Les minières, un peu trop visibles?
Olivier Bourque
L’aréna Glencore, le stade Osisko, le pavillon Canadian Malartic, le centre Agnico Eagle ou encore une patinoire avec un gros logo d’Eldorado... Si vous vous promenez dans les rues en Abitibi-Témiscamingue, vous verrez, les noms des minières sont partout.
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Ces ententes assurent le financement des infrastructures, mais aussi la visibilité des entreprises.
Mais, l’écologiste Henri Jacob dénonce l’omniprésence des minières.
« Ça me choque, c’est écœurant, il me semble qu’on devrait honorer les gens qui ont été significatifs pour l’Abitibi. Maintenant, on voit seulement des noms des compagnies minières », dit-il.
Ce dernier a sursauté lorsque le nom d’Eldorado a été ajouté au Festival de blues de l’Abitibi.
« On change souvent le nom d’un festival ou d’une organisation pour un petit montant. C’est désolant », s’insurge M. Jacob.

Au contraire, croit la mairesse de Val-d’Or Céline Brindamour, les entreprises minières sont présentes, car elles s’impliquent de plus en plus dans les communautés.
« Elles participent à la vie citoyenne notamment au niveau du sport, de la jeunesse et de la culture. Elles font travailler les gens, mais elles souhaitent aussi s’impliquer dans la vie locale », assure-t-elle.
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