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L'article provient de TVA Sports
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Est-ce que les matchs extérieurs ont la cote?

Les joueurs adorent et se font des souvenir en famille

Les Rangers de New York à l'entraînement vendredi après-midi.
Les Rangers de New York à l'entraînement vendredi après-midi. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2024-02-18T00:12:21Z
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EAST RUTHERFORD | Les matchs extérieurs sont devenus habituels dans la LNH et s’il n’en tient qu’aux acteurs principaux, ils sont là pour rester. 

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Les joueurs ont du plaisir à les disputer et c’est l’occasion pour eux de vivre des moments privilégiés en famille, parce que les entraînements qui ont précédé les deux rencontres du week-end étaient surtout des prétextes pour s’amuser sur la glace. Les joueurs se sont entraînés une vingtaine de minutes, puis les enfants et les conjointes se sont joints à eux pour patiner la tuque au vent.

«Les familles traversent beaucoup de choses au fil d’une saison», fait remarquer Cal Clutterbuck des Islanders de New York. «Pour ma part, il y a dix ans j’étais sur la glace avec ma fille de 11 ans et j’ai un autre enfant d’un an qui est ici cette fois-ci. Ça donne une idée du temps qui passe.»

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«Je suis vraiment content de pouvoir vivre ça avec eux, de prendre des photos et de pouvoir regarder ces photos en me remémorant ces précieux souvenirs.»

Getty Images via AFP
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Plus important

Le Québécois Nicolas Deslauriers, des Flyers de Philadelphie, tient un discours similaire.

«Ce sont des moments comme ça qui sont quasiment plus importants que la game. Les enfants veulent voir ce que c’est d’aller sur la glace.»

Deslauriers est bien placé pour en parler puisqu’il a quatre enfants âgés de 3, 5, 7 et 9 ans.

Ce n’est pas une première expérience pour lui puisqu’il a participé à la Classique Héritage contre les Sénateurs d’Ottawa à l’époque où il portait les couleurs du Canadien.

«Un match comme ça, c’est le fun pour les joueurs et ils ont réussi à rendre ça le fun pour la famille et les enfants», ajoute Jean-Gabriel Pageau des Islanders. «Tout le monde était excité pour la pratique, mais ils l’étaient encore plus pour le patin après, et on va s’en rappeler longtemps.»

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Comme au parc

Alexis Lafrenière en est à une première expérience du genre dans la LNH, mais il a aussi vécu la Classique hivernale dans la LHJMQ quand il portait les couleurs de l’Océanic de Rimouski. Ceux-ci avaient affronté les Cataractes de Shawinigan à Saint-Tite en 2019.

«À Shawinigan, c’était très froid, mais c’était cool. Ici, c’est quand même intimidant d’être sur la glace parce que le stade est grand, ça va être cool quand les estrades seront pleines.»

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Lafrenière en a pleinement profité, étant l’un des derniers joueurs des Rangers de New York à quitter la glace vendredi après-midi.

«J’ai pas mal joué dehors quand j’étais jeune, c’est semblable à quand je jouais avec mes amis, c’est juste que la scène est plus grosse.»

Getty Images via AFP
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Roy aurait aimé ça

Patrick Roy, qui dirige maintenant les Islanders, a lui aussi vécu la Classique hivernale contre les Cataractes en 2019 alors qu’il était l’entraîneur-chef des Remparts de Québec.

Il ne le cache pas, il est dans le camp de ceux qui aiment ce genre d’événement.

«J’aurais aimé qu’on ait des matchs comme ça à mon époque. J’ai eu la chance d’en vivre un au Colorado il y a sept ans quand j’ai joué le match des anciens contre Détroit et c’était amusant.» 

«Le lendemain, on jouait et j’étais derrière le banc et je me suis vraiment amusé avec la belle réponse des partisans présents au Coors Field.»

Quand on pense qu’un homme comme Patrick Roy a tout vu et tout vécu, on réalise qu’il peut encore s’émerveiller.

«C’est impressionnant, en marchant vers la glace, on voit à quel point c’est grand et on s’imagine comme ça sera avec 70 000 spectateurs. C’est comme un rêve éveillé.»

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