Fétiche et sexualité: de plus en plus de Canadiens excités de se faire péter dessus

Les flatulences sont de plus en plus appréciées par un nombre croissant de consommateurs de pornographie sur la planète, révélé les plus récentes données de Clips4Sale. Au Canada, les pets ont particulièrement la cote.

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Si l’idée de vous faire péter dessus par votre partenaire ne vous a jamais traversé l’esprit, elle excite pourtant de plus en plus de monde, selon la plateforme qui s’intéresse à la popularité des différents kinks à travers le monde.

«Ce fétiche [celui de se faire péter dessus] est le plus populaire au Brésil et au Portugal, où il se classe au premier rang de tous les fétiches. Mais les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et le Canada suivent ces pays de près où il occupe actuellement la deuxième place», dévoile Clips4Sale.

Dans plusieurs pays, ce fétiche aurait même dépassé en popularité celui des «femmes géantes», dont on vous a parlé en début d’année.

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Briser les tabous

Mais comment expliquer que des personnes puissent trouver les pets excitants?

Cette attirance pourrait découler du tabou qui entoure les flatulences, surtout chez les femmes, explique la sexologue Judith Sasseville.

«On a cette image que les femmes ne pètent pas. Ça peut être excitant pour certaines personnes de les voir faire ça», précise-t-elle.

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Judith Sasseville mentionne également la phase anale par laquelle on passe quand on est enfant. C’est dans cette période qu’on comprend le contrôle que l’on peut avoir sur son sphincter et sur son corps.

Le fait de lâcher un pet dans un contexte sexuel peut ainsi représenter une «perte de contrôle et un relâchement» de la part de son ou sa partenaire, ce qui peut être excitant aux yeux de certaines personnes, indique la sexologue.

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Pendant un rapport sexuel, surtout pour une personne avec un vagin, le pénis ou des objets pénètrent souvent le corps (plutôt que l’inverse). L’idée qu’un pet soit éjecté par sa ou son partenaire peut ainsi être excitante pour certaines personnes, conclut-elle.