Martin Juneau et Valérie Roberts: après 10 ans d'amour, ils se lancent dans ce nouveau projet plutôt surprenant!
Nathalie Slight
Ensemble depuis 10 ans, l’animatrice Valérie Roberts et le chef Martin Juneau carburent à l’action. Leur plus récent projet en lice? Déménager avec leur petite famille dans une maison bicentenaire située sur la rive-sud de Montréal, un lieu chargé d’histoire qui représente un nouveau chapitre dans leur vie déjà bien remplie.
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Vous avez récemment mis votre maison en vente. Était-ce un projet planifié depuis longtemps?
Martin: Ma femme a plein de centres d’intérêt dans la vie, dont l’immobilier. Surveiller les maisons à vendre sur le site Centris, ça fait partie de ses petits bonheurs quotidiens.
Valérie: Notre maison est située en plein cœur du Plateau Mont-Royal. C’est génial comme emplacement pour le travail, mais on aimerait avoir un peu plus de tranquillité.
M.: Voilà pourquoi on a d’abord flirté avec l’idée d’acheter un chalet à la campagne, idéalement au bord d’un lac ou d’une rivière, car on aime beaucoup se retrouver à proximité de l’eau.
V.: Un jour, j’ai vu une maison à vendre qui se trouvait en bordure du fleuve, à Boucherville. Je n’en revenais pas!
Une denrée rare!
V.: Effectivement. J’en ai discuté avec la blonde de Danick Martineau, mon collègue à Debout les comiques. Salomé, qui est agente immobilière, m’a confirmé qu’une maison sur les berges, ça se présente une fois tous les quatre ans.
M.: Quand Valérie m’en a parlé, je me suis dit qu’il faudrait au moins aller la visiter, pour en avoir le cœur net. Dès qu’on y a mis les pieds, on a eu un véritable coup de foudre. En plus, la maison est située à quelques minutes de Montréal et le terrain offre une vue à couper le souffle sur le fleuve Saint-Laurent! Le jour même, on a fait une offre.
V.: J’ai accompagné le contrat d’une lettre à l’attention du propriétaire. Il a habité cette maison avec sa famille durant 60 ans. Pour lui, c’est bien plus qu’un lieu: c’est un joyau qu’il a entretenu avec toute la bienveillance du monde. Je tenais à lui dire qu’avec nous, ce petit paradis serait entre bonnes mains. À notre grand bonheur, notre offre d’achat a été acceptée.
Allez-vous effectuer des changements pour mettre les lieux à votre goût?
V.: Il s’agit d’une maison bicentenaire, qui figure dans le patrimoine culturel québécois. Si on veut faire le moindre changement, il faut d’abord obtenir un permis. Cela représente une contrainte pour plusieurs, mais pour Martin et moi, il s’agit d’un magnifique projet.
M.: Comme il manque d’espace pour mes deux grandes filles, nous allons d’abord aménager le sous-sol qui, pour l’instant, sert de débarras. Après, ce ne sont pas les idées qui manquent: une piscine? Une «guest house» pour la famille et les amis? Les possibilités sont illimitées!
V.: Simone et Léonie étaient un peu rébarbatives au projet de déménagement: à 15 et 13 ans, leur école et leur cercle d’amis sont à Montréal. Mais depuis qu’elles ont réalisé que Boucherville n’est qu’à quelques minutes de la ville en métro, elles apprivoisent de plus en plus l’idée... et leurs amis ont hâte de venir aussi.
Vous avez entièrement rénové votre maison actuelle sur le Plateau Mont-Royal. Il paraît que les rénovations figurent parmi les épreuves les plus diffici les pour un couple. Quel est votre secret?
V.: Notre secret, c’est que je m’occupe de tout et je valide ensuite auprès de mon chum! (rires)
M.: C’est la pure vérité! Valérie est hyper créative, elle possède un don pour le design d’intérieur, ça la fait vraiment triper... Alors, je la laisse aller! C’est assez rare qu’elle m’arrive avec une proposition que j’aime moins.
V.: Je m’assure toujours qu’il soit à l’aise avec les choix. Dans notre maison actuelle, je lui avais proposé une tapisserie de grosses fleurs roses pour le salon, mais ça n’avait pas passé au conseil! (rires)
M.: Je trouvais ça trop féminin, alors on a conservé la thématique végétale, mais dans un ton plus neutre. De mémoire, c’est la seule chose que j’ai moins aimée.
V.: Dans notre nouvelle maison, on désire s’approprier les lieux tout en conservant les éléments patrimoniaux. Ça m’amène à être encore plus créative, un défi qui m’emballe au plus haut point.
Quelle pièce est la plus importante pour vous?
