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L'article provient de Salut Bonjour

«J’avais envie de faire honneur au Québec. Je suis vraiment fier de ce menu.» confie Samuel Boisvert, grand gagnant de la 3e saison de «MasterChef Québec»

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Marjolaine Simard

2025-12-08T02:35:00Z
2025-12-08T13:55:35Z
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La troisième saison de Masterchef Québec s'est terminée ce dimanche 7 décembre et c'est Samuel Boisvert qui s'est emparé de la victoire lors de la succulente finale. Grand passionné de cuisine du terroir québécois, il s'est inspiré de son amour de la Gaspésie et de son héritage familial pour présenter des plats gourmands, élégants et sincères.

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Revoyez l'entrevue complète dans la vidéo en tête de cet article.

Samuel, lors du défi qui t’a mené à la victoire, tu étais heureux de faire honneur à la Gaspésie, qu'est-ce qui t'a tant marqué là-bas?

Souvent, on pense que je viens de la Gaspésie parce que j’en parle beaucoup, mais non. J’y ai habité quelques années. J’étais gérant de bar et mixologue à La Maison du pêcheur à Percé, parce qu’à l’époque, je sortais avec une fille de Grande-Rivière. J’y ai passé trois étés, même des bouts en hiver. Je suis tombé amoureux de cette région, mais mes vraies racines sont à Valcourt.

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En Gaspésie, j’ai réalisé l’ampleur des ingrédients du Québec. Les gens mettent vraiment leur héritage culinaire de l’avant. Tout le monde prend le terroir à cœur dans les microbrasseries et les restos, même dans les boutiques. Je me suis mis à faire des recherches, à parler avec des cueilleurs, des entreprises locales... J’ai viré complètement fou! (rires) Je créais des cocktails uniquement avec des ingrédients du Québec. C’est comme ça que j’ai plongé autant dans l’univers gastronomique.

Une famille tissée serrée

Énormément. Ma mère, Louise, surtout. Elle m’a vu grandir en écoutant des émissions de cuisine. Moi, déjà quand j'étais haut comme trois pommes, je ne voulais pas regarder Bob l’éponge, mais des émissions culinaires. Même si on n’avait pas toujours les moyens, maman m’achetait des ingrédients plus chers parce qu’elle savait que ça me passionnait. Elle a nourri ma passion. Quand elle a su que je participais à MasterChef, elle était tellement fière. Pour elle, c’était comme voir son petit gars réaliser quelque chose qu’elle savait en lui depuis toujours.

Il a partagé sa station de cuisine avec son frère Francis

Cuisiner avec lui, ç’a été un moment très touchant. J’ai aussi deux demi-sœurs, Ariel et Molly, car ma mère est avec mon beau-père depuis que j’ai trois ans, et lui, il avait des jumelles de mon âge. On a grandi ensemble. Elles sont comme mes sœurs.

L'amour de la cuisine, une histoire de famille

Avec ma mère, la cuisine était un véritable rituel. Elle avait appris énormément de la mère de mon père, qui l’avait prise sous son aile et lui avait même confié des recettes qu’elle n’avait jamais données à ses propres filles. Ce n’était pas une famille riche. Mon grand-père paternel était bûcheron. Mais la nourriture et les grandes tablées étaient au cœur de leur vie. Ma mère a recréé cette chaleur-là à la maison. Après l’école, on préparait le souper ensemble. Mon père, Michel, m’a amené vers autre chose: mes premières expériences de haute gastronomie. Comme homme d’affaires, il sortait souvent au restaurant, et j’ai découvert cet univers avec lui. J’étais difficile, et il me poussait à goûter. Il m’a appris qu’un goût, ça se développe.

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Le poulet à la king, une recette de famille

Mon père cuisinait peu, mais quand il le faisait, c’était souvent le poulet à la king. C’était notre moment ensemble.

Le grand saut pour finalement s'inscrire à Masterchef

Ma mère me disait toujours que je devais m’inscrire. Que je serais bon. Mais j’avais une peur terrible de ne pas être à la hauteur. Ce n’était pas les caméras qui me faisaient peur, c’était la performance. Les deux premières années de MasterChef Québec, j’ai rempli le formulaire... sans jamais l’envoyer. La troisième année, la dernière journée de l’inscription, j’ai cliqué sur «Envoyer» en me disant: «Advienne que pourra!»

LE moment le plus marquant de la saison

C’est arrivé lorsque j’ai présenté mon deuxième plat qui mettait les produits du Québec à l’honneur au juge invité Andy Allen, de MasterChef Australie. Je suis le parcours tellement inspirant de cet homme qui était électricien et qui a tout abandonné pour vivre sa passion. Mon moment marquant est survenu quand il m’a dit que c’était pour goûter ce genre de plat qu’il était venu et qu’il m’a même conseillé d’aller me faire la main avec un chef renommé parce que j’avais un réel talent.

La fameuse victoire

C’estÇ’a été clairement le point culminant de ma saison. Je ne pensais jamais me rendre en finale. J’ai gagné contre Charlotte, mais on est restés extrêmement proches. Depuis la fin de l’aventure, on se parle presque tous les jours. Je ressors de MasterChef avec une confiance décuplée et une gang d’amis pour la vie!

Que fais-tu dans la vie?

Je travaille pour Leucan. Je m’occupe du développement des affaires pour nos événements majeurs et, en parallèle, j’agis comme stratège en marketing numérique. Mon rôle est de trouver de nouveaux donateurs, surtout chez les plus jeunes, en utilisant les plateformes où ils se trouvent, comme TikTok, Instagram et d’autres outils numériques.

Quels sont tes rêves?

Comme je l’ai dit lors du défi sur nos rêves, j’aimerais un jour ouvrir un petit resto cocktails et tapas. Un endroit ouvert trois mois l’été, à Percé, avec une trentaine de places, en bord de mer. J’aimerais aussi créer une ligne de produits qui mettent en valeur notre terroir. Et pourquoi pas publier un livre qui présente les ingrédients d’ici, avec des recettes pour mieux comprendre comment les apprêter? Ce serait vraiment ça, mes grands rêves.

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