Mes trucs pour faire la paix avec la corvée des lunchs
Alexandra Diaz
Le bulletin de la première étape scolaire vient d’arriver. Comment ça se passe chez vous ? Ici, ça m’a inspirée pour faire mon autoévaluation sur ma relation avec les lunchs, ce grand mal nécessaire selon moi depuis toujours.
Des « boulettes-Lego »
J’ai réalisé que j’ai toujours dit que je détestais faire les lunchs simplement parce que cuisiner, pour moi, est un acte de partage et de réunion. Faire la popote pour mettre le tout dans un contenant au frigo jusqu’au lendemain me paraissait une absurdité.
« Et pourtant ! », comme le chantait Aznavour, j’aime manger maison.
Quand vient l’heure du dîner, j’aime ne pas avoir à cuisiner et à simplement couper quelques crudités pour accompagner des boulettes en sauce, au centre desquelles j’ai pris la peine de cacher un cube de mozzarella.

En famille, on en fait en batchs la fin de semaine. J’appelle ça mon activité « blocs Lego » !
Je cultive l’amour de mes enfants pour la popote en leur disant que les ingrédients s’assemblent comme si c’était un jeu. J’en fais une activité ludique pour les amuser et façonner des boulettes de toutes les tailles et leur faire aimer leur travail. Je les conserve en plusieurs formats de consommation pour deux, quatre, six ou douze personnes. Ça, c’est mon genre de meal prep.
Je leur apprends aussi à faire une béchamel pour un classique mac’n’cheese qui se réchauffe comme un charme.

On double une salade repas pleine de protéines originales comme des edamames, que je sors du congélo, et des pacanes (pour toujours plus de croustifun) que je garde dans un bol hermétique avec sa vinaigrette dans un mini pot Mason. En fait, j’avais une fausse relation amour-haine avec les lunchs.

Mes autres trucs
Une autre astuce : laver les boîtes à lunch dans la brassée du samedi.
Eh oui, je les mets avec les jeans et les serviettes ! Parlez-moi de ça, une boîte à lunch impeccable ! C’est l’équivalent de dresser une belle table avec de beaux couverts.
Chaque année, on se choisit chacun une nouvelle boîte à lunch et on met les anciennes dans la vente de garage annuelle. Les enfants évoluent, leurs goûts changent, des petits bonhommes à des styles plus tendance.
Les contenants hermétiques ont aussi leur rôle à jouer. Tous transparents pour une clarté de roulement dans notre frigo. Si j’ai quelques plats prêts à l’avance, je les aligne sur une tablette destinée aux lunchs. Ça nous donne parfois le privilège de choisir selon nos envies du moment.
Je m’assure d’avoir la juste quantité de beaux poivrons frais, de concombres libanais bien verts, de fenouil à l’infini et de tomates cerises qu’on dévore comme des bonbons.
Le truc ultime : prendre le temps de manger. Fermer son cell et son ordi, et manger lentement.

J’attends ce moment quotidiennement comme un moment de plaisir qui s’ajoute à une belle journée de travail.
Et j’imagine mes enfants prenant leur pause du midi, excités d’ouvrir leur boîte à lunch parce qu’elle cache du gros miam.
Le jour où le frigo est vide, je ne suis pas déçue de glisser des sous dans leur poche pour un midi cafétéria. Je sais, c’est romantique mon affaire !