M.: Sans surprise, pour moi, c’est la cuisine. C’est «mon» territoire! Présentement, nous avons un cellier. Val planche actuellement sur quelques idées pour en aménager un dans la nouvelle maison, car je viens avec une cave à vins! (rires)
V.: Et en tant que maniaque de la mode, je viens avec une «cave à vêtements!» (rires) À la maison, j’ai une chambre complètement dédiée à mon linge, mes sacs, mes chaussures et mes accessoires. Il me faut absolument un espace pour ranger tout ça!
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Outre ce beau projet de déménagement, qu’est-ce qui vous occupe présentement?
M.: Je suis dans une période de transition. Après la fermeture de mon restaurant Le Pastaga il y a presque trois ans, j’ai eu un contrat comme chef exécutif des solutions prêts-à-manger chez Métro. Je continue à collaborer sporadiquement avec eux, par exemple en réalisant des portraits de producteurs locaux. Mais sinon, je n’ai rien devant moi et ça ne m’angoisse pas du tout. Au contraire, j’ai le temps d’accepter plein de propositions. Par exemple, je m’en vais au Yukon pour participer à un tournage pour la chaîne Unis.
Est-ce que la restauration te manque?
M.: Oui et non. Le stress qui vient avec la gestion d’un restaurant, de la nourriture périssable, des employés qui ne se présentent pas sans avertir un samedi soir, ça ne me manque pas du tout. Par contre, je m’ennuie de l’atmosphère qui règne dans une cuisine, de l’esprit d’équipe, des clients réguliers et de l’adrénaline de ce mode de vie.
Et toi, Valérie, de ton côté?
V.: Moi, je travaille comme une dingue. Je me lève en plein milieu de la nuit pour aller faire de la radio avec la belle gang de Debout les comiques, et je travaille aussi sur mon troisième livre. Après La blonde de papa et Post-partum: Les hauts et les bas du quatrième trimestre, je me concentre sur un sujet qui me tient à cœur depuis longtemps, le féminisme. Ça part d’une réflexion bien personnelle: comment puis-je être entièrement moi-même, tout en étant féministe? Cet essai sortira au début de l’année prochaine.
Comment se porte votre fille, la petite Lucie, âgée de 4 ans?
M.: Comme Valérie part très tôt de la maison, les matins de Lucie se déroulent avec papa. Je pense que je suis le plus chanceux de nous deux, parce que j’ai ma fille de bonne humeur et pleine d’énergie. Le soir, c’est Valérie qui passe plus de temps avec Lucie. Après sa journée à la garderie, elle est plus fatiguée, moins enthousiaste.
V.: Au contraire, je trouve que j’ai la plus belle facette de Lucie puisque le matin, vous êtes dans la routine, alors que le soir, on joue, on rit, on se colle. Tu es davantage dans l’organisation alors que moi, je suis dans le divertissement: jouer au parc, l’accompagner à son cours de gymnastique, aller manger une crème glacée. On l’avait déjà vécu avec tes deux grandes et j’avais hâte à ces petits moments avec Lucie!
À qui ressemble-t-elle le plus entre vous deux?
M.: C’est un beau mélange des deux, je pense. Physiquement, elle me ressemble beaucoup. Sa chevelure frisée, ça vient de moi. Ça ne paraît pas puisque je garde mes cheveux courts, mais plus jeune, j’avais de belles boucles. Lucie est aussi très grande pour son âge, comme ses deux sœurs.
V.: Lucie possède aussi le sens de l’humour de son père, mais elle est plus extravertie que Martin, alors j’aime penser qu’elle tient ça de moi.
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Vous avez récemment célébré vos 10 ans d’amour. Une décennie bien remplie!
V.: On a fondé une famille reconstituée, on a beaucoup voyagé, on s’est mariés deux fois, on s’est fait construire une maison, on a eu un enfant et là, on a acheté une maison, et on va déménager dans une autre ville. Martin et moi, on est visiblement bien dans l’action!
M.: Cet été, nous avons aussi passé presque trois semaines au Japon. Nous devions y aller en avril 2020, nos billets étaient achetés, mais une certaine pandémie mondiale a éclaté...
V.: On a fait plein d’autres voyages entre-temps, mais nous attendions d’avoir plus de temps devant nous pour aller visiter ce pays. Notre problème — un beau problème, cela dit —, c’est que toutes les destinations nous intéressent!
M.: C’est vrai! Des amis reviennent enchantés de la Grèce, de la Nouvelle-Zélande, de la Corée ou de l’Égypte? On a le goût d’y aller!
Lucie est-elle une bonne voyageuse?
V.: Une excellente voyageuse! En quatre ans, elle a visité des pays comme la Turquie, Hawaï, le Portugal et le Mexique, en plus de plusieurs séjours aux États-Unis et en France. Martin est propriétaire d’une parcelle de vignoble dans le sud de la France, entre Montpellier et Nîmes. On aime bien y aller aussi.
M.: Chaque destination est une nouvelle aventure pour Lucie. Elle a hâte de découvrir la chambre d’hôtel, d’entendre parler une autre langue et, surtout, de prendre l’avion, car ça signifie tablette électronique illimitée! (rires)