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L'article provient de Le Journal de Montréal
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La Fondation de la faune: un joueur de premier plan

Si on veut assurer la relève et 
protéger les populations de gros gibiers,
il faut protéger leurs habitats.
Si on veut assurer la relève et protéger les populations de gros gibiers, il faut protéger leurs habitats. Photo Julien Cabana
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Photo portrait de Julien Cabana

Julien Cabana

2025-08-31T04:00:00Z
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Depuis sa création, la Fondation de la faune entretient des liens privilégiés avec les chasseurs et les pêcheurs ainsi qu’avec les associations et les fédérations qui les représentent.

Elle a fêté ses 40 ans en 2024. Sans financer directement les activités de chasse et de pêche, à l’exception de la relève, notamment grâce au financement de Pêche en herbe, elle peut compter sur la contribution des chasseurs, des pêcheurs et des piégeurs par l’achat de leurs permis. Ces revenus permettent de soutenir un vaste réseau d’organismes qui protègent, restaurent et mettent en valeur la faune et la biodiversité.

Dans les faits, chacun des projets soutenus par la Fondation est un investissement pour l’avenir. Ainsi, on peut préserver la richesse de nos habitats, maintenir des populations d’espèces en santé et permettre aux générations futures de pratiquer la chasse et la pêche. Tout doit se faire dans le respect de la capacité de support des écosystèmes.

Par ses actions, la Fondation de la faune contribue à plusieurs dossiers.

Ainsi, elle aide à aménager et restaurer les habitats fauniques, à maintenir des habitats de qualité pour la faune, à protéger et réhabiliter les espèces menacées et vulnérables et enfin, à développer un réseau d’aires protégées.

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Une saine gestion du territoire, des habitats et du cheptel permet d’assurer un meilleur avenir pour les différentes espèces.
Une saine gestion du territoire, des habitats et du cheptel permet d’assurer un meilleur avenir pour les différentes espèces. Photo fournie par Sépaq

PROTÉGER LA FAUNE ET SON HABITAT

Depuis sa création, la Fondation de la faune du Québec a investi plus de 100 millions de dollars pour soutenir plus de 6000 projets visant la conservation et la mise en valeur des habitats fauniques.

Les projets financés par la Fondation visent essentiellement :

  • L’aménagement et la restauration d’habitats aquatiques, de marais, d’étangs et de boisés.
  • La plantation de bandes riveraines et la création de milieux humides.
  • La protection d’habitats de grande importance pour la faune, notamment pour la sauvagine et les espèces vulnérables et menacées.
  • La connectivité des habitats fauniques.
  • L’adoption de pratiques d’aménagement forestier qui tiennent compte des besoins de la faune.

Rien de mieux pour comprendre le rôle de la Fondation que d’y aller avec des exemples de projet.

Il y a eu le portrait de l’habitat de l’orignal dans les zecs. On visait à évaluer l’évolution de la qualité de l’habitat dans les 63 zecs du Québec grâce à des outils géomatiques de pointe. Ce projet a produit des portraits synthèses destinés aux organismes gestionnaires afin de les appuyer dans la sensibilisation et le transfert de connaissances pour une utilisation durable de la ressource faunique.

On peut aussi mentionner le plan d’orientation des trois ravages de cerfs de Virginie de la forêt privée des Laurentides. Il y a eu l’élaboration d’un plan d’orientation pour trois aires de confinement du cerf de Virginie afin d’identifier les problématiques propres à chaque ravage. Cela a permis de définir les lignes directrices visant à maintenir et améliorer les composantes forestières utilisées par l’espèce en forêt privée.

La Fondation a aussi apporté son soutien à la Sauvagine en appuyant le développement des activités fauniques, touristiques et économiques de L’Isle-aux-Grues. Il y a eu la protection de l’intégrité écologique du milieu. Le projet mise sur l’amélioration des pratiques de chasse durable pour préserver la richesse naturelle de l’île.

CRÉER DES GUIDES

La réalisation et la diffusion de guides d’aménagements pour la faune destinés aux professionnels et praticiens, principalement en forêt publique, ont aussi aidé bien des milieux. Ces ouvrages présentent une synthèse des connaissances sur plusieurs espèces comme la gélinotte huppée, le tétras du Canada et le lièvre d’Amérique et sur les pratiques forestières récentes favorisant la qualité de leurs habitats.

Le mot de la fin appartient au président-directeur général de la Fondation, Jean-Claude d’Amours.

« Soutenir la Fondation de la faune du Québec, c’est investir directement dans la santé de nos habitats et de notre faune. Ensemble, faisons en sorte que la richesse naturelle du Québec demeure une fierté et un héritage à partager. »


Pour en savoir plus : www.fondationdelafaune.qc.ca.

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