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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

La propriété des mines n’a pas d’importance, selon Fitzgibbon

Le ministre Pierre Fitzgibbon lors d’une visite à la mine Lamaque, en août 2020. Située en Abitibi, cette mine est détenue par Eldorado Gold, une entreprise de Vancouver.
Le ministre Pierre Fitzgibbon lors d’une visite à la mine Lamaque, en août 2020. Située en Abitibi, cette mine est détenue par Eldorado Gold, une entreprise de Vancouver. Photo tirée de Twitter, @MinFitzgibbon
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Photo portrait de Sylvain  Larocque

Sylvain Larocque

2022-05-31T04:00:00Z
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Le Québec peut tirer profit de ses mines même si elles ne lui appartiennent pas, a soutenu hier le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

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«Pour moi, ce qui est important, ce n’est pas nécessairement la détention de la mine [mais plutôt] comment le gouvernement peut s’assurer que le développement se fasse», a-t-il déclaré en marge d’une annonce dans le domaine de la santé.

Un dossier du Journal a révélé samedi que pas moins de 20 des 22 mines actives au Québec appartiennent à des entreprises de l’extérieur de la province.

«La clé du gouvernement [...] c’est ce qu’on fait avec les minéraux, qu’on convertit de plus en plus. Ce qu’on voit maintenant dans le domaine du lithium, du graphite et du nickel, où on prend le minerai, on l’extrait et on le convertit [...]. On n’a pas fini la chaîne, mais on va la bâtir.»

Le ministre a donné l’exemple de l’entreprise australienne Sayona, qui a récemment acquis les actifs de North American Lithium, en Abitibi.

«On est zéro actionnaire, mais on a eu quand même à donner l’autorisation pour les permis, a-t-il précisé. On a imposé [...] qu’on fasse de l’hydroxyde de lithium au Québec [plutôt qu’à l’étranger]. Donc, je pense qu’on peut arriver à nos fins et que la chaîne de valeur soit québécoise sans égard à la détention [des mines].»

  •  Écoutez la chronique économique de Michel Girard sur QUB radio :  

on ne peut pas tout faire ici

L’industrie minière requiert d’importants investissements en immobilisations que le Québec ne peut pas financer seul, a noté Pierre Fitzgibbon.

«On parle de milliards de dollars, a-t-il dit. On ne peut pas tout faire au Québec, ce serait insensé. On a besoin d’investisseurs étrangers dans la mesure où ils sont capables de livrer nos objectifs d’intégration verticale.»

M. Fitzgibbon a rappelé que financièrement, le gouvernement «est très impliqué dans les mines». Selon lui, Investissement Québec est «un investisseur minier reconnu mondialement».

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