un lieu, c’est un retour à mes racines, à la mer, à la simplicité. C’est un vrai cadeau de la vie.
Avec Ken, vous avez célébré votre anniversaire de mariage l’été dernier. Quand as-tu su que c’était le bon?
J’ai su rapidement que c’était le bon, mais comme dans tous les couples qui passent 20 ans ensemble, il y a eu des moments où il a fallu se poser des questions: est-ce qu’on est toujours sur le même chemin? On a eu de grandes discussions et on a mis les cartes sur table. Mon chum a cette ouverture-là, et moi, je suis la première à lever un drapeau quand je sens qu’on se déconnecte. Quand je le fais, il sait que j’ai raison! Cet été, avec le projet du chalet et nos chiens — la petite Patsy et Toutoune qui a six ans —, on s’est vraiment retrouvés.
Julie Bélanger est porte-parole de Tel-Aide Montréal, une cause qui lui tient profondément à cœur. Soucieuse du bien-être mental de la population, elle prendra part à la soirée-bénéfice TAM-TAM don, animée par Isabelle Maréchal, le 13 novembre au Mount Stephen, aux côtés de Marie-Claude Barrette et de Janette Bertrand. Pour soutenir ces précieuses oreilles attentives au bout du fil, rendez-vous sur tamtamdon.com pour acheter un billet ou faire un don.