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Voici 6 choses qu'on ne devrait pas faire au lit, selon une sexologue

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Photo portrait de Jean-Michel  Clermont-Goulet

Jean-Michel Clermont-Goulet

2024-02-22T17:00:00Z
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Simuler un orgasme, entreprendre un geste ou une action sans en parler à l'autre (ou aux autres), juger les fantasmes d'un(e) partenaire: une sexologue nous révèle des choses qu'on ne devrait jamais faire dans la chambre à coucher.

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Être enfermé dans la routine

C’est souvent une bonne chose de briser la routine au lit et de diversifier ses pratiques sexuelles, souligne la sexologue Myriam Daguzan Bernier. 

Non seulement c’est une manière de varier son imaginaire érotique, mais ça permet aussi de maintenir le désir et de mieux naviguer à travers les imprévus, par exemple un enfant qui se réveille alors qu’on avait prévu faire l’amour. Si on a toujours la même routine, on peut avoir de la misère à se «remettre dedans», tandis que si on est plus flexible on peut reprendre la séance plus spontanément quand les circonstances sont bonnes.

Ça ne veut toutefois pas dire qu’il faut TOUJOURS essayer de nouvelles affaires. Le mot d'ordre: ne pas se mettre trop de pression! 

Simuler un orgasme

De manière générale, faker un orgasme «n’est pas une bonne idée», souligne l’autrice de Tout nu! Le dictionnaire bienveillant de la sexualité. 

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«Ça cache souvent un malaise ou un manque de confiance en soi, précise-t-elle. Comme sexologue, si l’enjeu est souligné en pratique, je vais demander à la personne d’où vient cette envie de simuler et quel besoin ça vient combler.»

Mais attention: «C'est correct de ne pas avoir d'orgame, insiste Myriam Daguzan Bernier. Il ne faut pas se mettre de la pression inutile.»

Avoir des objectifs trop précis et être déçu

Dans une relation, les partenaires n'ont souvent pas le même désir sexuel. Il vaut donc mieux éviter de se fixer un objectif précis sur la fréquence des rapports sexuels qu'on souhaite avoir. 

«Lorsque les enfants entrent dans le décor, ça change bien des affaires, cite en exemple la sexologue. Ce n’est pas que ce n’est pas bien d’avoir un objectif à atteindre, mais ça risque de mettre une pression sur vos épaules. Et s’il n’est pas atteint, vous croirez que vous êtes en train de ne pas réussir votre vie sexuelle.»

«C’est une question de fluidité et d’adaptation avec son, sa ou ses partenaire(s)», ajoute-t-elle. 

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Juger les fantasmes de l’autre

Si un ou une partenaire vous confie un de ses fantasmes, évitez le jugement. 

«Si le fantasme est quelque chose d’un peu champ gauche ou d’inhabituel, c’est sûr que d’être jugé risque d’être très heurtant, parce que lorsqu’on nomme ces choses-là, c’est très vulnérabilisant», remarque Myriam Daguzan Bernier. 

Ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas en jaser. Il faut juste le faire avec respect. Par exemple, vous pourriez lui dire que son fantasme vous rend un peu mal à l’aise, tout en le ou la remerciant de vous l'avoir partagé. 

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Ne pas discuter de sa vie sexuelle

On le dit souvent, mais «la communication est super importante». On ne devrait donc pas être gêné de discuter de sa vie sexuelle en couple ou avec ses partenaires. 

«Le but n’est pas non plus d’aller se gratter le bobo ensemble, mais de bien communiquer sur ce qu’on aime ou n’aime pas et comment ça fonctionne dans notre couple. Ça n’a pas besoin d’être un contrat signé», explique la sexologue de 43 ans.

Dans le cas des relations non monogames ou polyamoureuses, c'est d'autant plus important. Un manque de communication peut en effet mener à de la jalousie ou à des insécurités.

Myriam Daguzan Bernier, sexologue et autrice
Myriam Daguzan Bernier, sexologue et autrice "PHOTO Julie Artacho"

Essayer quelque chose de nouveau sans en parler

Si vous souhaitez entreprendre un rapport sexuel ou essayer quelque chose de nouveau, parlez-en avant. Chacun des partenaires doit consentir à une activité sexuelle.

Myriam Daguzan Bernier se souvient d'une personne de sa connaissance qui avait subi une pénétration anale contre son gré. 

«La personne avait été très traumatisée par cette chose-là, explique la sexologue. Elle ne se sentait pas safe avec le partenaire, parce qu’il y avait également une certaine violence qui accompagnait le geste.» 

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