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L'article provient de Le Journal de Montréal
Cuisine

Faire son épicerie en ligne peut faire économiser

Comment intégrer cette stratégie dans sa routine

Suttipun - stock.adobe.com
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Alexandra Diaz

2024-02-25T20:30:00Z
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J’aime aller faire l’épicerie à la folie. J’ai installé ma famille à distance à pied de tout ce qu’on aime manger afin de pouvoir y aller au gré de nos envies tous les jours s’il le faut. J’aime que mes enfants grandissent en contact avec ce que la nature nous offre. Si j’avais pu construire ma maison au centre du Marché Jean-Talon, je l’aurais fait. Ça, c’est le rêve ultime. On est heureux depuis 17 ans à distance pantoufles de plusieurs supermarchés, d’un nombre incalculable de boulangeries, de poissonneries de quartier, de fromageries, de pâtisseries, de petits marchés saisonniers de rue. Encourager les producteurs et artisans locaux, bavarder avec eux en me faisant tirer la manche par mes enfants qui veulent rentrer s’attabler avec nos provisions est un rituel devenu routine. Jusqu’à ce que je décide d’utiliser la livraison pour tout ce qu’on n’avait plus envie de transporter: les lourds et gros produits pour nettoyer la maison ou les conserves en grand format. Puis je me suis laissé tenter par la planification des menus pour favoriser l’étape des lunchs pour l’école, le cégep, le travail et le télétravail.

La qualité

J’ai autour de moi des early adopters (des utilisateurs précoces) de l’achat de l’épicerie en ligne. L’argument qu’ils amènent depuis plus d’une décennie, c’est que les fruits et légumes sont plus beaux en ligne, pour éviter tout retour. Sauf que ça me privait de l’inspiration de me promener dans les allées d’aliments frais pour éveiller tous mes sens et me laisser inspirer par les récoltes saisonnières. Peu de choses me procurent autant de joie que de sortir du supermarché avec des paquets débordant de feuillages de fenouils, de grappes de tomates et de bouquets d’herbes. 

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La planification

Finalement, j’ai succombé pour deux raisons. La première, je sais bien que certains le savent depuis l’ère préhistorique, mais pas moi: on dépense beaucoup moins en commandant en ligne. Avant de compléter l’achat, on est forcés de réfléchir, de planifier les repas et de revoir la liste d’achats qu’on a sous les yeux. Être dans une épicerie, ça ouvre l’appétit; on s’emballe et on en prend plus de peur d’en manquer. Quiconque a la responsabilité du département du frigo dans une maisonnée cliquera juste sur les produits nécessaires plutôt que de remplir un panier souvent exagérément comme moi. 

Juste le nécessaire

Le deuxième argument massue, c’est grâce à ce que j’appelle la révolution du air fryer. C’est l’une des raisons pour laquelle je suis conquise par ce merveilleux petit électroménager des temps modernes: il ravive les légumes mollassons comme s’ils étaient mûrs à point. Essayer un pied de brocoli mou coupé en lanières comme des frites avec des épices zaatar ou simplement nos réputés et classiques épices Montréal steak et tout le monde en redemandera. Même chose pour les choux de Bruxelles qui rapetissent parce qu’on ne les a pas grillés à temps, les zucchinis, les champignons, les tomates et même les fruits en dessert arrosés de sirop d’érable ou salés dans vos salades comme des poires ou des pêches avec de la burrata quand le porte-monnaie le permet.

Je ne cesserai pas d’aller au supermarché surtout pour me diriger vers la section des légumes moches que je vais réanimer dans mon air fryer. Mais j’alterne avec les livraisons pour dompter mon enthousiasme. Même en déboursant de petits frais de livraison, j’achète vraiment juste le nécessaire et donc moins. Mon compte de banque m’en remercie. 

 
 

Des épiciers à découvrir:

1– Supermarché PA: Pour les bouquets grandioses d’herbes et l’onglet «à découvrir» des aliments par pays. 

2– Le Marché Second Life (deuxième vie): Sur abonnement en ligne qu’on peut mettre en pause quand on veut. Ils offrent la livraison et des points de cueillettes de légumes frais à bas prix. 

3– Nature Santé: une épicerie d’aliments naturels classés par catégorie. Ex: local et artisanal, sans gluten, végétalien, paléo, bio, etc.

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