Il a pédalé 13 000 km pour gravir l’Everest : l’histoire inspirante de l'alpiniste Goran Kropp.
Équipe Salut Bonjour
Le 16 octobre 1995, un Suédois de 29 ans du nom de Goran Kropp enfourchait son vélo à Stockholm. À l’arrière : une remorque de 100 kg remplie de matériel d’alpinisme. Son objectif ? Parcourir plus de 13 000 km jusqu’au Népal, puis gravir l’Everest... et rentrer chez lui, toujours à vélo.
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Revoyez la chronique de Jean-Luc Brassard dans la vidéo en tête de cet article.
Qui était Goran Kropp?
Kropp n’était pas un rêveur inconscient. Dès l’enfance, il gravit les plus hauts sommets de Scandinavie avec son père. À 29 ans, il avait déjà à son actif le Cho Oyu (8 188 m) et le redoutable K2, qu’il a vaincu en solo, sans oxygène, après avoir secouru d’autres alpinistes en détresse. Ces exploits lui ont valu le respect du monde de l’alpinisme.
Son périple vers l’Everest le mène à travers la Finlande, la Russie et l’Asie centrale avant d’atteindre Katmandou. En mai 1996, il tente l’ascension du toit du monde, mais rebrousse chemin à moins de 100 m du sommet. Quelques jours plus tard, il participe à l'opération de sauvetage de «La tragédie de l’Everest», qui coûtera la vie à huit grimpeurs.
Le 23 mai, il repart et atteint enfin le sommet, sans aide ni oxygène, avant de rentrer chez lui à vélo.
En 1999, il reviendra sur l’Everest avec sa conjointe. En plus d'atteindre de nouveau le sommet, ils descendront 23 bouteilles d’oxygènes vides abandonnées par d'autres explorateurs.
Qu'est-il arrivé à Goran Kropp?
Trois ans plus tard, Goran Kropp perdra la vie lors d’une escalade aux États-Unis. Mais son incroyable voyage, entre courage, humilité et respect de la nature, reste un modèle d’aventure humaine.
